Chapitre XXVIII

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PDV Jack

Je me réveille comme tous les matins lorsque j'entends mon réveil sonner. Je déteste les lundis, mais celui-ci promets de ne pas être comme les autres, j'ai tellement hâte de revoir Elsa. J'ai pensé à elle toute la nuit, elle me rend dingue, quoi que je fasse quoi, que je vois, quoi que je dise, je pense à elle, tout me ramènes à elle. J'en deviens fou, fou amoureux d'elle. Je me prépare rapidement et prends le chemin pour aller au lycée, j'ai à peine le temps de franchir le portail qu'une touffe rousse me saute dessus et me tire par le bras.

-Oh, Jack, tu tombes bien, j'ai besoin de toi. S'il te plaît, aide-moi, je ne sais plus quoi faire, m'implore-t-elle visiblement désespérée.

-Mérida ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu as des problèmes ? m'inquiète-je.

-Oui, des très très gros problèmes, s'il te plaît aide-moi, me demande-t-elle toujours en me tirant le bras pour nous emmener dans un coin de la cour là où il y a personne.

-Bien sûr que je vais t'aider. Tu es mon amie ,explique-moi ton problème ça ne peut pas être si terrible que ça...

-Si c'est terrible, tu vois qui c'est McGuffin, Dingwall et Macintosh ?

-Euh... oui plus ou moins, pourquoi ?

-Ils sont dingues de moi ! Et dingue tout court si tu veux mon avis.

-Tout les trois ? m'étonne-je.

-Oui...

-Et alors ? Expliques.

-Et bien, ils me collent partout, ils sont tout le temps là à me suivre et tout ça. J'ai l'impression de ne plus être libre de faire quoi que ce soit. L'autre jour, je suis allée aux toilettes et quand je suis ressortie ils étaient tous les trois là à me regarder. Et ils m'ont même demandée comment ça c'était passé ! Comme si j'étais allée parler avec la Reine d'Angleterre. Je n'en peux plus, ils me suivent même jusqu'à chez moi maintenant, se plaint-elle en gesticulant ses bras dans tous les sens. Alors s'il te plaît, aide-moi à me débarrasser d'eux..

-Je veux bien mais je ne vois pas comment on va s'y prendre...

-Fais semblant d'être mon petit copain au moins devant eux pour qu'ils me laissent tranquille, me coupe-t-elle.

-Quoi ? Tu es sûr que ça va marcher ? Mais pourquoi tu n'as pas demandé à quelqu'un d'autre ? Comme Harold par exemple. Je suis sûr qu'il aurait été ravi de t'aider et ça saute aux yeux que tu l'aimes bien.

-Quoi ? Moi aimer Harold ?! Bien-sûr que non ! Il est beaucoup trop gringalet et trop intelligent pour moi. Je préfère les gars plus musclés, comme Conan par exemple. Lui, c'est un dieu vivant, il est juste à tomber.

-Conan ? Ce tas de muscles sans cervelle qui a redoublé deux fois ? M'étonnai-je.

-Oui mais lui n'a pas besoin d'être intelligent pour plaire, il est tellement beau, s'extase-t-elle.

-"Beau" n'est pas le terme que j'aurais utilisé mais si tu le dis, je te crois.

-Vite Jack, ils arrivent, m'informe-t-elle en sautillant et en regardant frénétiquement derrière moi.

-Quoi ? Maintenant ? Mais non attends, tente-je.

-Non désolée, pas le temps d'attendre, fais-le pour moi, en l'honneur de notre amitié qui dure depuis des années, essaie-t-elle.

Elle ne me laisse pas le temps de répondre et m'attrape par le col de ma veste pour me rapprocher d'elle et qu'elle puisse m'embrasser. Au début, je ne sais pas comment réagir, je ne m'y attendais pas du tout. Puis je pense à ce qu'elle m'a dit : "fais-le pour moi". Je décide donc de jouer le jeu, en espérant que personne d'autre qu'eux ne nous voit. Je vais donc placer timidement une de mes mains sur sa joue pour rendre le baiser plus réaliste. Nous finissons par nous séparer lorsque nous n'avons tous les deux plus d'air, en espérant que ça ait marcher et qu'ils soient partis. Pour le vérifier, on regarde autour de nous il n'y a aucune trace d'eux.

-Oh oui merci Jack, je t'en dois une, me dit-elle en me sautant au cou.

-Oui et bien, pour commencer lâche-moi, j'ai eu assez d'affection de ta part pour les dix prochaines années, ricane-je.

L'inconnue Devient Indispensable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant