[̲̅M̲̅][̲̅a̲̅][̲̅F̲̅][̲̅i̲̅][̲̅a̲̅]

Léandro

Centre ville, Berlin,
18 : 20...

- Monsieur , nous sommes arrivés à destination.

- Tu en es sur ?

- Oui monsieur, c'est bien l'adresse que m'a donné votre amie.

Elle ne pouvait pas trouver un autre endroit que celui-ci ? Elle veut me faire prendre des kilos ?

Je respire un bon coup prêt à être assommé par Clarisse puis sort de la voiture après avoir donné des instructions à mon chauffeur et , en même temps, garde du corps.

J'ai été obligé de l'amener avec moi dans ce pays qui m'a fait voir de toutes les couleurs donc c'est par pur précaution.

La fraîcheur du soir me force à pénétrer rapidement dans le restaurant, avec un décor moderne et romantique, vu les murs rouge et le parquet noir. Seul la couleur des différents parfums de glace et des gâteaux amené une forme de nuances dans cet endroit chaleureux.

Mes yeux parcourent les tables pour retrouver Clarisse dans ce beau monde mais je ne la trouve pas.

Je saisis mon téléphone portable pour lui faire signe de ma présence.

- Monsieur, puis-je vous aider ?

- Euh, oui. J'aimerais savoir où se trouve la table de Clarisse O'wel ?

Avec ces yeux de biche, la brunette me regarde de haut en bas, puis de bas en haut et vérifie le carnet qu'elle tenait dans sa main gauche.

- O'wel... La voilà ! Elle est à la table 17, avec un jeune couple. Vu qu'il n'y avait pas assez de place et que votre petite amie ne voulais pas repousser votre rendez vous, on l'a suggéré de partager la table avec un autre couple....

- Vous avez fini ? Où se trouve la table 17 ?

- Là bas , juste au fond.

La serveuse s'avance d'un pas vers moi en fesant exprès de mettre son décolleté sous mon nez. Son attitude me fit monter les yeux au plafond et le contourne puis commence à chercher la fameuse table en regardant les numéros sur les petits pancartes.

Des minutes passent et je continue à déambuler dans le restaurant entre les tables comme une âme perdue. Quelques têtes commencé même à me regarder de façon étrange.
Sur le point de partir, une voix familier cri mon nom jusqu'à me faire sursauter. Il ne m'en faut pas plus pour savoir l'identité de la personne.

Elle était la seule femme stérique que je connaissais.

Dépité, je traine les pieds, les mains dans les poches de mon pull ,que j'avais troqué avec mon chemise dans la voiture, jusqu'à sa table. Elle continu d'agiter sa main gauche en l'air comme si je ne l'avais pas vu, mais mes yeux étaient planqués sur la silhouette de l'homme assis en face de elle, me montrant son dos.

Sa corpulence me disait vaguement quelque chose, surtout la coupe et la couleur de ses cheveux. Arrivée à leur hauteur, je n'ai pas pu voir le visage de l'homme puisque Clarisse me saute dans les bras ses lèvres sur le coins de ma bouche. Puis elle me tire sur la chaise à côté de la sienne.

- Tu ne fais jamais l'effort de venir à l'heure quand nous avons rendez-vous. Mais vu que j'ai eu de la bonne compagnie, je te pardonne.

- Merci.

Même si j'avais pas l'intention de la lui demande.

- Quel surprise de vous voir ici, monsieur Castelino.

Ma tête se tourne machinalement pour voir l'origine de cette voix que je ne souhaitais pas du tout entendre pour le reste de ma journée. Je reste un instant bloqué mais me reprend devant sa mine satisfaite.