CHAPITRE 10

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Précédemment :

Je n'ai pas le temps de la regarder attraper Sindy que Waren me soulève sans la moindre difficulté pour me porter contre lui.

Pourquoi il fait ça... ?

- On rentre maintenant. Annonce Waren, et je finie par me rendormir dans ses bras.

Suite :

J'ouvre les yeux péniblement. J'ai mal au dos et mon corps repose sur quelque chose de dur... le sol.
Autour de moi, je distingue une multitude de lits superposés, d'armoires et de bureaux. À voir les vêtements qui traînent j'en déduit rapidement qu'il s'agit d'un dortoir de filles.

Je me redresse et ma vue se brouille quelques secondes avant de se stabiliser. Il fait nuit et tout le monde dors. Certaine des filles ronflent tandis que d'autres s'agitent dans leur draps emprois probablement à un cauchemar.

Je m'avance vers le filet de lumière que laisse échapper la porte et l'ouvre.

Il y a du bruit et je me crispe instantanément en tendant l'oreille. C'est une de mes fâcheuses habitudes... Une espione dans l'âme je vous dis.
Sauf que je n'entends rien. La conversation semble avoir pris fin. Dommage... Je sors entièrement de la chambre et longe le couloir.

- Ça va poupée tu t'habitues bien au parquet ? Je retourne brusquement la tête. Cette voix, je la reconnaîtrais maintenant entre mille.

- La pouffiace... Je souffle.

Elle grogne face à mon injure et m'attrape par les cheveux pour mieux me plaquer au mur. Je retiens un gémissement.

- Il est hors de question que tu restes, même pas cette nuit. Je vais t'etrangler et personne ne pourras m'arrêter.
Livia joint alors ses paroles aux actes en plaçant ses longues mains le long de mon cou.

- Je ne te laisserai pas faire tu le sais ? Tu n'es pas une menace pour moi. Tu me fais presque rire en fait... J'ai de la peine pour toi. Je lui crache au visage.

Elle se raidi puis semble se reprendre.

- Tu as dormi longtemps tu sais...

Pourquoi un sourire se dessine sur ses lèvres barbouillées de rouge ?

- Tu n'es pas une grande habituée de cette substance... je me trompe ?
Elle agite un sachet transparent dans lequel j'aperçois de la poudre et rie à nouveau devant mon regard ebailli. Pas besoin d'être Einstein pour deviner ce dont il s'agit et ce qu'elle m'a fait durant la nuit.

-je me trompe ? Reprend t-elle.

Je degluti péniblement.
C'est la MERDE me hurle mon cerveau !

- Un accident est si vite arrivé ma petite Katelyn.... Livia me caresse désormais la joue d'une de ses mains posées sur mon cou.

Elle arrête son geste et place la main derrière son dos, pour la faire réapparaître immédiatement, une aiguille entre les doigts.

- NON !!! Je hurle lorsque celle-ci rentre en contact avec ma peau.

- Trop tard... Elle me souffle.

Mon corps s'échauffe et je divague. Ma tête ne supporte plus la drogue et je m'écroule.

- C'est de la bonne en plus. minaude t elle. On me l'a certifié. Il n'y a que James qui ose en prendre de temps en temps, il dit que celle la fait monter au 7ème ciel... Sauf qu'on y reste.

Ma tête tape contre le sol et je gémis.

- Avec ce que tu viens de prendre... D'ici une heure tu es morte il me semble... Ah non !! C'est d'ici 10 minutes ! J'avais oublié de prendre en compte celle que je t'ai refilée pour dormir comme un bébé.

Elle me projete son pied dans les côtes ce qui me procure un cri de douleur.

- Encore 10 minutes pour m'amuser ! Sauf si tu meurs avant...

Je reçoit une droite dans ma pommette et je sens un goût métallique me glisser dans la bouche.
Un autre coup me percute la lèvre qui se fend en deux. Mes os craquent lorsqu'un talon perfore ma hanche. Je ne sens plus mes bras. Mes jambes sont molles et toute ma douleur semble se répercuter dans mon crâne qui ne cesse d'envoyer des cignaux d'alerte.

- J'aurai aimé que ce soit Rachel ou sa sœur... mais tu feras très bien l'affaire d'ici là. Un bon défouloir.

Ma respiration est étrange, je ne sais même plus si je respire. Livia tangue dans tous les sens.

- Qu'est ce qu'il se passe ici ?! Hurle une voix grave.

Je sens Livia me pousser dans un coin sombre du couloir géant.

- De quoi tu parles Waren ? Articule sûrement mon boureau.

- J'ai cru ent- continu t il.

Je gémis et Livia tousse pour étouffer ma voix.

Il tourne la tête et ne semble pas me voir alors je gémis plus fort pour l'alerter. Il ne peut rien me faire lui... Sinom je serais déjà morte depuis longtemps.

Lorsque enfin il m'aperçoit, il me saute dessus... et je ferme les yeux, prête à encaisser un autre coup.

- Qu'est ce ce que c'est que ce bordel ! Il hurle

- Je... je suis désolée... je ne le referai plus ! Je voulais juste me doucher...
Ses mains se sont posées sur mon visage dont il examine chaque recoin avec une grande délicatesse.

Il y a des oiseaux au plafond, et une sirène qui chante.
Mes oreilles sifflent et on dirai que ma tête sert de coquote minute. Ça siffle de plus en plus fort... Ça y est, mon crâne va exploser !

- Elle est en train de partir ! Hurle à nouveau Waren.

Je crois qu'il a raison, je suis en train de part....

Fin du chapitreee. Attendez vous à un point de vue de Waren pour le prochain !

Un Beau Paradoxe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant