Chapitre 22:

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Après avoir fini notre repas, chacun est parti se coucher. Aidan à proposé à Dolores de dormir sur le canapé. J'ai demandé à chacun des habitants de notre petite ferme si ils avaient parlé à Dolores de la Directice enfermé dans la cabane, tous sauf Aidan, étrangement, ils m'ont tous répondu que non. Elle nous avait peut être entendu en parler? Tous ça me paraissait tout de même suspect.
Allongé dans mon lit je regarde le plafond pensive, on dirait bien que toute cette histoire à réveillé un vielle amie à moi, on l'appelle insomnie. Je suis sorti de me pensés quand je sens un poids s'allonger près de moi, Aidan.
- T'arrive pas à dormir? Demandais je sans lâcher le plafond des yeux.
- Non. Répond t-il. Un long silence s'installe on fini par le briser:
- Dolores cache quelque chose. Déclare t-on en choeur. On se tourne l'un vers l'autre un sourire en coin sur les lèvres amusé de notre complicité.
- Qu'est ce qu'elle t'a dit? Demandais en m'appuyant sur mes coudes pour m'allonger sur le ventre.
- Elle m'as parlé de la destruction de la Commission, et de l'état de mes pouvoirs après qu'on se soit tous téléporté pendant l'apocalypse. Reprend t-il en continuant de regarder le plafond.
- Elle sait que la Directice est enfermé dans la cabane. Continuais je. Comment elle peut savoir ça?
- J'en sais rien, tout ce que sait c'est qu'elle ne la pas appris d'un habitants de cette maison, mais par quelqu'un d'extérieur. Mais qui? Et pourquoi?
- Aucune idée, mais tu sais bien qu'on peut rien me cacher très longtemps. Ironisais je avec un sourire en coin. Il rit en m'embrassant le front.
- Au faite... Il sortit un petit écrin de sa poche, c'est à ce moment que ça revient, depuis qu'on se connaît on s'offre un cadeau pour fêter notre rencontre, c'était une petite tradition stupide qu'on avait quand on était plus jeune. Quand il a disparu, je continuais à lui acheter des cadeaux dans l'espoir de lui offrir quand il rentrerais, puis j'ai perdu l'habitude, aujourd'hui j'avais complètement oublié, et voir que lui non me faisait culpabiliser.
- Je sais que tu as oublié, mais ça m'est égale, prend le et reste près de moi, ça me suffit. Déclare t-il avec un grand sourire en me tendant le petit écrin vert sapin. Je soupire et le serre dans mes bras avant de prendre la petite boîte. Je l'ouvre précausieusement, sur un petit coussin noir se trouver un collier avec un pendentif en forme de coeur argenté, je prend l'objet délicatement entre mes doigts en souriant.
- Ouvre le. Reprend Aidan en désignant le bijou. En l'observant plus en détail j'aperçois qui renferme une photo. Quelques perles salés virent se loger dans mes yeux, la photo à l'intérieur était celle de Klaus, lui, Ben et moi qu'il avait trouvé dans ma chambre la dernière fois.
- Ça te plaît? Demande t-il en souriant. Je relève la tête vers lui les yeux remplit de larmes. Ça peut paraître rien, mais pour moi ça signifiais beaucoup. Je mimais un "merci" du bout des lèvres avant de le serrer dans mes bras. Vous savez ce genre d'entreinte que vous ne voulez jamais briser, c'était ce que je ressentais à ce moment là. Aidan m'avait attaché le collier autour du cou et on avait fini par s'endormir l'un contre l'autre.

