CHAPITRE 7

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Suite :

Un poteau ça grogne pas.

- Putain mais fait gaffe ! Lâche une voix grave

Je lève la tête, c'était un torse.
Mes yeux remontent vers le visage de ce corps de rêve et un homme brun se tient devant moi, presque au garde à vous.
L'éclairage est très faible et je n'arrive pas à voir son visage correctement.

- Dégage d'ici. C'est pas un quartier pour les gens comme toi.

-  Mais qu'est-ce que t'en sais pauvre type ! Je rugit.

- Crois moi, il vaut mieux que tu dégage rapidement. Il s'agace.

Je tourne les talons et m'apprête à prendre la rue en sens inverse, lorsque je l'entend rire doucement.

- Et fais gaffe ! Me dit une voix horriblement attirante.
Je me retourne rapidement vers lui.

- Devant toi... y a éventuellement des gens qui passent, principe du trottoir en fait. Donc regarde pas tes pieds, mais devant toi.

La lumière du lampadaire vient de s'actionner dans la rue et je peux enfin l'identifier.
Ces yeux verts sont rivés vers l'horizon et passent juste au dessus de ma tête.

Je suis persuadée qu'il le fait exprès.

Pourtant, quelque chose de fort me traverse et je ne réfléchi plus. C'est sans doute la fatigue qui a parlé quand j'ai murmuré.

- Je peux rester à côté de toi....? 

Il baisse les yeux vers moi et j'arrive enfin à percevoir une émotion dans ceux-ci : de l'incompréhension. C'est déjà pas mal vue la tête dure qu'il a l'air d'avoir.

- Non. T'as rien à faire ici. Rentre chez toi avant que jte pète les côtes !

Il essaie de me menacer là ? Parce qu'il a pas l'air de comprendre sur qui il est tombé ce frimeur.
Il a beau faire 3 fois mon corps, je saurai le mettre KO en deux deux. La muscu ça fait pas tout mon gars.

Mais je suis crevée, alors je m'assoie simplement à côté lui, contre le muret.

- Je vais rester là.

Je vais m'endormir d'un coup. Mon corps me lâche, alors j'ajoute inutilement :

- Tu dis à personne où on est c'est clair ?

Il soupire.

Le pire c'est que je me sens en sécurité depuis que je l'ai vu, comment je peux me laisser aller comme cela ?

- Jure le. Je dis les yeux désormais clos

Pas de réponse.
J'entre-ouvre mes yeux et remarque qu'il me fixe... ou plutôt qu'il fixe ma main. Celle sur laquelle le sang de Sindy repose encore...

Une nouvelle larme roule sur ma joue

- Ok, mais tu me laches après.

Je ferme instantanément les yeux et m'endors, le dos contre la pierre froide.

OK ok !!! Je suis trop contente de pouvoir enfinnn vous présenter  monsieur beau gosse ! À bientôt pour la suite ! N'hésitez pas à voter ou commenter, ça me fait trop plaisir !!tschuss !

Attention !!! Pour ceux qui ont lu il y a peu de temps ( avant le 19 mars), j'ai fait des modifications au chapitre précédent ce qui explique que Kate soit désormais sans sa sœur ! Je suis désolée 🙏😊

Un Beau Paradoxe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant