[̲̅M̲̅][̲̅a̲̅][̲̅F̲̅][̲̅i̲̅][̲̅a̲̅]

Jade

Je retourne, lentement mon regard et découvre un inconnu assis sur une chaise, avec nonchalance. Le genou droit sur sa cuisse gauche et un arme sur sa main gauche.

Ses cheveux courts était attaché derrière sa tête, ses yeux bruns comme ses cheveux me faisait penser à quelqu'un. Sa peau semblait très lisse pour un homme comme il le fait croire avec le costume qu'il porte. Sans oublier ses longues doigts fine qui ne cesse de jouer avec la détente de son HK23E.

On se défi du regard pendant quelques minutes jusqu'à ce qu'il daigne à parler.

- Je vous attendez.

Cette voix, ce n'est pas sa voix. Bien qu'il se voulait rauque et autoritaire, mais ce n'est pas sa voix originale. Je regarde longuement sa cravate, un peu trop gros.

- Et je peux savoir pourquoi ?

- Vous êtes trop prévisible. J'ai toujours attendu que vous daignez à montrer le bout de votre nez . J'ai assez entendu, Jade par là, Arizona par là...

- Dois je me sentir flatté d'être autant attendu ?

- Cela dépend.

Il passe sa main libre sur ses cheveux parfaitement dresser avec du gel. Je tique en voyant un petit tatouage sur sa main. Je reconnais ce tatouage !

Cheetah !

Toujours accroupie, je me retourne complètement pour faire face à elle et me laisse tomber au sol, assise en tailleur, mon arme aussi au sol.

Elle me regarde surpris de prendre mon aise dans une telle situation mais essait de le cacher du mieux qu'elle le peut.

Elle m'intrigue.

Parfois, les hommes ont besoin de se servir de leur poing pour communiquer.
Les femmes, avec la parole. Chose que j'ai toujours détesté.

Je parle peu et agit beaucoup.

Mais pour la première fois de ma vie, je vais opter la solution des femmes.

- Cheetah, c'est ça ?

Cette fois-ci , la surprise fut trop grande pour pouvoir la dissimulée. Un mince sourire vient se forme sur mes lèvres quand je la vois lutter avec elle même. Elle presse son doigt sur le nœud de sa cravate.

- Comment avez vous su ?

- L'expérience peut-être. J'ai assez vécu dans ce milieu pour savoir beaucoup chose.

- Et être sanguinaire comme on le dit ?

- Me vois tu être quelqu'une de sanguinaire, qui tue pour le plaisir ? Qui arrache des enfants à leur famille ?

Un silence religieux s'abat dans la pièce pendant quelques minutes. Des minutes où elle semble réfléchir à des tas de choses.

- Non... Mais vous n'avez pas hésité à tirer sur les deux hommes.

- Leçon de moral. Tu as quel âge ?

- 20 ans

- Sérieusement !

- 18 ans !

Sa voix devient un peu plus douce, ses yeux se voilent et sa main qui tient l'arme tremble.

Je frotte mon arcade sourcilière gauche, le regard soudainement perdu dans le vide.

- La première fois que mon père m'a tendu un arme j'avais 8 ans. La première fois que je m'en suis servie j'avais dix ans et s'était pour tuer mon cousin qui nous avait trahi.

-...

- Il était âgé de 17 ans, et tout nos personnels étaient présent, y compris ma mère et mon frère. Je suis tombée en dépression pendant deux mois. À l'âge de 16 ans j'ai commencé à diriger une équipe de quatre personnes, plus âgées que moi, pour des missions et chaque mission échouée, je recevais une balle dans la cuisse droite. A 18 ans j'ai dirigé à moi seule, la mafia du Mexique, que j'ai conquis en tuant le chef.  Au fil des années, j'ai détruit et j'ai été détruite.  Nous vivons dans un monde plein de mystère. C'est à nous d'apprendre les codes de survit. Ne crois sur personne et tu survivras.
Je ne sais pas comment tu as fait pour atterrir ici mais fait tout pour tant sortir. C'est un conseil.

Fébrile, elle hoche la tête, les yeux dans le vide.

C'est la première fois que je parlais à quelqu'un une partie de mon passé.

- Pourquoi, Anna veut se débarrasser de vous ? Et pourquoi vous voulez cette alliance ?

- Tu peut me tutoyer, tu sais. Pour ce qui est de l'autre, je crois qu'elle sait que je connais la vérité qu'elle cachait et pour l'Alliance , On n'en veut pas... Je n'en veux pas, tout court.

- Quelle vérité ? Mon frère aussi ne veut pas de cette alliance, il cherche un moyen de ce débarrasser de vous et d'éliminer la pétasse.

Je me lève pour me tenir debout , en masquant la surprise qui me gagne.  Décidément tout le monde veut se débarrasser d'elle.

De plus ça me facilitera les choses. J'aurais moins de sang sur les mains.

- Elle a tué ma mère... Alors, tu peux m'aider, je crois.

- Oh... Et en échange de quoi ?

Un rire sans émotion m'échappe alors que je passe ma main sur mon visage.

Dans ce milieu on ne peut rien avoir gratuitement. Je réfléchis rapidement à quelques choses mais ne trouve rien.

- Tout ce que tu veux. Et tu diras à ton oncle que j'ai un travail pour lui.

Elle se lève et vient jusqu'à mq hauteur. Je baisse mes yeux sur la main qu'elle me tend, en haussant mon sourcil droit.

- Marché conclut ?

Je souris satisfait en acceptant sa poigne.

Afin je vais être en paix. Il me reste juste à amener Fred et l'autre à l'hôpital.