Luigi

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Deux jours plus tard...

10h45;
Hôpital Milano..

Je déteste le blanc! Mais l'hôpital est plus pire.

M'avait dit un jour Arizona. Alors j'imaginerai pas sa tête quand elle se réveillera dans son lit d'hôpital. Enfin je ne sais pas encore si elle s'est réveillé ou pas. Je ne suis pas encore parti la rendre visite pour deux bonnes raison. La première, je devais régler quelques problèmes concernant Leïla. J'ai eu vent de son dérapage par rapport à la Mafia mais je trouve que la jalousie est le mot exacte.

Quand j'ai engagé la conversation avec elle, il y'a deux jours, je ne m'attendais pas à recevoir une déclaration amoureuse. Vous dire que j'étais pas choqué serait un pure mensonge. Je savais qu'elle avait des sentiments pour moi mais j'ai continué de faire l'ignorant croyant que c'était un amour de ''jeunesse '' mais je vois que je me suis trompé. Et que ces sentiments sont restés intacts pendant ces dernières années ou j'étais plongé dans le coma.

La deuxième raison était tous simple ma famille. J'ai passé plus de cinq ans loin de ma famille et surtout de ma mère. Ils croient que je suis mort et c'est mieux comme ça. Je ne peux la faire souffrir en revenant du jour au lendemain dans sa vie. J'ai changé. Je ne suis plus le garçon pourri gâté de ma mère.

Je préfère ce Luigi là.

- Tu es prêt? Nous sommes arrivés à destination.

Je regard l'entrée du bâtiment et grimace de dégoût. Ils disent vrai alors, ma tante suzzi à vraiment fait appelle à la police pour surveiller ses neveux. Toujours dans l'excès.

- Pourquoi tu ne peux pas partir toi seule?! Je partirai la voir quand sa me chante mais là j'ai pas envie.

- Toi et moi sommes les mieux placés pour entrer sans que les policiers nous reconnaissent. Nos casiers judiciaires sont casi vide par rapport aux autres sinon ils seront venus depuis!

- Leïla...

- Non! Et sort de ma voiture.

Je pousse un soupir et sort de la voiture. Sans oublié de claquer la porte de sa range over. Ce qui me vaut un regard noir de la part du propriétaire. Je rajuste mes lunettes de soleil, entre cellent ses doigts au miens puis on rentre sans demandé le numéro de la chambre. Raphaël nous l'avaient donné ce matin.

- Pourquoi tes joues sont rouges comme une tomate?

Je connais déjà sa réponse...

- P...our ri..en! Bref allons voir ma sœur.

- OK. Raphaël a de la chance pour rester au chevet de Athée je n'ai sais quoi, contrairement à ton frère qui meurt d'envie de rester avec Jade.

- C'est Athènes pas athée. Il ne peut s'en prendre qu'à lui. C'est de sa faute si son casier judiciaire est plein à craquer contrairement à Raph'.... C'est là.. Mhm là 313.

Nous avons pas le temps d'ouvrir qu'on entend un cri étouffé ainsi que des pleurs. On se regarde les sourcils froncés puis ouvre la porte sans attendre une minute de plus. La première des choses qu'on voit c'est un lit vide et un drap blanc qui traîne au sol. Puis un:

- A l'aide!

J'avais dit qu'elle allait devenir folle à son réveil. Je la prends par la taille et l'éloigne le plus vite possible de l'inconnue tandis que Leïla se charge de calmer l'infirmière en la sortant de la chambre.

- Tu as failli tuer une personne innocente.

- Et alors? c'était mon but de toute façon.

Elle est calme, trop calme à mon goût. Je prends un élastique que j'avais chopé dans la voiture de sa sœur et lui attache ses cheveux blonds en une queue de cheval puis m'éloigne d'elle.
Elle a l'air en plein forme.

- Tu es reveillée depuis quand?

- Hier soir.

- Et Raphaël nous a rien dit...

Elle hausse les épaules comme à son habitude et se lève pour aller dans les toilettes. Leïla entre quelque seconde après avec Raphaël le visage blême.

- Pourquoi cette tête?

- Explique lui Raphaël.

- M'expliquer quoi?

- La famille Castalino ont porté plainte contre Jade...

- Mais pour quelle raison au juste? Elle n'a rien fait...

- Athènes était enc...einte de quatre semaines et elle...a perdu le bé..bé. Son grand frère vient de se réveiller après avoir passé 48h en salle de réanimation. Leur mère est dans le coma pour une duré indéterminée. J'ai parlé avec Athènes et Léandro mais ils ne veulent pas entendre raison...

- Je suis désolée pour la perte de votre bébé Raphaël. Je voudrais...

Jade n'a pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre sur deux policiers. L'air est devenu soudainement lourd. Leïla me regarde le visage rempli d'inquiétude et de la peur?! Elle a peur pour sa sœur?

- Mademoiselle Aleksandrovicth?

- C'est moi!

- Une plainte a été déposé il y'a moins d'une heure par la famille castelino. Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de l'interrogatoire.

- Elle vient tous juste de se réveiller vous n'avez pas le droit. Vous êtes con ou vous le fai...

- Leïla!Veuillez excuser ma sœur. Avant de vous suivre, est-ce que je pourrais parler avec Mr. Castelino? Juste deux minutes.

Ils acquiescent puis la saisissent par le bras et l'entraîne en dehors de la chambre. Pourquoi elle ne se défend pas? Elle s'est sortie plusieurs fois dans ce genre de situation alors pourquoi pas aujourd'hui? Je regarde Raphaël avec dédain puis sort de la chambre avec Leïla. Arrivé dans le couloir où se trouve leurs chambres, j'aperçois Jade en train de se faire crié dessus par tante suzzi puis sans que je m'y attends. Tante suzzi la gifle.
Puis se fut le silence dans le couloir. Puis je vois Léandro sortir d'un pièce avec une autre femme qui lui tient le bras.
Et pour la première fois depuis trois ans je vois une larme couler sur le joue de Jade.

Elle jetta un dernière regard vers Léandro qui bouffait la bouche de la femme et fait signe aux policiers qui lui mettent les menottes. Arrivé a notre hauteur, elle s'arrête puis s'adresse à nous, le regard neutre,

- Je ne veux recevoir personne d'entre vous au parloir...Et prends soin de ma sœur.

[̲̅M̲̅][̲̅a̲̅][̲̅F̲̅][̲̅i̲̅][̲̅a̲̅] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant