Just feel it ~ [BXB]

•Trëñtę-êt-ūń•

• P A R K E R •

Amis.

Amis.

Amis.

Ce mot résonne dans ma tête.

Amis.

De simples amis.

Je reste stoïque quelques secondes.

Amis.

C'est une idée.

Amis.

Il est clair qu'on ne peux pas vivre l'un sans l'autre, alors pourquoi pas ?

Amis.

Ugh, qu'est-ce que je raconte encore, je suis incapable d'être son ami. Tout simplement parce que je n'ai jamais eu d'ami et que je ne sais pas comment faire.

Il me semble qu'il n'apprécierait pas que je le traite comme mes amis. Ceux de la fac.

Je peux parfaitement devenir sont ami. C'est un défi que je relève. Mais je ne suis pas sûr du résultat. Pas sûr du tout même.

Amis.

Il va falloir que ça rentre dans ma tête.

Ce n'est définitivement pas ce que je voulais. Parce qu'un ami ça n'embrasse pas. Et je rêve de poser mes lèvres sur les siennes depuis qu'il a quitté ma chambre ce jour là. Parce qu'un ami ça ne donne pas de rencard et ça ne drague pas.

Je ne peux pas être son ami. J'en suis physiquement et mentalement incapable.

Amis ?

C'est comme s'il plaçait volontairement une barrière entre nous. Moi je veux que tout redevienne comme avant.

Mais qu'est-ce que je raconte ?

Personne ne veux aimer quelqu'un qui a commis une erreur aussi atroce qu'elle soit.

Personne ne veux m'aimer ?

Personne ne veux m'aimer.

Je vois momentanément des doigts claquer devant mes yeux et je recouvre enfin mes esprits.

— Et ho Parker ! Tu m'entends ?

— Personne ne veux m'aimer.

— Quoi ? Mais qu'est-ce que tu raconte ?

Je me lève, d'un bon. Je regarde loin devant moi tout en allant chercher loin dans mes souvenirs.

— Mais regarde ! Je foire tout ce que je fais !

— Hein ? Mais non enfin...

— Bien sur que si ! Tu étais la meilleure chose qui me soit arrivée en cinq ans ! J'ai passé cinq putain d'années à pleurer, à cracher sur les gens et à me demander si je devais en finir ! Tu étais ma raison de vivre. J'allais en cours uniquement pour voir tes yeux, ton sourire. Ce putain de sourire qui m'a redonné envie de vivre ! Tu te rends compte ? Tu a réveillé quelque chose de mort en moi et c'est pour ça que je t'aime autant. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai tout gâché. Encore et toujours. Les gens de la fac ne sont pas mes amis. Jack n'était pas mon ami. Ils ne m'aiment pas moi. Seulement la version que je leur montre de moi. Personne ne m'aime. Pas même ma...ma mère.

— Mais non, bien sûr que non.

J'essuies les quelques gouttes qui ont coulés sur mon visages avec rage et me rassois sur le rebord de la rivière de cristal. Mes mains dans les cheveux, je cherche mes mots. Il est hors de question que je le laisse partir.

— Ils n'arrivaient jamais à voir plus loin que ce que je le leurs montrais. Ils m'idolâtrent ? Très certainement. Mais pour les seules raisons que je suis riche et populaire. Et gay aussi. Les seules choses qu'ils savent de moi c'est ma boisson préférée ou encore le restaurant dans lequel j'aime le plus manger. C'est tout. Ils ne voient que ça. Mais toi...toi, tu as réussi à voir en moi et à raviver une flamme qui s'était consumée depuis très longtemps. Alors que tu me détestais, alors qu'on était incapables de rester dans une pièce sans s'engueuler ou se battre, tu as voulus me percer à jour. Tu m'as soutenu quand ma mère est partie alors qu'on venait tout juste de se réconcilier, tu n'étais même pas obligé ! Jamais, au grand jamais dans ma vie quelqu'un ne m'a autant influencé que toi. Pour toi, je pouvais décrocher la lune. Pour ton sourire, je pouvais faire n'importe quoi. J'étais gentil et aimable avec les gens pour que tu te rendes compte de mes efforts. Je souriais pour que tu ne t'inquiètes pas pour moi. Et parfois même, je faisais semblant d'être triste pour que tu viennes me réconforter. Je t'aime tellement. Tu m'as changé. En en bien. Tu n'imagines même pas tout ce que je pourrai faire pour toi. Je t'en supplie, a genoux s'il le faut ( je relève enfin la tête, histoire d'observer sa réaction), reste dans ma vie. Je suis prêt à devenir ton simple ami s'il le faut (il sourit), mais ne me laisse pas. Donne-moi du temps. Donne-moi quelques semaines et tout redeviendra comme avant. Tout rentrera dans l'ordre. Mais s'il te plaît, ne t'en vas  pas. Je t'aime beaucoup trop pour ça, je pourrai en mourir.

-Alors, déjà, un ami ça ne dit pas « je t'aime »tout le temps.

Je fronce les sourcils.

— Quoi ?

— Et bien, tu racontes tout le temps que tu m'aimes, et un ami ça ne fait pas ça.

Hm ok.

— D'accord.

— Et puis, c'est beau ce que tu dit. Ça a l'air sincère-

— Ça l'est !

— Laisse-moi finir.

Je ne dis rien.

— Si ça à l'air sincère, c'est que ça l'est sûrement. Mais, comprends-moi, Parker.

J'adore tellement lorsqu'il prononce mon prénom. Il sonne si différemment entre ses lèvres...

— Je me méfie et tu sais que j'ai raison de le faire.

Je ne réponds rien. C'est assez clair comme ça.

— Mais...je ne sais pas. On dirai que je suis dans ma phase de bonnes actions parce que j'accepte d'être ton ami.

— Mais c'est toi qui l'a proposé !

Il vient poser un doigt sur ma bouche.

— Shh, ne gâche pas ce si beau moment.

J'éclate de rire face à sa stupidité et ne pouvant m'en empêcher, le prend momentanément dans mes bras.

— Tes bêtises m'ont manqué.

Il sourit mais est toujours troublé à cause du léger rapprochement.

Je lui tends alors fièrement ma main droite.

— Alors, amis ?

Il l'a sert.

— Ami.

Mais ne t'inquiète pas mon cher Morgan, j'ai vu comme mon toucher te fait du bien, comme tu es sensible à mon odeur, alors ne t'inquiète surtout pas.

On ne va pas rester amis très longtemps...

~ Chapitre assez court je sais mais c'est parce que c'est un point de vue de Parker et que c'est exceptionnel 🤗 dites-moi ce que vous en pensez et n'hésitez pas à venir en mp pour des critiques constructives ou juste pour parler je ne suis pas aussi bizarre que ce que l'on peut penser 😉encore désolé pour les fautes d'orthographe je vous promets de faire une correction complète quand j'aurai la fin😖 votez un max et je vous dit à la prochaine pour de nouvelles aventures très spéciales...~

Xo Nell 😘