Flashback:
Aidan est parti depuis déjà plus de 4 ans, et Ben est décédé il y a un peu plus d'un mois. Je ne mange presque plus rien et je ne dors presque plus, cette négligence me donne un mine plutôt cadavérique. J'ai entendu Grace expliquer à M.Hargreaves que je faisais "une légère dépression" comme elle l'avait nommé. Tout le monde dans cette famille me parle comme si j'étais un enfant qui risquait d'éclater en sanglots à chaque seconde, je sais que je vais mal, je le vois chaque matin dans le miroir, mais à quoi bon? À quoi bon continuer d'essayer de vivre quand tout ce que vous aimez fini par s'autodetruire? Je sors de mon lit pour la première fois de la journée en traînant des pieds. Je traverse le couloir et passe devant la chambre d'Aidan, Luther fouille dans un des tiroirs.
- Sors de cette chambre. Ordonais je froidement.
- J'ai besoin d'un truc et je suis sûr que Cinq en avait un. Répond t-il sans me regarder et en continuant de fouiller dans les tiroirs agacé.
- Aidan déteste qu'on fouille dans sa chambre! Vas t'en! Reprenais je en hurlant avec les larmes aux yeux. Je devais avoir l'air ridicule, un enfant en plein caprice, mais le voir fouiner ici m'énerver au plus haut point. Il leva les yeux vers moi, je vis dans son regard qu'il allait exploser, comme si tout ce qu'il avait gardé pour lui depuis un long moment allait éclater.
- Bon sang Eïleen grandi! Cinq ne reviendra jamais! Il est probablement mort en ayant désobéi à Papa, ça lui apprendra! Maintenant arrête des esperer naïvement et aide moi à trouver ce que je cherche. Je m'avance vers lui dans une rage monstre et lui mets un coup de poing, son nez se brise sous le coup, il me regarde choqué le visage déformé par la douleur.
- Fout le camps! Hurlais je plus énervé que jamais, Luther s'en alla sans demander son reste, à partir de ce jour, je ne me suis plus jamais entendu avec Luther. Après qu'il soit parti, je m'étais allongé dans le lit d'Aidan en pleurant, sa phrase tournais en boucle dans ma tête: "Cinq ne reviendra jamais"  Au bout de plusieurs minutes, je me lève en séchant mes larmes, si il ne reviens pas, je vais le chercher. C'est ce jour la que j'ai décidé de partir à la recherche de la personne qui comptait le plus à mes yeux, Numéro Cinq.
J'ai traversé les époques, passées et futures jusqu'à rester bloqué, c'est à ce moment là que j'ai compris. Aidan n'avait jamais décidé de m'abandonner, il ne pouvait simplement plus rentrer.

Fin Flashback

Je me réveilla de mon rêve/souvenir tremblante, il ne fait pas très chaud dans la ferme, peu isolée. Je fais apparaître un petit chauffage de camping et me rapproche d'Aidan pour me réchauffer. Incapable de retrouver le sommeil je me tourne sur le ventre et l'observe dormir. Tout chez lui semble parfait, ses lèvres fines légèrement rosés, ses deux minuscule grains de beauté sur la joue gauche, ses cheveux brun en désordre, enfin, tout. Il paraissait si paisible, tellement serein. Je sourit et avance mes doigts près de son visage, je caresse doucement ses joues du bout des doigts avant d'avancer ma main vers ses cheveux. Il émerge doucement, mince je l'ai réveillé.
- Salut. Marmonne t-il d'une voix rauque et endormi avec un grand sourire.
- Desolé je voulais pas te réveiller. Chuchotais je.
- T'inquiète. T'as fait un cauchemar? Demande t-il en baillant.
- Non, simplement de vieux tourments qui refont surface.
- A propos de Thomas? S'interroge t-il en perdant son sourire.
- Non, à propos de toi. Répondis je en voulant jouer la carte de l'honnêteté. Un sourire réconfortant apparaît sur ses lèvres.
- Montre moi. Dit t-il en en me tendant son bras.
- Aidan je... Soupirais je hésitante.
- Un jour une personne incroyable m'as dit que parfois il fallait mieux partager ses tourments pour mieux les affronter. Reprend t-il avec un grande sourire, je souris à mon tour, c'est moi qui lui ai dit ça.
- C'est vrai, je suis un personne incroyable. Ironisais je en souriant, au bout de quelques secondes d'hésitation j'attrape son bras et lui montre mon souvenir. En sortant de notre "vision" il me regarde tristement. Il s'apprête à parler.
- T'as pas à t'en vouloir. Okay?! Déclarais je avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit. Il me sourit tristement et s'apprête à m'embrasser mais je l'en empêche en posant ma main sur sa bouche.
- J'ai pas brossé mes dents, je dois avoir une haleine atroce. Retorquais je gênée. Il retira doucement ma main et avança son visage du mien, quand il ne fut plus qu'à quelques millimètres il chuchota:
- Je m'en fiche. Il m'embrassa tendrement en enroulant ses doigts dans mes cheveux.
- Peut-être que c'était ton rire, ou ton sourire, ou même tes yeux. Ça aurait pu être tes cheveux ou ta voix, ou peut-être ta personnalité, mais quoi que ce soit, je suis tombé complètement fou de toi. Je ne peux juste pas trouver de mots assez fort pour décrire à quel point je t'aime. Dit il en plongeant son regard dans le mien, son regard était doux et passionné à la fois. Ne trouvant pas mes mots je me contente de l'embrasser passionnément.
- Je t'aime tellement... Chuchotais je en rompant notre contact. En l'observant à cette instant, je ne voyais pas comment je pouvait être plus heureuse, peut importait l'endroit où j'étais, à quoi ma vie pouvait ressembler, je savais que tout serais parfait tant qu'il serrait avec moi...

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𝑺𝑼𝑷𝑬𝑹 𝑰𝑳𝑳𝑼𝑺𝑶𝑹𝒀 //𝑵𝒖𝒎𝒃𝒆𝒓 𝑭𝒊𝒗𝒆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant