Jade

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Centre ville, Berlin,
23 : 00...

- Elle va bien, il n'y aucune trace de poison dans son corps.

- Vous en êtes sur docteur ? Alors pourquoi est elle dans cette état ?

- Madame Aleksandrovitsh faisait juste de la fièvre et je doute qu'il s'agît de la stresse vue sa baisse de tension. Tout ira bien, je vous laisse, passez une excellente soirée.

Je repousse la couette pour sortir de mon lit mais Ashaad m'en empêche, le visage déformé par l'inquiétude. Le docteur me regarde un instant puis hoche de la tête puis sort accompagné d'Ahmet .

Quant à Ashaad, je retiens de l'envoyer se balader loin de moi, le temps que je me remets de ma stupidité.

Mais je manque cas même de force.

Je ne veux pas l'inquiéter en lui disant que j'ai avalé une petite portion de ma boisson qui contenait ce fichu drogue, avant son arrivée. Je passerai pour une fragile et une déprimée. Ashaad en a fait beaucoup pour moi mais je ne pourrai pas l'interdire de dire des choses que je ne supporterai pas.

Mon regard reste accroché dans le vide pendant quelques secondes avant qu'il ne tombe sur la main gauche d'Ashaad, plus précisément sur la manche de son pull qui était taché d'un liquide rouge. Je saisis son poignet les sourcils froncés.

- Est-ce bien ce que je pense ?

Il me regarde un instant avant de hocher la tête positivement puis s'installe sur le bord du lit.

- J'ai surpris ta femme de ménage au téléphone, aet de là j'ai appris pas mal de chose. Par exemple, elle n'est pas une femme de ménage, elle a été envoyé ici pour...

- Me droguer , je sais.

Le fait qu'il sache que j'étais déjà au courant ne le surprend guerre. Il y est habitué. Ses yeux noir qui me rappelle ceux de Klaus me rappellent qu'il m'avait fait livrer des fleurs tantôt comme s'il savait ce qui c'est passé. Celà me surprend un peu qu'il puisse être au courant alors que mon ami ne lui ait rien dit, et pour ça il faudrait qu'ily se connaissaient. Ma conscience refuse de se donner un autre image de cet homme entré du jour au lendemain dans ma vie plein de secousse.

- J'ai été bête de croire que ton état était dû à la poison.

- En effet tu l'es !

-...

- Attends, tu as vraiment cru , que moi ? Arizona Aleksandrovitsh j'allais me laisser berner facilement par une inconnue ?

Un mince sourire apparaît sur ses lèvres alors que je voyais la panique se peignait son visage plus pâle que le mien.

Ça va je ne lui en veux pas de s'être trompé sur ma personnalité pour la première fois depuis qu'on se connait.

Je peux comprendre son inquiétude, j'aurais fais la même chose pour lui.

Je me lève de mon lit et me dirige dans la salle de bain, vacillant un peu, sans qu'il puisse me retenir.

- J'ai juste agit comme un ami le ferai, j'ignorais que tu savais pour la femme de ménage. La dernière fois que tu étais dans cet état fiévreux date depuis la mort de Timéo, et j'ai compris tardivement qu'il ne s'agissait pas de mort mais de..

- Qu'est-ce que tu insunues par là ?

Je coupe le robinet et sort de la salle de bain pour le retrouver dans la pièce adjointe.

- Que tu te laisses démoraliser par ce moin que rien ! Tu n'as jamais été comme ça auparavant, tu as toujours su distinguer ta vie professionnel de ta vie personnelle. Aujourd'hui tu as laissé quelqu'un qui avait pour but de te liquider en vie et demain ça sera quoi ? Putin ressaisis toi Jade !

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