Allah yaraa khatayana ( Qu'Allah ne voie pas les péchés de ses enfants)

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Je me sentais nouvelle. Cette conversation avec Jelila me fit un grand bien.

Je fredonnais un air d'enfance en faisant la lessive.

Chadia passa et me lança un juron.

C'était son habitude depuis la fugue d'Imane.

Je m'en foutais.

Je séchais le linge dans la cour. Il sentait si bon.

Les draps blancs sur les cordes se balançaient dans tous les sens dégageant le parfum agréable d'essence de fleur de jasmin que j'ai utilisé pour les laver.

Ce parfum me détendait. Je me promenais entre les draps comme une gamine.

J'étais plongée dans mes rêves d'enfants quand des bras vinrent m'enlacer de par derrière.

Je sursautai de peur. Je voulu crier mais une main m'obstrua la bouche.

- Chuuut Soraya !

C'était Karim. Il me caressait le corps.

- Non Karim ne fais pas ça stp.

- Tes lèvres le disent mais tout ton corps le réfute Soraya.

Il me retourna face à lui. M'écrasant contre lui.

" Écoute ton coeur "

La voix de Jelila me revenait en tête.

Karim etait si beau, si viril. Je le désirais comme une folle.

On s'embrassa langoureusement.

C'était si intense. Je senti ma chatte vibrer d'excitation.

- Rdv ce soir sur le toit...

Dit-il avant de me donner un dernier baiser et il s'en alla.

Je restais là encore perdu dans ce tourbillon de plaisir.

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Jelila et moi étions très proches depuis que je la couvrait par rapport à son secret.

Je l'aidais à cuisiner.

- Alors Soraya j'ai appris que t'as fais des études

- Oui je suis diplômée en Psychologie et sciences sociales.

- Ça du être difficile pour toi d'arrêter en si bon chemin ? Si tu pouvais reprendre tes études tu le ferais ?

Ma main trembla, le couteau me déchira.

- Oh désolé Soraya !

Jelila accouru avec un torchon pour stopper l'hémorragie.

- T'inquiète pas c'est rien Jelila.

Elle saisit mon doigt ensanglanté et le mit dans sa bouche.

Elle se mit à le sucer.

J'étais stupéfaite. Elle le faisait si sensuellement.

- Ça ira maintenant. Ma grand-mère le faisait tout le temps quand je me coupais le doigt.

Dit elle en souriant.

- Désolé encore si mes qu'est t'ont chamboulée.

- Non t'inquiètes pas Jelila. Ce n'est rien.

On continua de cuisiner comme si rien n'était arrivé.

Puis Jelila se mit à chanter.

Sa voix si douce détendit l'atmosphère.

- C'est ton tour ce soir avec Majid, Soraya ! Maïssa ne se sent pas bien.

UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant