| EIGHT |

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« La photo est horrible mais vraiment un gros gros merci à vous. Pour beaucoup c'est peut-être des petits chiffres mais pour moi, ça signifie énormément.. J'y place mon cœur dans cette fiction et la voir grandir ça me comble de joie. Merci ♥︎ »

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Je me réveille tranquille, doucement dérobé des bras de Morphée. Cette nuit a été douce malgré les ronflements horribles de Hope. J'avoue que durant le temps où nous voulions nous endormir, un silence avait été roi entre nous. Quelle idée de bander alors que je suis dans le lit de mon meilleur pote, il y a rien de pire comme situation gênante. Je m'étire lentement en craquant mes doigts puis je cherche lentement du regard, le réveil. Ayant la tête dans le cul, les chiffres me paraissent d'abord flous puis je prends conscience d'un énorme problème. Il est neuf heure dix ! Et merde, je suis en retard.

Je me précipite sur les vêtements d'Hoseok, pas le temps de reprendre mes habits de la veille. Le brun grogne son énervement après que je l'ai titillé, bordel il est long à réagir. Il est conscient que nous sommes en semaine et qu'on a cours dans une demi-heure ? Un teeshirt large et légèrement transparent avec un jean slim foncé. Il me fait un cul merveilleux en plus, c'est fantastique ! Je me rend compte que j'ai oublié mon maquillage. Un homme qui se maquille peut-être normal malgré les règles sociales dictés par cette putain de société.

Pour moi, je ne maquille pas. Je me corrige. Je me sers du maquillage seulement pour corriger quelques trucs que j'aimerais avoir naturellement. Du mascara très sobrement appliqué pour un effet de cils plus long et plus dense et du correcteur pour cacher certaines de mes nuits blanches pour des raisons "personnelles". Quand je fais mes vidéos ou mes lives, j'applique souvent de la poudre matte pour avoir une peau pas trop brillante malgré l'effort ou je mets seulement du fard à paupières pour assombrir mon regard.

Je rentre déjà pas dans les codes, pourquoi essayer de persévérer pour renter comme tout le monde ? Non, je ne suis pas comme tout le monde et je refuse de l'être. Au diable toutes ces vipères qui me briseront pour mon originalité. Je suis ma propre couleur, unique seulement à moi-même. Les gens uniques sont critiqués parce qu'ils ont le courage que les jaloux n'ont pas. J'emmerde ceux essayeront de m'attaquer, enfin non ! Je vous remercie même ! Vos têtes d'attardés continuent de me faire rire, autant que j'en profite.

This world can hurt you
It cuts you deep and leaves a scar
Things fall apart, but nothing breaks like a heart
And nothing breaks like a heart

J'entends soudainement un grognement d'énervement retentir dans la mini chambre du studio. Hope se retourne vers moi, les yeux enflés par le sommeil et les cheveux emmêlés comme ceux d'un enfant. Un sentiment de tendresse me prend de court et je regarde affectueusement ce gamin de vingt ans avec un sourire en coin. Qu'est-ce qu'il est mignon !

Si c'était pas mon meilleur-pote, j'aurais essayé de me le faire. C'est incroyable la manière dont je pense avec ma bite mais c'est vraiment plus fort que moi. Jung Hoseok est un très bel homme. Je peux voir la beauté partout. L'unique et réelle que je perçois moi, se trouve dans un cœur et non dans un sexe ou un corps.

Son corps légèrement musclé par ses années de danse, sa peau légèrement ombrée, son sourire enjôleur et ses fossettes de tombeur. Son visage est vraiment craquant, il est d'une beauté exotique détruisant les règles de la beauté masculine coréenne. Son regard est juste incroyablement séduisant, souvent caché par ses cheveux bruns en bataille. Même homme qui est entrain de me tuer du regard car j'ai détruit son fameux sommeil réparateur.

Il est plus de neuf heure Hope. TU as seulement dix minutes pour te préparer. T'es pas en week-end idiot ! », un rire moqueur ponctue ma phrase quand je vois sa moue se décomposer.

