narju 'an yakun aintiqamuna min allah ( Que nôtre vengeance soit de Dieu)

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Même si Bilal n'était pas content, on avait plus le choix.

J'allais rentrer dans la maison close et mettre notre plan à exécution.

Mon cœur saignait. Quand je pensais avoir enfin trouver une lumière au bout du tunnel.

Me voilà à devoir supporter encore une fois Karim.

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- Oh ma belle !

Rachida m'embrassa si fort. Elle était si gentille.

Ses mots m'apaisaient. Je ressentais en elle l'amour maternelle dont ma mère me privait.

- Jelila  m'a tout expliqué. Tu es sûre que tu veuilles vraiment le faire Soraya ?

Je baissa les yeux.

- Oui Rachida. Il le faut. Allah a tracé mon destin. Nul n'arrive sans raison.

- Tu es vraiment spéciale Soraya. Tu mérites le bonheur.

Je déposa un baiser sur ses mains.

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Deux jours que j'attend que Karim pointe le bout de son nez.

Jelila dit qu'il est en voyage d'affaire et qu' elle ne sait pas quand il rentrera.

J'étais impatiente d'en finir avec ça.

On frappa à la porte de la chambre.

Mon cœur fit un bond. J'hésitais à aller ouvrir.

C'était Rachida.

- Soraya il est là.

Quand on parle du loup on voit sa queue.Et là c'est au sens littéral !

Un hochement de tête affirmatif fut ma reponse à Rachida.

Elle referma derrière elle.

Je m'enfermais dans la salle d'eau.

J'avais une petite surprise pour Karim.

Enfin il entrait.

J'ouvris tout doucement la porte, et entama une danse du ventre.

Karim souriait, il en était ravi. Qu'il était beau.

Il semblait mature, si seulement...

- Tu danse très bien, mais pourquoi ce masque ?

Je portais un masque, je voulais le faire languir encore plus.

Mes mains parcouraient son corps.

Je le caressais de partout, tel un serpent se nouant autour de sa proie.

Il me saisit et me jeta violemment sur le lit. Il était hyper excité.

Il sorti sa grosse queue, il voulait que je la bouffe.

Ça me repugnait. Je revoyais encore le doux visage de Bilal, qui me suppliait de ne pas le faire.

Non, je n'allais pas donner ce plaisir à Karim.

Il se mit à m'embrasser avec tellement de fougue.

Je me perdis dans son baiser. Il embrasse si bien Karim.

Mon cœur criait non en pensant à Bilal mais mon corps lui virait de l'autre côté.

" Écoute ton cœur " " C'est toi la maîtresse du jeu".

Ces phrases de Jelila me fit revenir à la normale.

Je n'avais pas le droit de tout foutre en l'air pour une simple envie.

Et y'a aussi Bilal...

Je me retira des lèvres de Karim.

- Tu as les mêmes lèvres que...

Il retira d'un coup le masque.

- Je le savais. Soraya !

- Ne t'en va pas Karim, je suis là pour toi. Je te désire tellement.

- Tu es à moi Soraya, je te l'avait dit.

Il me dégoûtais.

Ses baisers, ses caresses, j'avais l'impression d'être avec Majid.

Il me retira mon soutif. Mes tétons se dressèrent par réflexe.

La queue de Karim était tendue comme un mât.

Il glissa sa queue entre mes gros seins.

Ses mains vinrent retirer ma culotte afin qu'il puisse assouvir son désir, mais ...

- Ya 'iilahi ! Tu es indisposée ! Sale pute !

Cria t-il en me balançant hors de sa vue.

- Je ne le savais pas Karim !  Stp pardonne moi.

Je me mise à l'embrasser les mains, les pieds en le suppliant.

Je te désire tellement.

Il me saisit violemment la tête.

- Rendez-vous quand ta période sera terminée. Je te démontrerai Soraya. Je me viderai en toi de tout mon être, tu es mienne !

Il me dévisagea de haut en bas il avait la haine et en même temps il me désirais comme un fou.

Sa queue était toujours dressée.

Il fit un tour dans la salle d'eau et s'en alla.

Il ne m'a pas touché. J'étais soulagée, mais mon corps était à son comble d'excitation.

Ma chatte brûlait d'envie. Il en fallut de peu pour que je cours rattrapper Karim, afin de resentir ses coups de reins violents au fond de moi.

Je me retenais comme jamais.

Rachida entra.

- Ça va Soraya ?

- Oui Rachida je vais bien. J'ai réussi à l'éviter.

- Je l'ai entendu crier, j'eus peur que cette ruse ne l'arrête pas et qu'il te force à le faire.

Rachida ne savait pas que c'est moi qui était au bord de l'excitation.

À un moment j'avais oublié la ruse.

Je voulais juste qu'il me transperce avec sa queue.

Tout mon corps le désirait.

Rachida me laissa seule. Je ne tenais plus.

Je plongeai dans un bain chaud, pensant que mon excitation redescendra, mais non.

Mon vagin convulsait d'envie. Je caressais mon clitoris, puis j'introduis mes deux doigts dans mon intimité.

Mes yeux se fermèrent. Je gémissais.

- Bilal... Bilal ...

Je me voyais dans les bras de Bilal, savourant chaque orgasme que sa queue me donnait.

Mon corps se relaxa d'un coup, je venais de jouir.

D'où me venait cet amour du sexe ? Suis-je nymphomane ?

Le sexe ne m'a jamais intéressée quand j'étais plus jeune.

Même quand je voyais mes copines de la fac baiser chaque soir avec différents mecs.

Je restais dans mon coin. Il n'y avait que mes études qui m'intéressaient.

Si j'avais su que tout ce sacrifice était vain et que je me ferais dévierger par Majid, je me serais faite défoncée à chaque occasion que j'ai eu.

C'est sûrement pour ça que je suis devenu une accro du sexe.

Je venais de découvrir le vrai plaisir...

UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant