Chapitre 9

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Je m'étais à mon tour rendu en salle de classe. J'étais assise au dernier rang et il faut dire que je n'entendais même pas ce que le prof était entrain de dire, j'étais encore toute retourné de ce qu'il venait de ce passer avec Garret. Je n'ai pas rêver au moins ? Il allait bien m'embrasser non ? Ou alors il ne s'était pas rendu compte que nous étions aussi proches ? Argh ! Tout cela est tellement confus, je ne sais plus quoi penser. Je passa le reste de la journée à réfléchir et à me remémorer les événements de ce matin. J'essayais de comprendre ce qu'il s'était passé mais je n'y parvenais pas... Je n'avais pas recroiser Garret de la journée et ce n'était pas plus mal.

Une fois la journée finit, je rassembla mes affaires et sortit du lycée. Je m'apprêtais à partir en direction de chez moi lorsque mon regard se posa sur Garret. Il était assis sur un banc à côté d'une des populaires de notre bahut, et ils étaient tout les deux entrain de rigoler. Un sentiment monstrueux s'empara alors de moi... la jalousie. Je regardais Garret et l'autre pouf avec un regard noir. Lorsqu'il m'aperçu, il compris vite à la manière dont je le regardais que j'étais énervée. Je ne pouvais pas observer ce spectacle plus longtemps, je tourna les talons et partit d'un pas rapide en direction de chez moi. J'entendais Garret crier mon nom au loin mais je m'en foutais, je ne voulais pas lui parler, pas maintenant. Vu le monde qu'il y avait, il ne parvint pas à me rattraper.

Arrivé chez moi, je monta directement dans ma chambre en claquant la porte, et m'allongea sur mon lit. Qu'est ce qu'il m'a pris de réagir comme ça ? Pourquoi ça m'avait autant énervé de voir Garret avec une autre fille ? J'étais complètement perdus, je ne savais plus quoi faire, quoi dire ou quoi penser...

Je regardais le plafond, toujours allongé dans mon lit. Ma colère s'était un peu dissipé, laissant un peu de place pour la tristesse. On toqua doucement à ma porte, et lorsque cette dernière s'ouvrit, je vis apparaître le visage souriant de ma mère, ce qui me fit sourire à mon tour. Ma mère et moi sommes extrêmement proches, on se raconte quasiment tout ! Elle avait bien compris, en me voyant monter comme une furie dans ma chambre, que quelque chose n'allait pas. Elle s'assit sur mon lit et me demanda :

«Maman : Qu'est ce qu'il s'est passé ma puce ?

Moi: Rien, c'est rien.

Maman : Ton nez s'allonge Pinocchio, tu ne veux pas m'en parler ?

Moi : Non, pas pour l'instant.

Maman : D'accord, quand tu auras envie de m'en parler tu viendras d'accord ?

Moi : D'accord.» 

Je l'as pris dans mes bras et elle repartit dans le salon. Pour m'occuper, je décida de lire un livre.

Cela faisait maintenant une bonne demi heure que j'avais commencé mon livre lorsque j'entendit frapper à la porte d'entrée. Ma mère(je suppose) ouvrit la porte, et j'écoutait pour savoir qui ça pouvait bien être. Je compris dès la première phrase de qui il s'agissait...

Bad life but good loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant