allah la yursil lana sihamah (Que Dieu ne nous envoie pas ses flèches)

3.6K 362 2
                                    


Si l'on m'avait dit,quand j'entrais dans cette maison, que j'allais encourager la fille de ma coepouse à fuir le mariage, que j'allais baiser avec mon beau fils et que j'allais tromper mon mari, je ne l'aurai jamais cru.

Tant d'événements en si peu de temps.

Mais au fond de moi j'en avais besoin.

Je revenais d'une chaude partie de jambes en l'air avec l'un de mes clients.

Rachida était ravie de me voir. Elle disait même que les clients m’adoraient.

Je lui demandai comment fait elle pour garder cet endroit aussi secret.

Elle me répondit qu'elle avait le soutien des grands, qui sont eux même des clients.

Bizarrement je n'ai pas encore croiser des hommes d'ici.

Une chance ! J'imagine pas la gêne.

Il faisait beau. Quand suis rentrée je ne voyais pas Jelila.

Je la cherchais partout mais je ne la voyais pas.

L'inquiétude monta.

- Tu cherche ta copine ?

Encore Karim. Il ne faisait que me poursuivre partout.

La nuit dernière, il s'est même introduit dans ma chambre.

Je l'ai repoussé de toutes mes forces.

Il me répugnait. Et c'était une bonne vengeance de le voir me désirer en vain.

Je l'ignorais. Il me rattrapa  par le bras.

- T'es à moi Soraya.

- Va t'occuper de ton épouse Karim, je te le dirai pas deux fois de plus : je suis la femme de ton père.

Je retirai ma main et m'en alla.

Jelila arrivait enfin, elle était accompagnée de Majid.

Elle semblait si triste.

Je les regardait toute inquiète.

Jelila le voyait dans mes yeux. Elle me fit signe de la rejoindre.

- Alors où étiez-vous ?

- Majid est rentré plutôt, il te demanda alors j'ai inventé un malaise et il m'a accompagné chez le médecin.

- Oh Jelila ! Tu m'est vraiment chère.

- C'est rien tu es comme ma sœur Soraya.

- En parlant de sœur, tu n'as pas de frère et soeur Jelila ?

Elle tourna le visage. Je me sentais si triste de la voir ainsi.

- Ne te sens pas obligé de répondre.

- Non t'inquiète pas. Juste de vieux souvenirs qui remontent. J'ai un frère il s'appelle Bilal. Depuis la mort de mes parents il est allé au Liban travailler.

- Désolé ça doit être dure d'être séparé de lui.

- Et toi ta sœur,Aïcha c'est ça ?

- Oui elle s'appelle Aïcha. On était très proches quand on était jeunes. Mais depuis qu'on est mariées on ne se voient plus.

- Elle c'est la parfaite épouse !

On riait après cette phrase.

                         -------------

Encore mon tour de cuisine.

Majid avait ordonné à Hania de nous assister pendant qu'on fait la cuisine.

UNE CO-EPOUSE PAS COMME LES AUTRESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant