Une nouvelle vie

Chapitre six : Découvertes surprenantes -->Partie 1

J'avais raison, je vois même ses traces de pneus. Mais comment ne s'est-elle pas rendu compte qu'elle quittait le terrain.

Point de vue d'Eloïse:

Ça doit faire au moins vingt minutes que je roule dans cette foutue forêt. Ca y est ! Je crois avoir trouvé la sortie... quoi que... J'ai parlé beaucoup trop vite, je me retrouve en face d'un grillage qui protège un immense terrain vert avec quelques arbres et buissons mais vraiment beaucoup d'herbe. Je crois apercevoir une sorte de maison au fond du jardin, mais je suis trop loin pour le dire.

Bon je fais quoi moi maintenant ? Essayer de trouver l'entrée de cette propriété pour demander de l'aide, me parer être une bonne idée.

Le grillage a l'air de former un cercle, je vais partir à gauche et tourner autour jusqu'à ce que je trouve l'entrée, en espérant qu'elle se trouve pas trop loin.

Et bah putain c'est une sacrée propriété ça, je viens enfin de trouver le portail qui se trouvait être à cinquante mètres à droite de la sortie de la forêt. Ouah la journée commence à m'énerver sérieusement, je suis fatiguée et j'aimerai juste rentrer chez moi.

Je me gare et je vais sonner. Une voix sort du mur et me dit:
«Que puis-je faire pour vous ?

- J'aurais besoin de votre aide, je me suis perdue.

- Euh oui... Attendez deux minutes, je vous ouvre.

- Est-ce que je peux rentrer ma moto s'il vous plaît ?Clairement je n'ai pas envie de pousser jusqu'à la porte.

- Oui bien sûr.

- Merci.»

La portail s'ouvre, j'enfourche ma moto et roule jusqu'au porche de la maison...

Euh pardon, villa !!! Non mais je rêve, cette baraque est immense, on dirait une villa à l'américaine, c'est assez hallucinant.

Point de vu de omniscient :

« Madame, vous avez de la visite. Dis la voix qui sortait du mur un peu plus tôt.
- Qui donc ? répond la propriétaire de la villa.

- Une jeune fille qui s'est perdue, elle a demandé de l'aide.

- Oh, intéressant. Faites la entrer dès qu'elle sera là. 

- Elle est là, et vient de se garer devant la villa.

- "Se garer" vous dites ? interloquée la dame attend patiemment que la jeune fille entre.

- Oui Madame, en moto.»

Dehors la jeune fille se gare, retire son casque et monte les marches du perron. Elle sonne et le vieux monsieur lui ouvre la porte. Juste avant de sonner Eloïse était en pleine admiration devant autant de richesse mais ce qu'elle ne sait pas c'est que l'extérieur ne reflète pas un dixième de la richesse intérieur.

«Bonjour mademoiselle, bienvenue, je suis le majordome de la famille Thomson. Entrez je vous prie. Se présente le vieux monsieur.

- Bonjour, merci beaucoup pour votre accueil mais je ne veux pas déranger, juste demander mon chemin. Eloïse semble un peu gênée. 

- Vous ne dérangez pas du tout, entrez. crie madame Thomson qui avance dans le couloir. Bonjour, je suis madame Thomson, la propriétaire de cette demeure.

-Venez vous installer dans le salon, vous serez plus à l'aise pour discuter. Veuillez me suivre s'il vous plaît. Quel sauveur ce majordome»

Madame était déjà partie dans le salon, il l'accompagne donc la jeune fille dans le salon et les laisse seules.

Point de vue d'Eloïse:

J'entre dans la demeure, premièrement ils ont un majordome ! J'ai toujours rêvé d'en avoir un. Deuxièmement, le couloir est magnifique, il est blanc grisé avec des paillettes ! Je suis donc le majordome dans le salon qui lui est immense, plus grand que ma cuisine, il y a trois canapés, deux fauteuils et une table basse en verre avec des médailles entre les deux parois de verre, je me demande à qui peuvent-elles bien appartenir. Il y a une cheminée en marbre et un portrait de famille au-dessus, je constate donc qu'ils ont un fils, en plus le petit garçon me dit vaguement quelque chose, comme si je l'avais déjà vu, mais c'est impossible.

Madame Thomson me dit de m'installer et me demande si je veux boire ou manger quelque chose. Je lui réponds simplement que je suis un peu pressée. Elle s'assied donc dans un fauteuil en face du mien. Eh il est trop confortable le truc où je suis assise, j'en veux un chez moi. Tu n'en as pas les moyens. Merci de gâcher mon enthousiasme, conscience. Bon, il faut que je me lance pour pouvoir rentrer au terrain rapidement.

«Si je suis là c'est parce que je me suis perdue et que vous êtes là première personne qui pourrait m'aider. Je viens du terrain de cross d'à côté et j'en suis sortie par je ne sais quel moyen. Pourriez-vous soit me prêter un téléphone pour que j'appelle quelqu'un qui puisse me chercher ou bien tout simplement m'indiquer mon chemin s'il vous plaît ? »

Elle ne dit rien mais merde elle est pas très polie cette femme. A mon grand étonnement, elle sort son téléphone mobile, bon pas polie mais moderne c'est déjà ça. Elle compose un numéro, attend quelques secondes et raccroche directement. Mais merde sait elle que je suis encore là ? Elle se lève et va vers le couloir, ouvre la porte d'entrée ; tiens elle n'a pas demandé au majordome de le faire ? J'attends impatiemment dans ce salon beaucoup trop riche pour moi et enfin j'entends des pas qui viennent dans ma direction, je quitte le portrait des yeux et fais face aux nouveaux venus et...

Oh bah ça alors pour une surprise c'est une surprise !

Dites-moi que je rêve, bordel mais c'est vraiment la journée où j'hallucine un peu trop aujourd'hui. Il est là devant moi et il ressemble à l'enfant sur le portait de famille...

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J'espère qu'il n'y a pas trop de description pour vous.

Sinon vous en pensez quoi?
C'est qui le petit garçon du portrait ? Allez une petite idée, c'est facile pourtant !?

Des bisous