Bad life but good love

Chapitre 21

3 mois plus tard...

Je suis assises dans le canapé, je regarde un dessin animé avec Lucas. Je n'arrive pas à suivre l'histoire, je suis perdue dans mes pensées...

Flashback de cette nuit là...

« Mike : Ne fais pas ça ! Je sais que c'est dur et je ne peux même pas imaginer ce que tu dois ressentir mais je peux t'aider alors s'il te plaît, ne fais pas ça ! me supplia-t-il.

Moi : J'ai tout perdu ! Je n'ai plus de famille, rien ne pourra m'empêcher de le faire ! »

...Fin du Flashback.

Jane me ramène à la réalité en m'appelant tout doucement :

« Jane : Ma puce ?Aria ?

Moi : Euh oui quoi ? Désolé j'étais dans mes pensées.

Jane : Ce n'est rien, me répondit-elle avec son magnifique sourire. Viens là deux minutes. »

Je me lève et va la rejoindre dans la cuisine.

« Moi : Qu'est ce qu'il y a ? lui demandais-je en affichant le plus grand sourire que je puisse faire.

Jane : Ça te dit qu'on aille faire un tour entre filles ? On pourrait aller faire les magasins, manger au restaurant et pourquoi pas finir avec une séance de cinéma qu'en penses-tu ?

Moi : Oui, pourquoi pas, c'est une bonne idée.

Jane : Parfait ! Je vais prévenir Mike, ils passeront une journée entre "hommes" avec Lucas, me dit-elle d'un air amusé, ce qui me fit rire.  »

Je partit donc me préparer pour notre journée entre filles. Comme toujours je suis habillée tout en noir. Même si ça fait maintenant plusieurs mois, je ne me suis toujours pas remise... Mike, Jane et Lucas font tout leur possible pour me changer les idées, me rendre le sourire, me donner l'impression que je fais partit de la famille. La famille... Je n'en avais plus... Mais Mike m'a trouvé et Jane et lui m'ont adoptés et ont depuis tout fait pour moi comme si j'étais leur propre fille. Sans eux, je ne serais certainement plus de ce monde aujourd'hui.

Flashback de cette nuit là...

J'observe au loin les deux vigiles gardant l'entrée de la tour Montparnasse, il faut que j'arrive à rentrer sans qu'ils me voient, sinon, je ne pourrais pas en finir.
Ça fait une semaine qu'ils ne sont plus là, une semaine qu'ils sont morts, une semaine que je suis seule... Je ne veux pas vivre dans ce monde sans eux, je ne peux pas.
Les deux vigiles quittent l'entrée précipitamment pour partir à la poursuite d'un homme ayant volé je ne sais quoi. Cet homme ne le sais pas mais il m'a rendu un grand service. J'en profite donc pour rentrer dans la tour et monter en vitesse dans l'ascenseur avant qu'ils ne reviennent. Je monte jusqu'au dernier étage qui est à l'air libre, donnant une vue panoramique sur Paris. De grandes vitres sont disposées pour empêcher les gens de tomber et de s'approcher du bord. Il n'y a personne d'autre, c'est parfait ! Je m'avance vers l'une des vitres et sors le marteau que j'avais cacher dans ma poche. Je parvins à détruire la vitre en seulement quelques coups. Je lâche la marteau et m'approche du bord, je regarde le sol se trouvant 210 mètres plus bas. Je n'ai aucune chance de m'en sortir après une chute pareil et c'est exactement ce que je veux. Avant de sauter, je regarde le paysage que j'ai devant les yeux. Tout est illuminé et c'est vraiment magnifique. Après quelques minutes à contempler la vue, je me reconcentre sur le vide immense se trouvant devant moi...c'est le moment. J'allais sauter quand j'entendis du bruit derrière moi.

« ? : Lucas attend nous ! »

Je me retourne et vis une famille. Ils semblaient heureux, unis. Moi je n'avais plus ça et je ne l'aurais plus jamais... Lorsque je les regarda de nouveau, ils étaient entrain de me fixer, l'homme sembla réfléchir et finit par me regarder complètement paniquer. Ses yeux font des allés-retours entre moi, la vitre brisée et le vide.

« L'homme : Jane ! C'est elle, la jeune fille qui a disparu suite à la mort de sa famille ! »

Oh non ! J'avais oublié que l'hôpital avait prévenu la police de ma "disparition" et que les policiers avait fait passer une annonce.

« L'homme : D'accord, écoute moi jeune fille, éloigne toi de ce bord, viens par là s'il te plaît, me dit-il en s'avançant doucement vers moi.

Moi : Non ne vous approchez pas !

L'homme : D'accord d'accord. Calme-toi !

Moi : Non ! Je n'ai plus rien à perdre ! hurlais-je en me tournant vers l'immense vide se trouvant devant moi.

Mike : Ne fais pas ça ! Je sais que c'est dur et je ne peux même pas imaginer ce que tu dois ressentir mais je peux t'aider alors s'il te plaît, ne fais pas ça ! me supplia-t-il.

Moi : J'ai tout perdu ! Je n'ai plus de famille, rien ne pourra m'empêcher de le faire ! »

...Fin du Flashback.