Chapitre XIV

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-Mais, qu'est-ce que ? Bégai-t-elle en se relevant.

Je sors alors le chiot de mon manteau et le tiens à quelques centimètres de son nez.

-Ooooooooooh... trop mignon...

Elle s'assoit et prend le chiot entre ses mains.

-D'où il sort ? Demande-t-elle.

-En rentrant, je l'ai trouvé dans un carton et j'ai eu pitié de lui... Je l'emmenerais demain matin chez le véto.

-Petit coeur... dit-elle en caressant doucement le dessus de la tête du petit chien.

Je suis presque jaloux de lui...

-Je dois peut-être aller lui acheter quelque chose à manger non ?

-Oui, mais à cette heure ci c'est sûrement fermé, affirme-t-elle.

-On va devoir faire sans jusqu'à demain...

Je prend ma soeur dans mes bras et l'amène dans sa chambre pour la coucher. Quand je reviens je suis chargé de mettre de l'eau chaude dans une petite bassine, ensuite je la pose sur la table de la cuisine. Elsa plonge alors délicatement l'animal dedans.
Une fois son bain finit je vais chercher le sèche cheveux dans la salle de bain et on le sèche avec. Il est tout content et saute partout.

-Comment on peut abandonner une petite bête comme ça...?

-Je ne sais pas... lui répondis-je.

On s'assoit tout les deux sur le canapé le temps que le chiot se calme et s'endorme. Donc au bout de 20 minutes il tombe de sommeil dans les bras d'Elsa qui est aussi sur le point de s'endormir.

-Il va peut-être falloir que je rentre dit-elle.

-Quoi ? Mais tu as vu l'heure ? Il vaut mieux que tu restes dormir ici, lui répondis-je.

-D'accord mais il faut que j'envoie un message à Raiponce pour la prévenir que je ne serai pas là ce soir.

-T'inquiète pas je m'en occuperai tout à l'heure

-D'accord merci.

En le disant elle s'avachit un peu plus dans le canapé tout en caressant le dos du chiot. Je commence à être sérieusement jaloux d'un chien, c'est triste mais je n'y peux rien...

-Tu sais que si tu continues à le caresser comme ça il ne voudra plus partir...

-Quoi ? T'es jaloux ? Me retorque-t-elle.

-Oups... grillé, dis-je malicieusement.

-Il suffisait de demander.

En disant ça elle se relève et se rapproche de moi. Non, sérieux ? Ensuite elle s'allonge sur moi, son dos contre mon torse.

-Voilà, comme ça on peut tout les deux faire des câlins au chiot, ajoute-t-elle en laissant tomber sa tête sur ma pauvre clavicule.

Je décide alors de tenter un petit rapprochement, en passant l'un de mes bras autour de ses épaules et l'autre sur son bras pour caresser doucement la tête du chiot. Elle ne bronche pas, c'est en bonne chose je crois... non ? Je pense que oui. Je ferme les yeux pour profiter un maximum de ce moment. Mais quelque chose vient me caresser l'avant bras. Je re ouvre les yeux pour voir de quoi il s'agit, et constate que c'est Elsa, elle a enlevé une de ses mains du dos de l'animal et l'a posé sur mon bras. Apparemment, ma tentative de rapprochement a plutôt bien fonctionnée.

-C'est drôle, t'es aussi poilu que le chien, se moque-t-elle.

-Hé, c'est pas gentil, réplique-je irrité. Je ne suis pas aussi poilu que ça...

-Si tu le dit, répondis-t-elle en explosant de rire. De toute façon même si c'était le cas je ne le sentirais pas avec mes gants.

-Tu sais que tu peux les enlever quand tu es avec moi.

-Oui, mais j'ai peur que si la situation dérape je lui fasse mal... explique-t-elle.

-Celui-ci tu peux quand même le retirer, dis-je en prenant sa main qui était sur mon bras et en lui enlevant le plus délicatement possible son gant.

-Merci, ça fait du bien de pouvoir enfin l'enlever.

-Je te l'ai dis, avec moi tu n'as pas besoin de les garder, lui répondis-je.

Elle ne réponds pas mais au bout d'un moment je me rends compte qu'elle s'endort. J'envoie donc un message à sa cousine pour la prévenir qu'elle ne va pas rentrer ce soir. J'ai bien-sûr le droit à une requête d'explication,  puis je pose mon téléphone et la prend dans mes bras puis ne me tarde pas à m'endormir à mon tour.

L'inconnue Devient Indispensable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant