Rival 5~ Mercredi

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Mercredi

En arrivant ce matin au collège, je vu ces bons vieux policiers​ qui interrogeaient les étudiants.

L'officier Pixis me remarqua et vint me voir.

-Bien le bonjour mon garçon !
-Bonjour.
-Ça fait quand même trois fois qu'on se revoit en l'espace de quelques semaines, on dirait qu'il se passe des choses étranges ici... D'ailleurs, as tu entendu des bruits suspects hier soir ?
-Non, pourquoi ?
-Une élève s'est faite assassinée, une prof l'a découverte inanimée il y a une demie heure du coup mes hommes sont en train de regarder la scène de crime.
-Ah, encore...
-Oui malheureusement...

Il soupire et prend une bouteille attachée à sa ceinture puis la bois.

-Tu en veux, mon garçon ?
-Qu'est-ce que c'est ?
-C'est...
-Chef !

Un autre officier court jusqu'à nous et reprend son souffle. Il relève sa tête et dès qu'il remarqua la bouteille, il fronça les sourcils et gronda son chef sur le fait qu'il est encore en service.

-Pourtant, ça m'aide à être sérieux !
-Chef !
-Bref, vous avez découvert quelque chose ?
-Oui, on a pas trouvé d'empreinte sur cadavre mais le tueur a laissé son arme, un scalpel pour être précis, on l'a analysé et les empreintes correspondent à celles de l'infirmière de cette école.

On dirait qu'il a déjà oublié l'histoire de la bouteille.

-Saperlipopette ! Est​ elle là ?
-Oui, elle est arrivée il y a une heure.

M. Pixis semble devenir sérieux d'un coup.

-Arrêtez-la sur le champ !

La tension est installée. Tout le monde semble avoir entendu la phrase mais pas le reste de la conversation car les filles commencent à trembler de peur qu'on les accuse du meurtre.

Senpai qui était resté en retrait m'approcha.

-Tu étais au courant ?
-Non, j'ai juste entendu leur discution, il paraît que c'était l'infirmière.
-Non, c'est vrai ?
-Hum.
-C'est terrifiant, tu imagines si c'était nous qu'elle attaquait ? Je ne pourrai plus jamais te parler !

Mes joues prirent une teinte rosées. Il ne faut pas me dire des choses comme ça senpai sinon je vais... je...
Mais quand même, il a clairement dit qu'il serait triste dans une vie où je n'existe pas, ça veut dire qu'il ne peut pas vivre sans moi aussi !

Quelques minutes plus tard, les policiers ramenèrent l'infirmière devant Pixis qui dit :

-Cristia Lenz, je vous arrête pour le meurtre d'Ymir.
-Je suis innocente ! C'est un coup monté !
-Nous en discuterons au commissariat voulez vous ?
-Mais non, je vous dis que c'est pas moi !

Elle se débattait tandis que les lycéens se calmait.
Ils étaient tous soulagés. Surtout les filles, certaines car ce n'était pas elles le coupable et d'autres qui étaient contentes que se soit Mme Lenz car elles étaient jalouses...

Les profs nous rassemblèrent et nous emmenèrent dans nos classes respectives.

On nous expliqua plus tard que l'infirmière connaissait déjà Ymir et l'avaient sûrement tué car elle lui faisait des avances et l'embêtait au point où ça en devenait de l'harcèlement. On appris aussi qu'elle était allée jusqu'à changer de nom, elle s'appelait en réalité Historia Reiss. La délinquante s'était fait tuer atrocement - 48 coups de couteau il me semble - avec précision, ce qui contrastait avec la personnalité maladroite d'Historia même s'il elle revenait avec le fait qu'elle ai oublié de reprendre le scalpel.

Quelle coïncidence quand même.

En vérité, ça en arrangeait plus​ d'un qu'elle soit morte car personne ne serait plus intimidé et elle ne fera plus tâche à la réputation de l'académie.

Le soir, j'attendu senpai et le suivi discrètement jusqu'à chez lui. Une fois en sécurité chez lui, je rentra chez moi.

You are my Senpai... [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant