Je me suis donc trompé sur toute la ligne.Et ce, depuis que je l'ai vu pour la première fois.
Je pensais qu'il était ce gamin que tout le monde adorait alors qu'il passait ses nuits à pleurer.
Je pensais qu'il était naturellement méchant alors que ce n'était qu'un masque superficiel qu'il utilisait pour se cacher de lui-même.
Il a vraiment un cœur et celui-ci est vide de toute émotion. Il n'en émane que tristesse et douleur, ne l'utilise uniquement comme l'organe qui nous sert à rester en vie. On le voit respirer la joie de vivre, on le voit libre et heureux, alors qu'il respire la peine, qu'il est bloqué et que personne n'est là pour le libérer, son âme vide ère à travers son corps comme celle d'un fantôme à la recherche de la lumière.
Le Parker Evans que je connais est le contraire de celui que j'ai en face de moi.
Devant moi, j'ai le vrai Parker Evans.
Le seul et l'unique, celui qui est vulnérable, celui qui n'a plus de mère, celui qui est triste et fatigué d'être quelqu'un d'autre.
Que pourrais-je répondre d'autre à ce Parker à part un « oui » ?
Il n'a plus que son père et ce n'est pas lui qui va l'aider, il n'a pas d'amis comme moi j'ai Nora et je ne suis pas sûr que les réseaux sociaux soient d'une grande aide. Et de toute façon, je me vois mal lui répondre non.
— Tu y tient vraiment?
— Si tu savais comme j'ai peur d'y aller...il y a tellement d'activités qu'on aurait dû faire, tellement de choses qu'on aurait dû se dire...tellement d'amour qu'on aurait dû se donner...
Si je ne l'avais pas pris dans mes bras, je crois qu'il aurait craqué. Si je n'était pas là, à qui l'aurait-il dit ? Peut-être que c'était écrit. Peut-être qu'après toute cette haine, il fallait laisser place à de l'amour. Je me décale pour mieux l'accueillir et il en profite pour placer ses jambes autour de ma taille il les referme dans mon dos et je me sens bien quand il est dans mes bras. J'ai l'impression qu'on a toujours été comme ça. J'ai jamais autant eu envie d'embrasser quelqu'un et ça m'effraie presque autant que ça m'apaise. Je me rapproche juste assez pour l'entendre murmurer :
— Merci...
Je l'enlace pour toute réponse et nous restons sur son lit, en pleine étreinte une bonne dizaine de minutes. Et j'aimerais que ces minutes deviennent des heures. Je ne me souviens pas avoir été aussi bien dans les bras de quelqu'un mis à part ceux de Nora quand j'en avais vraiment besoin. Et là, je crois qu'il en avait vraiment besoin. Sa douleur doit être si intense et son cœur si oppressé. Quand je le regardait dans les yeux, j'y voyais les larmes qui refusaient de couler, la peine qui refusait de s'évaporer.
Il retire petit à petit ses bras de mon cou et je vois ses yeux rouges de tristesse, je vois les larmes qui ont perlés sur ses joues pour venir s'écraser contre son torse.
Il baisse la tête et la chaleur de son corps me manque déjà.
Lorsqu'il l'a relève, il place ses mains en coupe sur mes joues et s'approche lentement.J'en ai envie et je crois que lui aussi. Je crois qu'au fond, il m'a toujours plu. Je l'ai toujours trouvé à mon gout et je ne m'en cachais pas vraiment. Quelque chose en moi me crie que c'est mal ce que l'on fait, mais ça ne m'arrête par pour autant. Mon corps ne réagit plus, je ne contrôle plus rien quand j'approche mon visage du sien, et qu'un feu d'artifice explose dans mon estomac lorsque je sens ses lèvres douces et mouillées par les larmes se coller aux miennes dans une extrême lenteur.
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Just feel it ~ [BXB]
Teen FictionParker Evans est ce que l'on peut qualifier de connard arrogant efféminé. Il est narcissique et a une voix aiguë insupportable. Morgan Jefferson est son parfait contraire. Gentil, beau sans le savoir, mais malheureusement très curieux. C'est cette...