Il pousse une puissante injure et se précipite sur son armoire. Je passe vite-fait dans cuisine me prendre une banane, je la mangerais sur le chemin. Je l'entends gueuler qu'il a perdu sa chemise, mais qu'importe ses problèmes, moi je me casse ! Je cours vers l'entrée après une courte vérification sur mon portable et avant que je claque la porte, le voix de l'idiot me parvient :

Bon rendez-vous avec lui ! Et n'oublies pas mes conseils, tu vas en avoir besoin mec ! Reviens pas en boitant, bisous sur tes fesses ! »

Connard.

Je claque bien fort sa porte sachant qu'il déteste en prenant le chemin de parking souterrain. Je me branche à la musique qui se joue sur mon téléphone. Une petite musique chill des ATEEZ, un groupe débutant de Kpop qui est très talentueux ! La mélodie calme se répercute dans mes pensée pourtant agitées. Comment réagir devant lui ?

Il était tellement fermé dans son dernier SMS, je stresse pas mal pour cette entrevue seulement à deux. Est-ce qu'il va me frapper ? M'insulter ? Me cracher dessus ? Me menacer ? Je veux vraiment plus revivre ce genre de situation, je vous en supplie. Les cicatrices qui bordent mon corps sans les couches de fond de teint me suffisent déjà. Je me force de ravaler mes larmes et court jusqu'au lieu de rendez-vous, le cœur battant. J'emmerde la prescription du médecin.

J'arrive au niveau du parking, le traversant jusqu'à l'habituel endroit où Yoongi à l'habitude d'être. J'inspire discrètement, calmant ma respiration erratique suite à ma course. J'ouvre prudemment la porte du cagibi près de l'ascenseur et je tombe sur lui, un sourire aux lèvres.

Jimin ?! Quelle surprise ! Je ne pensais pas que tu viendrais ! », son ton ironique me blesse légèrement mais je ne le calcule pas plus que ça. Il est écœurant.
-« Tu avais des choses à me dire, je viens les entendre en face. »
Tu remontes dans mon estime Park ! Je suis content de voir que tu n'es pas aussi fuyard que tu le laisses paraître. Mon petit intello coincé à mourir et enchaîné à ses gardes du corps a évolué. », son ton est méchant, son sourire maléfique ne cesse de s'accroître. Je ferais mieux de partir, je ne gagne absolument rien en restant ici.

Mon corps se retourne vers la porte et j'enclenche un début de course pour lui échapper. Seulement ma main étant prête à attraper la poignée est stoppée par la sienne, me tenant par une prise colérique. Il m'attrape l'épaule et me retourne vers lui en me plaquant contre la porte violemment. La poignée se répercute dans mon dos, me blessant et m'arrachant un cri de douleur assez fort.

La panique prend place dans tout mon corps réveillant de très mauvais souvenirs. J'essaye un maximum d'esquiver son regard mais il me prend le menton de son autre main et me force à le regarder dans les yeux. Une teinte indéfinissable se trouve sur son visage mais une aura malsaine embaume cette pièce.

L'étincelle qui y brille dans ses yeux me terrifie. Je me sens beaucoup trop mal. Je revois leurs visages enragés contre le simple fait que j'existe. Je revois la peur quotidien, le doute sur mon envie de vivre, la haine pure qui contrôler une personne. Je vois leurs lames traçant éternellement ma peau, leurs cigarettes brûler mes bras et mes jambes devant mes yeux impuissants, leurs téléphones me filmant pour un lycée avide de mon malheur, leurs couteaux suisses qu'ils testaient sur mon torse. L'air se coupe et je commence à voir le monde tourner à l'envers. Mon cœur semble pulser ses derniers battements pendant que des larmes de détresse se lâchent.

Je commence doucement à sombrer quand soudainement une chose me coupe dans ma chute vers l'angoisse.

Je rouvre mes yeux et tombe sur un Yoongi qui pose tendrement ses lèvres sur les miennes. Sa prise énervée se transforme en caresses douces sur mon visage. Ses lèvres chaudes et sulfureuses bougent contre les miennes alors que nos yeux se ferment en harmonie. Il pause une main réconfortante contre ma nuque, me rapprochant de lui au maximum toujours en m'embrassant toujours avec une délicatesse surprenante.

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∴ FLASH ∴ |TERMINÉE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant