Chapitre 24:

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J'ai passé tout la journée dans mon lit à réfléchir à ce qui c'était passé. J'ai fini par me rendre à l'évidence, ma réaction était stupide et démesuré, je ne lui avait même pas laissé le temps de s'expliquer. Je me décide à sortir de mon lit, en arrivant dans la pièce principale, je demande à Alisson où se trouve Aidan, elle me répond qu'il se trouve à l'extérieur. La nuit est tombé et le froid s'est installé. Je frissonne et m'avance vers la silhouette d'Aidan au loin. Il est assis contre un arbre. En m'avancant je me rend compte qu'il a bu, la bouteille de vodka vide à côté de lui me le prouve. Je soupire, je m'en veux de l'avoir mis dans cet état. Il est complètement ivre. Je m'approche de lui et passe son bras autour de mes épaules pour l'aider à avancer. Je le monte jusqu'à la mezzanine et le dépose sur le matelas et m'apprête à retirer son t-shirt pour lui enfiler des vêtements plus  confortable, mais il m'en empêche.
- Pas les pattes! J'ai une copine! Déclare d'un voix très alcoolisés. Je laisse échapper un léger rire, bien sûr qu'il n'aurais jamais embrassé Dolores de son pleins grès, même ivre mort il serais toujours fidèle.
- Tes vêtements empestent l'alcool Aidan, tu ne va pas dormir comme ça? Déclarais je d'une voix douce. Après mes paroles son regard changea, il reprit sa lueur triste.
- Eïleen... Je suis désolé.. J'ai pas... Il articule difficilement ses mots, mais ils sont sincères.
- Je sais Aidan. Arrête de te tracasser avec ça. Chuchotais je doucement en déposant je baiser sa joue. Il me sourit et la seconde d'après il dormait. Je fini donc de lui enfiler ses vêtements et le place dans les draps. Je m'allonge près de lui, et dépose ma tête contre son torse.
- C'est toi. Il n'y as toujours eu que toi. Déclare t-il en retrouvant un minimum de lucidité.
- Je t'aime.. Chuchotais avant m'endormir bercé par les battements de son coeur.

[...]

