CHAPITRE 2

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Suite :

Si mon père m'appelle ça n'annonce rien de bon.

Je lâche Sindy et m'habille rapidement avant de le rejoindre.

Une fois devant sa porte, j'entends une voix grave provenant d'un inconnu, ainsi que celle de mon père. Il semble en pleine négociation avec un traficant. J'attends dans la pièce adjacente, mais merde qu'est ce qu'il me veut encore lui ?!

J'espère que mes réflexions nocturnes ne seront pas le sujet de cette convocation.

******1h après ******

L'innonu sort de la pièce accompagné de mon père. Il semble avoir plus de la trenteine et il est terrifiant. Sa barbe est mâle taillée, il est très musclé et affiche un sourire diabolique en permanence... Des frissons me parcourent le dos.

Cet homme est monstrueux. La cicatrice qui barre son visage, allant de son oeil droit à la naissance de son cou, en ligne droite, est la preuve même que celui-ci a fait des choses bien pires que de simples deal de drogue.

J'ai l'habitude.

Je m'attends à ce que ce monstre parte, pourtant ce n'est pas ce qu'il se produit. Mon père m'indique d'un geste de main d'approcher, ce que je fais à contre coeur. Une fois à leur côté, j'attends qu'il invite le dealer à s'éloigner.... Ce qu'il ne fait toujours pas. J'ai les mains moites. Il me veulent quoi?

- Katelyn, je te présente Vladimir Covanski, Vladimir, je vous présente ma fille.

- Katelyn c'est ça? Interromp l'inconnu à mon attention en me tendant la main.

Je ne bronche pas et accepte de la lui serrée.

- Vous êtes....? Dis je déconcertée par la tournure que prend l'entrevue.

- Comme vous l'a dit votre cher père, je suis Vladimir Covanski, et bientôt votre époux, m'avoue t il en un sourire.

- Qu....quoi? Je m'étouffe.

- Il faut qu'on parle. Dit alors mon père gravement et aussi de façon à faire comprendre au dealeur qu'il est temps pour lui de se retirer.

- A très bientôt poulette, m'adresse ce dernier, suivi d'un clin d'oeil.

Je sens mon coeur cesser de battre. Pendant un moment, un trop long moment.

Je réalise que mes membres sont en train de me lâcher. Ils ont vraiment osé faire ça ?

Je m'écroule à même le sol et puis c'est le noir total.

Un Beau Paradoxe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant