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Jade

11:25,
Dans un enclave...

- Pourquoi le ferais-je ?

- Jade? Qu'est-ce que tu fais là?

- Leandro... Bref qu'est-ce que tu me veux encore ?

- Tu m'as donné les douze signatures mais pas la place de ton père. Je peux le prendre moi même, c'est vrai mais je veux que tu me le donne toi même.

- Et si je refuse?

- Il meurt.

Je souffle et lève les yeux au ciel. Pourquoi suis-je maudite en amour? Ma gorge se noue subitement quand je me rappelle qu'il y'a exactement deux ans de celà, j'avais perdu mon fiancé le jour du réveillon. Et aujourd'hui aussi c'est le réveillon. Le hazard fait bien les choses.

Mais les temps changent, les gens changent.

Je suis plus la même fille qui avait laissé son amoureux mourir juste parce qu'elle était faible et sans expérience. Non.

- OK j'accepte.

- il se passe quoi bordel de merde. Jade tu m'explique?

- Léandro, laisse la faire.

Il regard la femme d'un œil mauvais avant de souffler bruyamment. J'appuie discrètement sur ma montre pour donner le signal aux autres parce le sourire de ce psychopathe ne m'inspire pas confiance. Il tape deux fois dans la paume de sa main droite puis on voit les trois hommes qui manquaient à l'appel faire leurs entrées suivit d'une autre personne dont le visage était couvert d'un petit sac.

Entre temps, il avait fait sortir léandro de sa cage. Ils les mettent à genoux devant moi et me file un canif et un 9mn de chaque main.

- Si je me souviens bien, il y'a deux ans, ton fiancé était dans la même condition que lui la seule différence est que cette fois c'est toi qui me remplace. Bon assez parler. Tu as dix minutes pour choisir, quand les dix minutes passeront et que tu n'a pas décidé, une balle pour chacun. Et ça jusqu'à ce que tu te décides. Je te laisse décider qu'elle arme tu utiliseras pour éliminer ton choix. Que la partie commence.

Pourquoi j'ai l'horrible sensation de connaître celui ou celle qui à le sac sur sa tête?

- Tu avais un fiancé Jade? Tu comptais me le dire quand?  Et pourquoi ça ne m'étonne pas?

Ne me dites pas que c'est ça seulement qu'il a retenu?

J'ai envie de lui crier que ce n'est pas le moment ni l'endroit pour ce genre de question, absurde. Mais je me retiens. Je ne dois pas me laisser gagné par mes sentiments ou un quelconque truc de ce genre qui me fautera sur mon objectif.
Alors j'ignore sa question et repose mon attention sur Ma cilble.

- C'est qui l'autre personne?

- Tu vas le savoir dans dix minutes,ne t'inquiète pas.

- Pourquoi tu fais subir ça à des personnes innocentes?

- Ferme ta gueule salle garce,tu m'as donné un fils comme je le desirai maintenant j'ai plus besoin de toi. Ce sera bientôt ton tour

- Ne parle pas comme ça à ma mère fils de pute!

Sa mère?

- Calme ta proie Jade, sinon je m'en occupe personnellement. Il te reste cinq minutes.

- Ferme la enculé!

Ric' prend le crosse de son arme et voulu lui mettre un coup a l'arrière de son crâne mais Léandro esquive à temps. Sur les nerfs je m'avance rapidement jusqu'à sa hauteur sans qu'il puisse discerner mes mouvements et lui met un coup de coude au niveau de son larynx et un autre en pleine face. Sans réfléchir ces hommes pointent leurs armes sur moi.Du coin de l'œil je vois Connor avec un couteau se mettre derrière les deux hommes, je souris et regarde son soit disant père souffrir le martyr. Le visage tout rouge et le nez en sang.

- Tu as dit toi même que c'est ma proie. Et tu sais ce qu'on fait à quelqu'un qui touche la proie d'un autre, pas la peine de le dire. Alors qu'ils baissent leurs armes.

Une main sur son nez et l'autre sur son coup, on se lance des regards noirs. Un sourire amer prend place sur son visage ridé .

- Sauf que ici c'est moi qui commande.

Sans que je m'y attende, il se saisi de son pistolet ancien modèle et tire sur chacun d'eux , comme promis. Les deux hommes gris de douleur, chose logique, puis se tortille de gauche à droite. Et bizarrement quand les cris de l'inconnu me parviennent mon cœur se serre m'arrachant une multitude de frisson d'horreur. Sa voix ne m'est pas inconnu et aussi sa carrure élancée. C'est à cette instant que l'odeur de son parfum virile me chatouille les narrines. Il n'a pas osé...

Avec hâte, les mains tremblantes je retire le petit sac et fus paralysé en voyant mes doutes se confirmé. Quand nos yeux se croisent depuis plus de six mois, je baisse un moment la tête et enleve la bande adhésive sur sa bouche puis recule de deux pas.

- Papa...

- Ne t'in..quite pas po..ur moi ma fille...

- Alors mon cadeaux te plait? J'ai mis du temps à l'avoir et je dois avouer aussi que ma sœur s'y connait trop. Je suis fière d'elle.

- Je te fesais confiance Riccardo, je t'ai tous donné toi et ta sœur...

- Tout ? Tu en es sur? Les villa, les voitures, les hommes et les armes ce sont se que tu qualifies un cadeau? Un cadeau digne de se nom se trouve juste entre tes mains,et celle de ta fille. Alors épargne moi tes stupiditées.

-....

- Tu est trop naïve,pour un homme. Il a suffit que je te présente ma sœur pour que tu tombe dans le trou comme une pauvre bête. Et ce même naïveté tu as eu recours pour te marier avec elle quand elle te la demandé. Et aussi quand tu m'as vue tué la mère de tes enfants sous ton nez et que tu as rien dit...