Le lendemain matin je suis réveillé par les rayons du soleil venant réchauffer mon visages. Je m'etire et baillant Aidan n'est plus là.
Je sors du lit et descend dans la pièce principale de la ferme, Ils y sont tous sauf Aidan. Klaus s'avance vers moi.
- Si c'est encore pour une de tes question philosophique, je passe mon tour. Déclarais je en souriant avant que on frère ne puisse ajouter quoique ce soit.
- C'est absolument pas ce que je voulais dire! Répond t-il d'un air faussement offensé. Cinq m'a dit de te demander de le rejoindre quand tu serrais réveillé! Aller Juliette, il est dans le jardin! Continue t-il en tapant dans sa main et en poussant des petits cris comme une ado en furie devant sa star préféré. Je rit et m'apprête à rejoindre Cinq quand Klaus m'arrête:
- Et au faite tu me diras comment t'as réussi à transformer le vieux grincheux qu'est Cinq  en un vieu papi gâteau! Reprend t-il en riant avant de retourner sur le canapé. Je ne peux m'empêcher de rire de nouveau avant de rejoindre Aidant.
Il été assis sur un nape au milieu de la cour, sur laquelle il avait disposé toute sortes de plats composant un parfait petit déjeuner. Je m'avance vers lui en souriant.
- Klaus à raison, tu t'est pris un coup sur la tête? Riais je en m'asseyant sur le tissu bleu près de lui.
- Je voulais préparer un truc pour me faire pardonner. Déclare t-il en me tendant un verre du jus de mangue, mon préféré, je prend le verre et le remercie.
- T'a pas à t'excuser, c'est pas ta faute, je te l'ai dit hier. Reprenais je en souriant en prenant une gorgé de jus. Il me lança un regard interrogateur les sourcils froncés. Tu t'en souviens pas? Rétorquais je alors qu'il secouait la tête négativement. Je rit légèrement. T'étais complètement déchiré, je t'ai ramené dans la chambre pour que tu dorme mais tu m'as dit de retirer mes mains parce que t'avais une copine. Reprenais je avec un sourire joueur en prenant une gaufre. Il laisse échapper un rire à son tour et je croque dans ma gaufre. Je grimace en remarquant qu'elle n'est pas assez cuite et qu'elle est cru à l'intérieur.
- T'a jamais été vraiment très doué pour la cuisine. Ironisais je en reposant la gaufre dans l'assiette.
- Je suis doué pour tout!
- Sauf la cuisine! Rétorquais je alors qu'il grognais disant qu'il été très doué. Je rit devant sa réaction enfantine. Mais ça me fait plaisir que tu ai préparé tout ça pour moi. Reprenais je en souriant alors qui relevait la tête avec un sourire  satisfait. Je suis sûre que les crêpes sont mangeables... Je me penche et m'apprête à prendre une des nombreuses crêpes disposés dans une des assiettes mais quand mes doigts les atteignent je les sens dure comme de la pierre. Ou pas. Riais je. Il grogne de nouveau et je me résigne finalement à faire apparaître une boîte de donuts au sucre. Ça fera l'affaire. Ironisais je alors qu'Aidan attrapant un donnut avant d'en prendre une grosse bouché, déposant du sucre tout autour de ses lèvres lui donnant un air tellement innocents que je ne lui connaissait pas. Je rit alors qui essuye rapidement sa bouche d'un revers de manche.
On passa plus d'une heure à rire et parler assis sur la pelouse verdoyante de la ferme, au bout d'un certain temps je me lève pour me rendre dans la cabane, disons que je n'avais pas fini de régler mes "différents" d'autant plus que Dolores c'était maintenant rajouté au lot de ma vengeance to do list. J'entre dans la petit cabane, La Directrice n'avait pas bougé et arboré toujours sa mine cadavérique, Dolores elle était attaché à ses côtés, les yeux rouges et gonflé et quelques larmes séché sur les pommettes, elle m'aurait presque fait de la peine.
Elle lève la tête vers moi et me regarde tristement.
- Je t'en prie Eïleen... Supplia t-elle alors que la Directrice riait amèrement. Plus je l'as regardait et plus elle me faisait pitié. Je lui lança un regard pleins de dégoût et me tourna vers la Directrice avec un sourire hypocrite sur les lèvres.
- Utiliser Dolores comme espionne. C'est vraiment ingénieux félicitations. Mais si vous avez un si bon plan, il faudrait êtres plus vigilante la prochaine, et ne pas divulguer le plan à l'ennemi. Oh! Mais c'est vrai. Y'aura pas de prochaine fois parce que vous ne sortirez pas de cette pièce! Reprenais je en riant faussement. Dolores éclata en sanglots, honnêtement je n'ai pas envie de le tuer, malgré la rage que j'ai contre elle, il faudrait que j'en parle à Aidan.
- Comment vous avez réussi à la convaincre? Demandais je à la rousses en désignant Dolores. Je voyais à son visage fermé qu'elle n'était pas décidé à me répondre. Tapis je suis sûre que Dolores serra plus coopérative! La blonde leva les yeux vers moi, ils étaient rempli de larmes. Qu'est ce qu'elle t'a proposé d'assez alléchant pour que trahisse la personne avec qui tu passait le quasi totalité de ton insignifiante petite vie? Demandais je avec dégoût. Les larmes devalerent ses joues.
- Ne parle pas. Ordonne la Directrice.
- Je te conseille de me le dire Dolores, à moins que tu préfères qu'Aidan viennent te le demander lui même? Reprenais je en haussant les sourcils.
- Je... Elle hésite un instant et se tourne vers la Directrice qui lui lance un regard noir.
- La regarde pas. Déclarais en tournant le visage de la blonde vers moi.
- J'ai pas réussi à me sortir seule de mon corp de mannequin, c'était pas le corp d'une SDF. On avait un compromis, elle me sortait du mannequin et m'offrait un nouveau corps, en échange je devais vous livrer à la Commission. Déclare t-elle en sanglot alors que la Directrice soupire. Je n'arrive plus à utiliser mes pouvoir c'est pour ça que je suis restée coincé dans un mannequin. Je m'agenouille près d'elle.
- Et comment t'as su où on était?! Demandais je furieuse.
- Tu as parlé à Cinq d'un certains Thomas avant... que vous ne vous  embrassiez. Reprend t-elle en regardant le sol tristement. C'est vrai, j'ai toujours pensé qu'elle n'était pas humaine, qu'elle ne pouvait avoir aucun sentiments, aucune solution émotions, évidemment je pensé qu'elle était juste un mannequin en plastique, mais elle était présente la première qu'Aidan et moi nous sommes embrassé, je dois avouer que j'ai définitivement de la peine pour elle.
- Que c'est triste! Riait la Directrice, je fis apparaître un morceau de Scotch sur sa bouche étouffant ses paroles. Je soupire et fait apparaître une petite bouteille d'eau.
- Tiens. J'apporte le goulot à ses lèvres. Elle en boîte rapidement et je fini par refermer la bouteille.
- Tu ne me déteste pas? Demande t-elle une d'espoir dans  le regard.
- Si, je déteste, mais je ne suis pas un monstre. Soupirais je en me redressant, je sens une présence dans mon dos, Aidan était apparu derrière moi. Il regardait Dolores avec un mélange de tristesse, de dégoût et de rage.
Je ne sais pas vous, mais je pense que ça va chauffer...

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𝑺𝑼𝑷𝑬𝑹 𝑰𝑳𝑳𝑼𝑺𝑶𝑹𝒀 //𝑵𝒖𝒎𝒃𝒆𝒓 𝑭𝒊𝒗𝒆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant