Chapitre 10

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Je savais exactement de qui il s'agissait, ça ne pouvait être que lui.

«Garret : Bonjour Madame, excusez moi de vous déranger est-ce que Aria est ici ? Elle ne décroche pas quand je l'appel, je suppose qu'elle n'a plus de batterie mais je m'inquiétais alors je me suis permis de passer.»

Je regarde aussitôt mon téléphone et je vois que j'ai 47 appels manqués de Garret et une quinzaine de messages, il est toujours dans l'excès lui c'est un truc de ouf !

« Ma Mère : Pas de soucis ne t'en fais pas, tu peux aller la voir elle est dans sa chambre.»

Oh non ! Je ne veux pas le voir, je ne veux pas lui parler, pas tout de suite. Je mis alors à exécution la seule idée qu'il me passa par la tête...m'enfuir. Il fallait que je parte ; j'attrapa en vitesse ma veste, ouvrit ma fenêtre et descendit le long de la gouttière en veillant à ne pas glisser, parce qu'avec une chute du deuxième étage je me retrouve au moins avec une cheville cassée. Il fallait tout de même que je me dépêche pour ne pas que Garret me voit. Je finit par toucher le sol en un seul morceau et je me mis à courir sans vraiment savoir où aller. Je courrais dans toutes les directions, je ne regardais absolument pas quel chemin je prenais ou quoi que ce soit.

Après une demi heure de course, je finis par m'arrêter. J'étais épuisé ! Après avoir repris mon souffle, je regardais aux alentours pour voir un peu où j'avais atterri. Je ne reconnaissais rien, en plus de cela la nuit était tombée, je commençais à paniquer. Mais qu'est ce qu'il m'avait pris de m'enfuir comme ça ? Pourquoi je n'ai pas réfléchi avant d'agir ? J'aurais dû me conduire en personne responsable et affronter Garret, ça m'aurait évité de me retrouver dans ce trou paumé. C'est alors que je me souvenu que j'avais mis mon téléphone dans la poche de mon manteau avant de partir ! Je n'ai plus qu'à mettre le GPS et c'est réglé. J'étais entrain de mettre en route le GPS lorsque je fus interpellé par deux hommes.

«Premier homme : Bonjour mademoiselle, on peut vous aider ? »

Ils n'ont pas l'air très nets ces deux là, il faut que je parte et vite !

«Moi : Non merci, j'étais sur le point de partir. »

Je commença à partir mais le deuxième homme me barra la route.

« Deuxième homme : Pourquoi pars-tu si vite ? Tu viens à peine d'arriver.

Le premier : C'est vrai ça, tu ne veux pas t'amuser un peu avec nous, dit-il en m'attrapant par le poignet.

Moi : Non laisser moi tranquille ! »

J'essaya de me dégager de leur emprise, mais seule contre deux hommes beaucoup plus grand, je n'avais aucunes chances. Je me mit alors à crier à l'aide, mais l'un d'entre eux me força à me taire en mettant sa main devant ma bouche. Il me dit alors :

« L'homme : Chut ! Ca ne sert à rien de crier, ne t'en fais pas ça ne sera pas long. »

Ce dernier essaya alors d'enlever ma veste, je me débattue de toutes mes forces lorsque je le sentis soudain tirer en arrière par une force extérieur. Il me lâcha presque immédiatement et je le vis se prendre un énorme coup de poing en plein visage. Le deuxième voulu intervenir mais il se prit à son tour un coup en pleine face. Je tomba contre le mur, complètement terrorisée et j'observa la scène avec angoisse, en espérant que tout cela se finisse bien. Les hommes se relevèrent chacun leur tour et s'attaquèrent à mon mystérieux sauveur. Les deux hommes se prirent une sacrée raclée et finirent par s'enfuir en courant. Je n'avais toujours pas vu le visage du jeune homme m'ayant sauvé. J'allais le remercier lorsqu'il se retourna vers moi et me cria :

« Inconnu : Espèce d'idiote ! Je peux savoir ce qu'il t'a pris ?!»

C'est pas vrai, mais qu'est ce qu'il fait ici ?...

Bad life but good loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant