Épilogue

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Non, vous ne rêvez pas ! Vous avez bien lu ! 

30 Décembre 2014

- Merci beaucoup, souris-je au livreur en lui donnant l'argent.

Le jeune homme hocha la tête en empochant la monnaie et me flasha un rapide "au revoir" avant que je ne referme la porte.

Je me dirigeais vers la cuisine et déposais les plusieurs sacs en plastique sur le comptoir. Je déballais les différents plats enfermés dans des barquettes et jetais un coup d’œil à la fenêtre et souris en voyant les flocons de neiges virevolter derrière la vitre.

Il avait commencé à neiger en début d'après-midi et les trottoirs étaient déjà recouverts d'une fin manteau blanc. Hyde Park était également dissimulé sous la neige et j'avais pris plusieurs photo de l'étendue naturelle complètement blanche. Les rues étaient vides mis à part quelques enfants qui faisaient des batailles de boules de neige. Je m'en étais reçues deux en remontant chez moi il y a quelques heures.

Je baissais les yeux vers ma montre, 18h30, il vaudrait mieux que je me dépêche de mettre les plats du traiteur à chauffer avant que ma famille n'arrive. Je transférais les aliments dans des plats en céramique blanche et les mis au four avant de régler le minuteur. Je quittais la cuisine et me stoppais devant le salon, les mains sur les hanches, un sourire fier étirant mes lèvres.

Les murs étaient blanc crème et le canapé d'un beige sombre. Une ancienne bibliothèque que j'avais ramené de chez mes parents trônait dans le coin et donnait un petit côté vieillot à l'ensemble. Il manquait bien évidement, une télé mais je ne m'inquiétais pas trop pour ça. Je finirais bien par en acheter une. La table basse en verre se trouvait au beau milieu d'un immense tapis acajou et dessus étaient disposés sept coupes de champagne et une bouteille de champagne.

Je n'avais plus qu'à attendre qu'ils arrivent. Je me laissais tomber sur le canapé et repliais mes jambes contre ma poitrine. Je jouais quelques secondes avec les longues manches de mon pull bordeaux et laissais mon regard s'attarder sur les motifs de mon jean. Plusieurs arabesques d'un bleu nuit le décoraient entièrement. Il ne faisait pas froid mais j'étais très frileuse et malgré mon pull, je frissonnais légèrement.

 Je coinçais une mèche brune derrière mon oreille et remontais la manche gauche de mon pull, observant la peau pâle de mon poignet sous laquelle couraient des veines bleutées. Je fixais les cicatrices blanches qu s'entrecroisaient dessus et le papillon noir tatoué au milieu d'elles.

Niall...il était sûrement aux États-Unis à l'heure qu'il est.

Je n'eus pas le temps d'approfondir mes pensées car la sonnette retentit dans l'appartement. Je rabaissais ma manche et me levais rapidement pour ouvrir la porte sans regarder par le judas, sachant parfaitement de qui il s'agissait.

Mon sourire s’agrandit quand Jesse et Kevin apparurent devant moi tout sourire. Je jetais un coup d’œil rapide à leurs mains entrelacées et n'eus même pas le temps de cligner des yeux que deux bras chaud m’engouffrèrent dans une étreinte chaleureuse.

- Ça me fait plaisir de te voir, s'exclama Jesse en s'écartant de moi.

Kevin m'infligea le même traitement que son petit ami.

- Ça me fait plaisir aussi, souris-je, entrez.

Je m'écartais tandis qu'ils pénétraient dans mon appartement. Ils ôtèrent leurs chaussures et leurs manteaux couverts de neige fondue et s'avancèrent dans le salon. Ils laissèrent leur yeux errer sur la pièce avant de se tourner vers moi.

LettersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant