Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur.
Seigneur, ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles.Sourate 2,286
Je récitai ce verset mille et une fois.
- Je vous pique.
Prévint le médecin avant d'introduire la seringue dans mon corps.
Rien avoir avec la doctoresse que j'avais réussi à amadouer.
Elle était froide, aucune expression sur son visage.
Je ne savais même pas par quel mot commencer.
- Avez-vous eu une quelque conque maladie virale ?
- Non Madame.
Elle écrivait, écrivait, écrivait...
- Madame ?
Elle leva la tête.
Ses traits marqués lui donnait un air de vieille sorcière.
- Je vous écoute.
- Je dois vous avouez quelque chose, mais je vous prit de bien vouloir m'écouter.
Elle déposa son stylo,croisa ses bras.
- Merci. Depuis toujours j'ai agit pour l'honneur de mes parents,surtout celui de mon père. Ce mariage, je l'ai accepté pour effacer les dettes de mon père. Ce n'est pas facile pour moi d'être ici, j'ai supporté beaucoup d'humiliation de la part de mes coépouses. Mais pour le respect de mes parents, je supporte. Mais il y'a une chose que je pourrai pas supporter.
- Qu'est ce donc ?
- Avoir un enfant de ce mariage. Je ne trouve pas ça juste devant Allah de mettre au monde un enfant que je ne pourrai pas aimer.
Ces paroles sortaient du plus profond de mon être.
Mes mains tremblaient. Mes larmes coulaient pour apaiser ce cœur meurtri.
- Hum je vois. Et vous trouvez que avorter est plus juste ?
- Que Dieu m'en garde. Je n'ai jamais fait cela.
- Alors qu'avez vous fait ?
J'hésitais à parler.
- Je...je... Je prends des pilules contraceptives.
- Si vous n'êtes pas prêtes à avoir des enfants pourquoi n'en parlez vous pas à votre mari ?
- Il a menacé de remettre les dettes de mon père à jour.
Elle fronça les sourcils.
- Je vous prie Madame de m'aider.
- Bien ! Dit-elle en se levant sans me donner une réponse concrète.
Je restais suspendue à ses lèvres.
On sorti dans le salon. Tout le monde était là. J'étais gênée.
Jelila m'interrogeait du regard.
- Alors Madame ma fille peut-elle enfanter ?
Elle me regarda. Je priais intérieurement, en la suppliant du regard.
- Votre fille va bien.
- AlHamdoullilah ! S'écria mon père.
J'étais soulagée, elle m'a écouté.
- Mais elle prend des contraceptifs car selon elle n'est pas prête à avoir des enfants dans ce mariage malheureux. Ce cas m'est commun, c'est un trouble mental que rencontre certaines femmes qui n'étaient pas prêtes pour le mariage. Ajouta t-elle.
Elle tourna les talons et s'en alla.
L'apparence ne trompe donc pas, c'était une vraie sorcière.
Je tombais de milles étages.
Mon père lui s'affala sur le sofa. Il faisait un malaise.
Je couru vers lui. Ma mère en fit autant.
- Hors de ma maison ! Dehors !
Hurlait Majid dans tous les sens.- Mais Majid son père ne va pas bien ! Cria Jelila qui accouru.
- Dehors ! Dehors ! Sorcière !
Il ne voulu rien comprendre.
Ma mère, Jelila et moi en pleure, soulevions mon père.
Ma mère était inconsolable.
- Jelila ! Si tu franchit le seuil de cette maison tu ne remettra plus tes pieds ici ! Cria Majid rouge de colère.
Jelila les larmes aux yeux se retira de nous.
- Je le savais ! Je le savais ! Le démon en personne ! Cette femme est le démon en personne !
Chadia ! Ah Chadia ! Elle ne rata pas cette occasion de me démolir.
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A l'hôpital, l'état de mon père se stabilisa.
Ma mère était toujours en pleure. Elle ne m'avait pas adressé un mot.
Aïcha arriva. Ça faisait deux ans que je ne l'avais pas vu.
J'en avais même les larmes aux yeux.
C'est une femme maintenant.
Je voulu prendre Aïcha dans mes bras mais elle evita mes bras.
- Salam alaykoum Soraya.
- Alaykoum salam Aïcha.
Elle me salua si froidement et s'assit auprès de ma mère.
J'étais blasée. Moi qui croyait que je lui manquait.
Oh Jelila ! Qu'elle me manque !
Je revois encore ses yeux pleins de larmes quand Majid lui posa cet ultimatum.
J'avais mal qu'elle m'abandonne mais je la comprenais.
Le médecin sorti pour nous annoncer qu'on pouvait rentrer.
Mon père était dans une chaise roulante.
Je n'osais même pas le regarder.
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On arriva à la maison.
Des qu'on franchi le seuil de la maison, mon père me dit :
- Tu n'es pas la bienvenue dans cette maison Soraya.
- Papa...
Il parti sans me regarder. Ni ma mère, ni Aïcha ne se sont retourner.
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Ma valise à la main, en pleine rue, je ne savais plus quoi faire, ni où aller.
- Vous ici ?
Oh non... C'était mon premier client à la maison close, le corps d'athlète.
Et il m'a reconnu...
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UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRES
General FictionTout commença le jour où Soraya aperçu Jelila en train d'embrasser un autre homme que Majid, leur époux, dans les ruelles de l'émirat ...