FIN PARTIE 2- Je t'ai donné tout mon coeur, toute mon âme Soraya ! Je me suis retrouvée en toi ! Je t'aime comme mon propre sang. Je souffre quand tu souffre, je me rejouis quand ton coeur est en joie. Et toi tu n'as pas hésité à nous trahir nous qui t'aimons tant...
- Assez ! Vous l'avez obligé à vous suivre ! Vous avez profité de sa vulnérabilité!
- Cette vulnérabilité c'est ton cher père qui l'y a plongé en depouillant sa famille jusqu'à conduit son père à la mort. Al'abi liruhih
La voix de Bilal était si calme. Pleine d'émotion.
Il me regardait à peine. Ça se voyait qu'il avait mal.
Tout comme Jelila.
- J'ai dit assez ! Hurla Karim.
Il vint vers moi. Qu'il me dégoûtait !
Mon sang bouillait comme un volcan.
- Viens avec moi Soraya. Notre enfant en a trop souffert.
- Alors c'est pour l'enfant que tu es là, pas pour moi ?
Ces beaux yeux verts n'osaient plus me regarder.
- Je ne t'ai pas trahi Soraya. Je ne vous ai pas trahi. Aller viens stp.
- Personne n'ira nul part !
Majid braquait une arme sur Bilal.
- Non ! Hurla Jelila.
Bilal la prit dans ses bras.
- Père on avait dit qu'on les ferait enfermer. Stp appelons la police et allons nous en.
Mon coeur faillit ceder. Qu'avais-je fais !
J'allais regarder Majid en finir avec Bilal et jelila sous mes yeux.
- Ces miséreux sont nos ennemis! Tout comme cette sorcière a qui tu as livrer notre famille !
Sa voix sonnait comme celle du Shaitan en personne.
Majid était méconnaissable.
- Soraya stp allon nous en. Notre enfant ne mérite pas de vivre ça.
Karim continiait de me supplier.
- Je n'irai nul part Karim. Cet enfant n'est pas le nôtre, c'est Mon enfant. Je t'ai fait confiance comme une idiote, je me suis livrée à toi corps et âme, m'éloignant du chemin qu'Allah avait tracé pour moi. Celui d'être heureuse avec la famille qu'il m'a offerte. Un homme aimant doux, une soeur loyale, et une mère (Rachida) qui me porte dans son coeur. Je ne pourrai jamais être heureuse avec un homme qui ne m'aime pas. Tu m'as démontré à quel point je suis une imbécile. J'ai trahi ma famille, la mémoire de mon père pour suivre mes envies alors que toi tu n'as pas hésité à me livrer. Ceux que ton père appelle ses ennemis sont ma famille. Alors je suis ton ennemi Karim...
- Pourquoi Soraya... Pourquoi tu complique toujours tout ...
Dit Karim. Il se leva d'un coup et me saisit de force par le bras.
- Ne la traite pas ainsi ! Elle porte ton enfant !
Oh Bilal.
Je noublierai jamais ce regard qu'il m'adressa quand nos yeux se croisèrent à ce moment précis.
Karim continuait de me traîner. Il s'en foutait.
La douleur que je ressentait était plus intense que celle que je ressenti quand mon père s'en est allé.
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UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRES
Художественная прозаTout commença le jour où Soraya aperçu Jelila en train d'embrasser un autre homme que Majid, leur époux, dans les ruelles de l'émirat ...