Chapitre vingt neuf: Le choix

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Je ne sais pas quoi faire, quoi choisir... la vie dans la souffrance ou la mort. J'ai 16 ans et je dois décider d'une chose pareil... Seule je n'arriverais pas à faire ce choix c'est certain.

***

Je suis sortie de l'hôpital, il y 2 jours. Je suis devant la porte de cette grande villa que je connais si bien. 10 minutes que j'hésite à sonner. Le portail s'ouvre devant moi sans que j'ai sonné, je m'avance dans l'immense jardin. J'atteints la porte. Je sais que le majordome est derrière la porte à m'observer. J'hoche la tête pour lui dire d'ouvrir. Je passe la porte je lui demande de me conduire dans la chambre de Matt. Je le suis à la trace. Devant sa porte, je suis encore hésitante. Le majordome est repartit à ses occupations. Je suis seule dans ce couloir. Je me décide à ouvrir la porte: il est là allongé sur le ventre, des écouteurs dans les oreilles. Il ne me voit pas et ne m'entend pas. Je m'approche du lit doucement. A lui aussi je vais lui faire du mal. Il va souffrir, mais c'est impossible de faire autrement. Je retourne vers la porte et la ferme à double tours. Je retourne près du lit.

Je commence à monter sur le lit pour m'allonger à plat ventre sur le dos de Matt. Il retire ses écouteurs et sa respiration se fait un peu plus forte. Il se retourne pour me faire face, mais je ne suis pas prête à affronter son regard ; pas encore, c'est trop tôt. Je coince ma tête dans son coup et l'encercle de mes bras. Il me rend mon étreinte, il ne dit rien, sa respiration s'est calmée. Nous restons dans cette position longtemps. Je ne veux plus bouger, je veux rester dans ses bras et respirer son odeur.

« Tu peux rester là autant que tu veux. Je suis heureux que tu sois avec moi, dans mes bras. Si tu ne veux pas parler, je comprends. Détends-toi, il ne peux rien t'arriver avec moi. »

C'est ce que me dit Matt ; mais ce qu'il ne sait pas, c'est que c'est lui que j'ai choisi pour m'aider à faire mon choix. Je vais être obligé de parler à un moment ou à un autre ; mais pas maintenant. Mes larmes sont de retours, je les laissent couler sur mes joues et dans le coup de Matt.

Il nous retourne et je me retrouve sous lui. Il me regarde et dans ses yeux, j'y vois de la peur. Il essuie mes larmes et pose ses lèvres contre les miennes. Nous nous embrassons avec une fougue que je ne connaissais pas avant lui.

Je ne peux pas le laisser aller plus loin, il faut qu'il soit au courant d'abord. Je sens ses bisous descendre dans mon cou.

« Matt ? »

Il relève la tête et scrute mon visage, si je veux parler c'est maintenant.

« Il faut que je te dise un truc, mais pour ça il faut que tu me promettes de me laisser parler et de ne pas m'interrompre. Il hoche la tête et je me lance. Les médecins m'ont diagnostiqués un ...Allé je peux le faire, il faut que ça sorte. Un cancer des poumons. Il devient blanc et ses yeux sont tous ronds mais il ne dit rien. Mon médecin m'a expliqué que j'étais pratiquement en phase terminale. Des larmes commencent à couler sur ses joues. Il m'a aussi expliqué que je pouvais me faire opérer, pour enlever le cancer. Un faible sourire apparaît. Mais il y a plusieurs problèmes à cette solution. Le sourire s'évanouit. Le premier c'est que ce genre d'opération ne possède que 60% de taux de réussite c'est-à-dire que je peux mourir pendant l'opération ou ne pas me réveiller. Et si je survis à l'opération, je serai très faible et il y aura une très longue période de remise sur pieds où je vais devoir rester à l'hôpital et où je serai très vulnérable à n'importe quelle maladie. Mais après cette phase, je serai obligé d'aller régulièrement à l'hôpital pour vérifier que le cancer n'est pas réapparu. De plus les médecins ne savent pas comment mon corps réagira aux maladies. Là encore il y a une chance que je ne survive pas. Il ne dis rien mais ses larmes continuent à couler. Mon docteur m'a demandé de faire un choix. A 16 ans, il me demande de choisir entre rester parmi vous mais avec un très gros risque de succomber aux maladies et d'être très faible ou bien ne pas me faire opérer où là j'aurai environ 1 mois à vivre mais je pourrai faire ce que je veux dans la limite du raisonnable. Personne à part le personnel soignant, toi et moi n'est au courant de ma maladie, pas même mes parents. Je sais que dans n'importe quelle option vous c'est-à-dire mes amis et ma famille, allez souffrir ; j'ai essayé de me mettre à votre place pour faire ce choix mais je n'y arrive pas. Je dois donner une réponse dimanche à mon médecin. Et je n'arrive pas à choisir toute seule, accepterai-tu de m'aider. »

J'ai finis ma tirade, je pleur encore et Matt aussi. Il n'a encore rien dit mais je ne le presse pas. Je suis prête à attendre. C'est une question difficile. Le silence règne dans la chambre. Il a réussi à se calmer, et il sèche mes larmes.

Il presse ses lèvres contre les miennes et met tout ses sentiments dans ce baiser. Je passe mes mains dans ses cheveux et les titillent. Il continue ce qu'il faisait avant que je ne l'arrête. Ses lèvres humides sont dans mon coup, il mordille, suce ma peau et ses mains sont sur mon bassin. Je descends mes mains au niveau du bas de son T-shirt et le soulève pour lui enlever ; il stoppe ses baisers le temps que je le retire complètement. Son torse nu devant moi me donne envie de le coller encore plus à moi. Je l'attire vers moi mais il m'arrête dans ma main d'œuvre. Il va trouver l'ouverture de mon chemisier et tire dessus. Je suis désormais en soutien-gorge sous le torse de Matt qui lui m'embrasse partout où il a accès. J'entoure mes jambes autour de sa taille et le tire à moi. Ses mains me caressent et me titillent juste au-dessus de ma ceinture. Mes mains à moi sont dans sa tignasse noir. Nous continuons ce petit jeu un certain temps. Après quelques suçons ici et là sur nos deux corps, Matt se basculent sur le lit et me tire sur son torse juste pour me faire un câlin. Je profite de ce moment de calme encore entre nous. Ma tête sur son épaule, ma main sur son torse, je fais des petits cercles sur lui. Et continue quand il prend la parole :

« C'est un choix difficile à faire mais je vais t'aider à le faire. Je ne te connais pas depuis longtemps mais je suis heureux de t'avoir rencontré ; je suis tombé amoureux de toi et je ne veux pas que tu souffres, du moins le moins possible. Ma souffrance à moi et aux autres passent en second plan, du moins c'est comme ça que je le vois même si ça signifie que tu ne seras plus parmi nous dans un mois. Je t'ai donné mon avis après tu en fais ce que tu veux. Mais sache que je t'aime et que je continuerai à t'aimer quel que soit ton choix final.»

J'ai bien écouté ce qu'il vient de me dire et j'arrives pas à exprimer la reconnaissance que j'ai envers lui de m'avoir dit ça ! Je ferme les yeux et me dis que je vais appeler mon médecin à la fin de ce petit somme.

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Un nouveau chapitre. Qui annonce la fin de cette histoire.

Que pensez vous des aveux de notre héroïne ?

De la réponse de notre vaillant motard ?

De la petite partie de silence entre les aveux et la réponse ?

Des bisous

Une nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant