CHAPITRE 21

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Précédemment :

En tout cas t'es pas gentil avec une fille blessée Waren.

Il s'approche de mon visage et souffle

- Et quand est-ce que je suis gentil dis-moi... ?

Suite :

Waren se redresse.

- Bon allez tu viens maintenant ?

- Où ça ?

- Dans MA douche.

Réfléchi Kate. C'est pas très malin.

Oh et puis j'en ai marre.

- Ok ... Je souffle.

Il rie.

- Io vinco sempre.

- Non, tu ne gagne pas toujours Waren. En tout cas, avec moi tu ne gagneras pas toujours. C'est une promesse.

- Tu parles italien ?!!!

Il est sur le cul le pauvre.

- Bah oui. Et je peux même te dire que là, Sembri un idiota.

Un sourire adorable se dessine sur ses lèvres et une faucette se creuse dans sa joue. Il est trop beau !

Je souris à mon tour et il part vers sa chambre.

- Bon tu viens l'italienne ?

- J'arrive, attends moi ! Je dois te rappeler ce qu'il s'est passé la veille ?

Waren se retourne.

- Ok. De toute façon, t'avançais trop lentement.

Il me prends dans ses bras.

Il avance.

- Là t'es gentil Waren.

- Tu trouves.

-Oui.

Je suis catapultée sur son épaule comme un sac de farine.

- Et là ?

- Là plus du tout!! Je cogne contre son dos. Lâche moiiiii.

Le sang me monte à la tête et je dois être écarlate.

Il rie. Mais continu d'avancer.

- Waren c'est pas drôle ! Je suis pas un objet !

- T'es ma petite chose maintenant.

- Mais arrête tes conneries ! Aïe !!!

- Toi arrête avec tes mots de vipère.

- Lâche moi tu me fais mal ! Je suis blessée je te rappelle !

Arrêt sur image. Waren me descend de son épaule et en moins d'une demi seconde, mes pied touchent à nouveau la terre ferme.

-  Merde j'avais oublié ! Ça va ?

Il m'examine.

- Euh... Oui ça va mi...mieux, je me reprends.

Ses sourcils sont froncés. Il semble vraiment inquiet.

- Ça va t'inquiète pas ! Je tente de le rassurer.

Il me reprends délicatement dans ses bras fermes et me pose devant sa salle de bain.

- Mon champoing est en haut à droite du miroir si ça t'intéresse.

Il ricane.

- Tu l'avais caché !?

- T'allais bien me le vider non ?!

Je rie à mon tour.

Il a changé d'avis en tout cas et il me le prête.

****

Je rentre sous la douche.
J'arrive à me contrôler et ne renifle l'odeur du tube que deux, trois, quatre cinq fois.
Le sang séché sur ma peau s'en va et je le regarde gagner l'évacuation d'eau.

****

- Kate, la deuxième épreuve est prévue dans une semaine... T'es pas obligée de continuer...

-C'est bon ça ira.

- T'as gagné la première, si tu t'en sors bien pour la deuxième, pas besoin de tout donner à la troisième épreuve. Donc tout se passera bien.

- J'espère.

- J'ai une bonne nouvelle sinom.

- Ah oui !?

- Tu commence les cours jeudi.

- Sérieusement ?!!!!!!

- Je suis toujours très sérieux.

Je lui saute dessus.

-Oh merci, merci, merci, Waren !

-Bon lâche moi, j'ai une réputation à tenir.

Je m'exécute et rie doucement. Depuis le premier jour il s'est montré différent avec moi.

****jeudi****

- Prête?

- Prête...

Waren enclanche la marche arrière et nous sortons du pensionnat.

Dans la voiture nous sommes 7.
James, Alex, Elena, Anna, Sophian, Waren et moi. Je suis sur le siège passager devant, parce qu'autrement, je suis malade en voiture.

Les gars et les filles râlent tandis que moi, je me gratte doucement l'avant bras. Je suis anxieuse.

Ça fait deux ans que j'ai arrêté d'étudier dans un établissement scolaire, et quel établissement... Un asile de fou, c'est plus approprié comme mot.

Avant, mes 17 ans, et bien il y avait le pensionnat.
Là où je l'ai découverte pour la première fois... Sophia.

Le jour où j'ai appris que mes parents lui offraient une place dans le gang, pour continuer à m'éduquer, après la pension, a été le pire jour de toute ma vie. Même lorsque ces six mois allaient s'achever, elle me collerai à la peau.

Lorsqu'ils ont découvert ses méthodes d'apprentissage, au travers de Sindy, ils l'ont chassé du pays.
Son séjour au gang n'a duré que deux semaines, mais c'était déjà trop.
Ça m'avait atteint psychologiquement. J'avais adopté cette habitude de me gratter à vif.

Le pire, c'est que croyais que c'était fini...
Mais non.

À mes 18 ans, Sophia est revenue. Elle est revenu comme une fleure au domaine.
Comment mes parents ont ils pu lui donner une seconde chance ?!

J'avais repris les cours, mais à domicile, sauf qu'en apprenant son retour, j'ai pris peur.
Je l'ai caché à tous, mais j'ai eu terriblement peur. Peur qu'elle redevienne, mon "éducatrice".
Du coup, j'ai tout stoppé et j'ai clamé haut et fort que l'école ça n'était plus pour moi à mes parents.
Ils en avaient rien à foutre. Tant mieux.

-Relaxe Katelyn, c'est que des cours. Me taquine Waren.

Un Beau Paradoxe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant