Chapitre 9

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— Bonjour, dis-je en entrant.

Quelques élèves me répondent alors que les autres m'observent. Je regarde un peu tout le monde pour voir si il n'y a pas, par miracle, quelqu'un que je connais. Même si ce n'est que de vue, ça me suffirait déjà amplement. Comme je ne reconnais personne, je vais prendre une place libre.

— Salut. Je m'appelle Kenza. Et toi?

— Bonjour Kenza. Moi c'est Clémence.

— Tu es nouvelle?

— Oui.

— Cool. Bienvenue alors! Je suis assise à côté du mur et entre nous il y a Marie.

— Ah cool. Merci.

Kenza repart parler avec ses amies et je reste seule. J'ai du mal avec tous ces nouveaux visages. Je n'ai pas l'habitude. Les autres élèves continuent à arriver. Léa entre à son tour et vient me saluer.

A 8h15, la sonnerie retentit. Il y a encore un flot d'élèves qui arrivent à ce moment-là. Tout le monde va prendre sa place et Marie vient s'installer à mes côtés. Je ne la reconnais pas directement mais elle si.

— Salut Clémence! Ça va? Ça fait un bail.

— Oh Marie! Ça va et toi?

— Ça va.

— Ça fait plaisir de te revoir. Ça va aussi avec les chevaux?

— Ça va ça va. On reprend les concours et je me reconstruis un piquet.

— Chouette.

— Avec les tiens ça va?

— Euh... Je ne sais pas.

— Pourquoi?

— Je ne peux plus faire de sport.

— Oh merde! Sorry je ne savais pas.

— C'est rien ne t'inquiète pas.

— Tes parents t'ont laissé Ibiscus?

— Oui oui! Ils n'avaient pas intérêt à me le retirer. Je compte me remettre à cheval quand ça ira mieux. Normalement je ne peux pas du médecin me remettre un jour à pratiquer du sport même la natation il aimerait que j'arrête après les séances de kiné.

— Les médecins ne savent pas toujours de quoi ils parlent. J'en suis la preuve. Suite à mon accident, ils avaient parié que je ne ferais plus rien. Que je ne parviendrais pas à me relever de cet accident. Et pourtant, ils ont eu tort.

— Ok pour toi ils se sont trompés mais je n'ai pas vraiment eu un accident de la même ampleur. Mais bon on verra bien. Pour le moment je viens de commencer la rééducation.

— Ça va aller. Voilà le prof de géo.

Le prof arrive et fait les présences. Tout le monde comprend que je suis nouvelle. Certains pensaient que j'avais juste réalisé un transfert de classe car je connaissais Marie.

Le prof fait comme si de rien était et commence son cours. Il parle de la mondialisation. Je prends des notes sur des feuilles et fais des annotations en même temps dans mon cahier.

A 9h10, il sonne à nouveau. Le prof sort et la suivante entre aussi vite. Tout le monde parle en même temps. Ils font des suppositions. Moi je ne fais qu'écouter tout comme Marie.

— Bonjour à tous. Installez-vous. Je me présente. Je m'appelle Madame Baeckens et suis la remplaçante de Madame Plantin et ce jusqu'aux vacances de Pâques.

Personne ne répond. Nous sortons notre cours et elle nous donne un dossier. Ensuite, elle demande de sortir l'anthologie poétique que je n'ai pas reçue. Je lève la main.

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