allah yuafiqna biqalabih ( Que Dieu nous regarde avec son coeur)

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J'imaginais déjà le scénario de ce matin.

Ah Imane ! Cette petite ne cessera jamais de m'étonner.

Chadia surgit brusquement dans ma chambre :

- Soraya n'as tu pas vu Imane ?

- Non qui y'a t'il ?

- Mon Dieu ! Que suis-je en train de vivre !

Elle sorti en transe de ma chambre.

Je me retenais de ne pas rigoler.

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Majid avait réuni toute la cour.

Chadia était en pleure inconsolable.

- Imane a fugué. Et nous ne savons pas où elle se trouve. Si jamais quelqu'un sait quoique se soit qu'elle le dise.

Je sentis une boule monter à ma gorge.

Tout le monde se dévisageait.

- Soraya

Je sentis mon coeur lâché.

- Oui Majid.

- Aurais-tu la moindre idée de l'endroit où se trouve Imane ?

- Oh que j'aimerais Majid ! Hélas les seules fois où Imane m'adressais la parole c'était pour m'injurier, me calomnier comme le font sa mère et Maïssa. Allah m'en est témoin !

- Mensonges ! Elle mens Majid ! Cria Chadia de toutes ses forces.

- Comment oses-tu profiter de la situation pour jouer à la victime Soraya ? Ne vois-tu pas la douleur de Chadia ? Enchaîna Maïssa sa fidèle acolyte.

- Ça suffit ! Ma fille a disparu alors que vous trois aviez sa garde !

Majid était rouge de colère.

- Calme toi Majid on la retrouvera. Dit Jelila en l'emmenant dans sa chambre.

- Où vas-tu Soraya ?

- Ce n'est pas en trainant sur le sol que tu retrouvera ta fille !

Chadia me bondit la dessus. Son fan club la retint.

- Lâchez moi ! Lâchez moi !

Je la regardait sereine. Ya Allah ! Si elle savait que je me préparais depuis toujours à ce moment.

- Je sais que tu as quelque chose à avoir avec la fugue d'Imane. Pries Allah que ça ne soit que mon imagination Soraya !

Ces menaces ne me disait rien.

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C'était le bordel dans la maison alors je sorti.

Imane est bien loin maintenant.

Elle a écouté son cœur. Et dire que c'est moi qui lui ai donné ce conseil.

Pourquoi je n'ai pas écouté mon cœur quand je le pouvais ?

Seul Allah sait !

Mes balades me faisaient beaucoup de bien.

Surtout aujourd'hui. Rien qu'à l'idée de rentrer j'avais des sueurs froides.

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" Elle est là " " la traite " " Qu'Allah lui pardonne et allège son châtiment " !

Disaient les femmes que je croisais.

Que se passe t-il ? Pourquoi toutes ces injures ? Me sont-elles destinées ? 

Je poussa la porte avec une peur.

Je me dirigeais vers le balcon quand :

- Soraya !

Majid était assis. Jelila, Chadia, Maïssa, Abdul et Karim étaient aussi là.

Ils me devisageaient  méchamment.

Sauf Jelila qui semblait calmer Majid.

- Oui Majid. Dis-je d'une voix tremblante.

Il m'ordonna de m'approcher,ce que je fis.

Il sorti un bout de feuille de sa poche.

Oh mon Dieu ! La lettre d'Imane...

- Je t'ai toujours fait confiance Soraya.

- Majid je vais tout expliquer...

Il me projeta au sol d'une gifle.

La douleur de la gifle disparu mais celle de l'humiliation était plus grande.

Jamais un homme, pas même mon père dans son ivresse la plus profonde, ne m'a porté main.

Mes larmes coulaient à flot. J'avais mal au plus profond de mon être.

Je peinais à me relever.

Majid avait la rage dans les yeux.

- Karim ! Abdul !

- Père.

- Emmenez Soraya dans le désert. Que la soif et la faim la corrigent.

Je ne contesta pas la décision de Majid.

Pour moi le désert c'était le paradis à côté de sa tribu.

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Je n'avais plus la notion du temps.

Mes lèvres étaient sèches et pleines de gerçures.

Karim et Abdul étaient à dos de chameaux.

- À cause de toi notre sœur s'est donné à la débauche ! Dit Abdul.

Ils continuaient de m'injurier et me maudire.

La nuit tombait dans le désert. Majid avait ordonné que je passe la nuit dans le désert ce n'est que le lendemain j'aurai le droit de rentrer.

Karim et Abdul montèrent une tente sous laquelle tous deux allaient dormir.

Moi je restais contre le sable et l'air frais du désert.

Malgré la faim et la soif qui me terrassaient je trouva le sommeil.

- Lève-toi  !

J'étais tellement faible que j'avais du mal à lever la tête.

C'était Karim.

- Que me veux-tu Karim ?

Il s'accroupit sur moi. Il était nu sous son "qamis" .

- Lèves toi j'ai dit !

Il me souleva par le bras. Je le suivais malgré moi.

Mes pieds ne touchaient même pas le sol.

Il me traîna assez loin de la tente.

Il me jeta contre le sol.

-Déshabilles toi !

- Je suis la femme de ton père Karim ne fais pas ça stp.

Il se jeta sur moi. Me déshabilla de force. Je résistais de toutes mes forces en vain.

Karim est un homme robuste. 1m90 et une tonne de muscles.

Il enfonça sa grosse queue dans ma bouche, je la mordit.

- Sale pute !

Dit-il en me giflant, avant de rebondir encore sur moi.

Je n'avais plus la force de lutter.

Karim écarta mes jambes, je cru qu'il allait me pénétrer mais non.

Il glissait son gland sur ma chatte. J'éprouvais du plaisir.

Mon corps convulsait. Karim savait s'y prendre.

Sa queue entra en moi, il me baisa comme un fou.

Le pire est que je répondais à ses coups de reins.

Je profitais de sa virilité. J'étais en manque.

 

UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant