Jade

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11:00, San Francisco

Les yeux closent je souris en repensant la nuit énergétique que je viens de passer avec lui. J'ai longtemps attendu ce moment. Ses doigts qui parcourent ma peau fiévreuse, ces lèvres dûr qui me procurent de violents frissons sur mon échine. Son..

J'entrouve mes paupières quand je sens des goûtes d'eaux tombés sur mon dos, traçant ma colone véritable jusqu'à la naissance de mes fesses. Un soupir d'aise traverse la barrière de mes lèvres.

- Réveil toi Amore mio .

Mon amour?

Je relève d'un bon sur le lit les joues légèrement rougis. Il m'a vraiment appeler mon amour?

- Répète ?

Un sourire se dessine sur le coin de ses lèvres que j'ai envie de m'emparer sauvagement mais me retient pour entendre sa réponse.

- Quoi ? Réveil toi?

Je secoue perceptiblement la tête en me pinçant les lèvres. Il sait très de quoi je parle.

- Amore Mio ? De toute façon tu ne sais pas ce que ça veut dire.

Ne sois pas si sur mon chéri.

- Non essere così sicuro tesoromio.

Il me regard étonner que je puisse lui répondre dans sa langue. Il doit sûrement se dire que j'ai fais exprès pendant ses derniers mois de faire semblant de ne rien comprendre quand il parlait au téléphone ou quand il me donné de petit surnom. Et ç'est tout à fait vrai. J'ai passé deux ans en Italie là où j'ai fait la rencontre de Luigi.

Ma rencontre avec Luigi était pour moi fascinant. Il avait tout fait pour qu'on se rencontre. Il déjouait tous les plans que je faisais pour abattre mes cibles. Et je refusais toujours de le rencontrer parce que pour moi c'était soit un pion de mon oncle -le frère de ma belle-mère- soit un connard qui voulait connaître mon identité.

Finalement j'avais accepté qu'on se rencontre car il avait volé la cargaison que je devais envoyé en silice, des lingots d'or. Il m'avait proposé un duel, si je perds j'accepte de le prendre comme mon bras droit et si je gagne il me laisse tranquille en me remettant la cargaison. Et deviné quoi?

Il avait gagné haut la main, ce connard. J'étais un peu secoué par ma défaite car j'avais jamais perdu un duel même pas face à Lisandro. Et c'est comme ça Luigi Castellino avait rejoint la mafia. Il est devenu mon bras droit ainsi que mon rivale.

Jusqu'à présent même si il est toujours dans le coma.

Je reviens à la réalité quand je sens des lèvres dûr sur les miennes. Nos langues se titillent un moment avant qu'il ne me mort la lèvre inférieure et se relève juste en face du lit.

- Donc tout ce temps tu faisais exprès de ne rien comprendre ?

- Bien vu Sherlock. Alors mon petit déjeuner? Je creuve la dalle.

Il hausse un sourcil face à mon comportement. C'est vrai que je suis plein d'énergie ce matin par rapport aux autres. Et c'est bien comme ça, sinonn je me lasserai vite pour la réunion de ce soir. Il faut que je règle mon compte avec certains traites.

- C'est quoi ce langage pépère Jade ?

J'enfile un teeshirt qui traîné au sol puis un boxer que je trouve dans un tiroir et me pose au sol. Je l'aide à déposer le tout au sol en faisant attention de ne rien renversé. Je n'attend pas qu'il prend place et débute mon déjeuner.

- Devrais je m'inquiéter pour ton comportement ?

Non, c'est juste que je suis existé de tuer des personnes comme à chaque fois que je le fais.

Je hausse mes épaules de manière désinvolte pour seule réplique et continue à manger. Je préfère garder la vrai raison pour moi.

- C'est toi qui a fait la cuisine ?

- Oui. Rosie m'a beaucoup appris. Au moin je ne ressentais pas l'absence de ma mère.

Je dépose la tarte que j'etais sur le point d'engloutir et le regarde perdu. Il le remarque et dépose à son tour son café sur le plateau.

- Ta mère? Développe s'il te plaît.

- Je te l'avais pourtant expliquer une fois Jade.

- Désolé je me rappelle plus.

Il souffle puis reprend son sérieux. Heureuse de savoir qu'il m'en pas pour ça.

- Tous ce que je peux te dire c'est qu'elle s'appelle Cassandra spender et qu'elle nous a abandonné peu après la naissance de Athènes pour reprendre sa vie avec un autre homme. Elle a trouvé mieux que nous.

Cassandra spender. Je ne vais pas pleurer pour lui ou faire celle qui compatis avec lui parce que sincèrement parler son histoire ne tient pas debout.

Je pousse le plateau pour que je puisse me lever puis je m'étire les pieds. Du coin de l'œil je vois le regard sidéré de mon amant, suivre chacun de mes mouvements. C'est pas de ma faute si je ne ressens rien pour son histoire. Au moin sa mère est toujours en vie tient.

- Moi ma mère a été tué devant mon frère et moi le jour de mon douzième anniversaire.

Quoi de plus douleureux que ça? Je ne trouve pas encore. Je me débarasse de mes vêtements et me dirige vers la salle de bain d'une démarche assez provoquante je trouve. D'une voix innocente je lance à l'invite.

- Un douche en duo n'est pas de refus.

- Pas la peine de le dire deux fois.

[̲̅M̲̅][̲̅a̲̅][̲̅F̲̅][̲̅i̲̅][̲̅a̲̅] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant