UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRES

hadha aldayn hu 'iidmanuna alwahid ( Que l'islam soit notre seule addiction)

Karim se leva d'un coup.

- Je ne peux pas faire ça Soraya ! Mon père me tuerait s'il l'apprenait.

- Alors tu veux que ces images de toi fassent le tour de l'émirat ? T'es sur que ton cher père t'appreciera toujours ?

Il tournait en rond.

- Supposons que je veuilles t'embaucher, quel poste t'intéresse ?

- Celui de réceptionniste me va très bien.

Il hésitait un moment. Puis il se dirigea vers moi et m'embrassa comme un fou.

Je le repoussa.

- Ça sera ton bonus mais seulement si tu acceptes Karim.

Je caressais son entre-jambes du bout des doigts.

Mon Dieu comme je me retenais !

- Ok c'est compris Soraya...

- Asma ! Désormais tu m'appelleras  Asma !

Je pris mes affaires et m'en alla.

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- Alors ? Tu n'as rien dit depuis que t'es là Soraya.

Jelila était si impatiente de savoir.

- Je l'ai eu !

Elle me sauta dans les bras.

- Enfin... Enfin ...

Ses yeux larmoyants de joie me fendirent me cœur.

- Et toi comment tu vas ?

Cette question de Jelila fit un écho dans mon esprit.

- Je vais bien Jelila. T'inquiètes pas pour moi.

- Y'a quelqu'un qui t'attend sur le balcon du premier.

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Je prenais les marches des escaliers lentement en repensant à tout ce qui se passait.

Et surtout à quel point je me suis retenu de ne pas baiser avec Karim.

- Jelila dit que tu veux me parler ?

Bilal se retourna. Ses yeux s'ecarquillèrent .

- So... Soraya ? C'est toi ?

- Oui c'est bien moi.

Il me serra très fort dans ses bras.

J'ai failli fondre. Mais je ne répondis pas à son étreinte.

- Jelila t'as tout expliqué c'est ça ?

- Oui maintenant je n'ai plus la même tête qu'elle, je pense que ça sera mieux pour tout le monde.

Il me regardait droit dans les yeux.

Ils n'étaient plus marrons mais verts.

Jelila m'avait mis des lentilles. Je comprenais la stupéfaction de ceux qui me voyaient, moi même je ne me reconnaissais pas à chaque fois que je voyais mon reflet.

Les mains de Bilal me caressaient le visage.

- Pardonne moi Soraya, je ne sais pas ce qui m'a pris.

Je me retira des mains de Bilal.

- Attend Soraya ?

Il me rattrapa par les hanches. Tout mon corps vibrait de désir.

Je n'en pouvais plus.

Ma langue se fourra dans la bouche de Bilal.

Aussitôt nos deux langues s'enlacèrent.