Une semaine après son divorce, Ahmadou décida enfin de reprendre ses activités qu'il avait gelé le temps de remettre ses idées à leurs place. Ils n'y avait plus que les employés dans la maison, raison pour laquelle il s'attardait au bureau jusqu'à x time. C'était sa façon à lui de lutter contre la solitude.
Soumaya n'avait rien voulu prendre de ses affaires, ainsi il les contemplait la nuit avant de se coucher.
Sauf qu'un soir après le boulot, il ne trouva pas sa chambres comme il l'avait laisser le matin. Il n'y avait trouvé absolument rien qui appartenant à son ex-femme.
Soumaya lui aurait avertit avant de venir pendre quoi que ce soit dans la chambre se disait-il.
Qui peut bien avoir l'audace de faire une chose pareille ?
De ces employés, il n'y avait que Marième qui avait accès à sa chambre. La première chose qu'il ait fait fut bien évidemment d'aller attaquer la jeune fille.
Il entra dans la chambre de sa servante sans frapper à la porte alors que celle-ci était en sous-vêtements.
_ Oh mon Dieu Monsieur.... S'exclamait-elle en arrachant une serviette pour se couvrir.
_ C'est toi qui a été dans ma chambre ? Demanda-t-il avec un visage faussement serein.
_ Monsieur...je... balbutiait-elle toujours troublée par le fait que son boss l'a vu en petit tenu.
_ Je t'écoute !
_ Au faite, c'est votre mère qui a débarqué ce matin et m'a ordonné de tout débarrasser.
_ Écoutes, tu es une servante et tu resteras rien d'autres qu'une employée dans cette maison. Ce n'est pas parce que t'étais la préférée de Soumaya que tu vas te permettre de faire des choses sur mon dos. Dans ma maison, tu ne dois obéir qu'à mes directives. Je passe l'éponge pour cette fois-ci mais la prochaine fois ça sera le renvoie direct. Me suis-je bien fait comprendre ?
Marième hocha la tête honteuse.
_ Et ma mère ? Elle est où ?
_ Dans la chambre d'amie Monsieur.
Il traça son chemin sans demander son reste. Il frappa à la porte de la chambre indiquée et y retrouva effectivement sa génitrice.
_ Bonsoir maman. T'es là depuis quand ?
_ Depuis ce matin mon fils. Cava ?
_ Ça peut aller. Dis ! Tu peux me dire pourquoi as-tu demandé à cette fille de débarrasser les affaires de ma femme.
_ Ex-femme tu veux dire. Rectifia-elle avant de l'inviter à s'assoir près d'elle.
_ Ton ex-femme est sûrement en train de refaire sa vie et toi tu veux te laisser détruire par des souvenirs. Tu n'es plus un enfant Ahmadou, tu dois accepter la situation telle qu'elle est, et essayer d'aller de l'avant. À ton âge tu devrais avoir des enfants qui vont t'accueillir à la descente et une femme qui t'aime sincèrement. Penses à moi Ahmadou je mérite de voir mes petits enfants avant de mourrir. Soumaya kesser doufi jeeguen et je veux te voir heureux mon fils. Comme toutes mes filles sont dans leurs ménages et Babacar en France avec sa femme, je compte m'installer ici pour s'occuper de mon aîné jusqu'à ce qu'il se marie. Et tu as intérêt à faire vite pour me ramener une belle-fille digne de ton nom.
_ Inchallah ! Dit-il pour faire court.
Il prit congé de sa mère après quelques minutes de réflexion.
Seul, il repensait aux mots de sa mère qui étaient la peinture d'une vérité indéniable. Il prenait de l'âge, presque tous les hommes de son âge avaient une famille et lui non. Il avait perdu beaucoup trop de temps à forcer Soumaya à rester avec lui. Ahmadou ne pourrait jamais oublier ce beau visage et ce sourire ravageur. Mais il ne pourrait non plus jamais oublier ce corps si sexy qu'il venait tout juste de découvrir.
