Chapitre 25:

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Hey! Comment ça va? 😆
Bon, petite annonce avant le chapitre pour savoir si vous seriez intéressé pour que je fasse un genre de Meet The Author, genre pour que vous me connaissiez un peu plus, je sais que ça fait un peu narcissique 😂 mais voilà, si ça vous intéresse dites le moi et si ça vous intéresse pas dites le moi aussi 😂(pas de discrimination 😂)
Bref bonne lecture, je vous aime ❤





- Cinq... Déclara Dolores d'un ton suppliant.
- Comment t'as pu faire ça? Demande t-il alors que son regard ne reflétait plus que de la colère. Elle éclata en sanglots, cette vision me fit un pincement au coeur, elle avait l'air si vulnérable.
- Aidan... Je pose ma main sur son épaule pour essayer de le calmer.
- Quoi?! Tu la défend maintenant?! Reprend t-il en haussant le ton.
- Me parle pas comme ça! Je ne la défend pas, mais essaye de la comprendre, elle est restée plus de 30 ans coincé dans un mannequin!
- Toi tu l'aurais fait? Tu m'aurais trahi pour ton intérêt personnel? Reprend t-il plus calmement. Je soupire.
- Non, pour rien au monde... Chuchotais je. Mais on fait tous des erreurs pas vrai? On en a fait en entrant à la Commission et en tuant tous ces gens, et pourtant... Il regarda Dolores qui était toujours en larmes avant de se retourner vers moi.
- Et qu'est ce que tu veux faire? La laisser partir et prendre le risque qu'elle nous trahisse de nouveau? Rétorque t-il en reprenant son ton habituel.
- J'y ai pas encore pensé... Soupirais je.
- Je partirais, je vous promets que je ne reviendrai jamais... Intervient la voix fébrile de Dolores. Aidan se tourne de nouveau vers moi l'air pensif.
- J'ai besoin de réfléchir. Reprend t-il avant de disparaître dans une faille spacio-temporelle. Je soupire et m'accroupis près de Dolores qui pleurait encore à chaudes larmes.
Je fait apparaître quelques petits biscuits.
- T'as faim? Demandais je avec léger sourire. Elle hoche la tête et je l'aide à manger quelques uns.
- Pourquoi t'est aussi gentille avec moi? Demande t-elle avec ses grands yeux humides.
- Je te l'ai dis, je suis pas un monstre. Reprenais je froidement.
- Mais je l'ai embrassé...
- Et il t'a repoussé. C'est triste à dire, mais passe à autre chose Dolores. Je me relève et m'apprête à sortir.
- Merci, merci infiniment Eïleen... Chuchote t-elle, je lui offre un léger sourire et quitte la cabane.

[...]

Aidan était assis dans l'ouverture de la mezzanine les pieds dans le vide. Je m'assoie à côté de lui, on observe le paysage sans un mot. Je tourne la tête vers lui, le vent fait voler ses cheveux et ses pommettes sont rosient par le froid.
- On doit la laisser partir. Déclare t-il enfin en se tournant vers moi. J'hoche la tête en souriant avant de poser ma main sur la sienne. T'as déjà était tellement en colère contre quelqu'un au point de vouloir sa mort? Demande t-il en se tournant vers moi.
- Oui... Sauf que je n'ai pas fait que le vouloir. Je marque une pause. Je l'ai fait. Je soupire en détournant mon regard vers le sol. Je ne lui en ai jamais parlé auparavant, je n'en ai jamais parlé à personne. J'espérais au plus profond de moi que ne jamais en parler me ferais oublier cette partie de ma vie, mais je n'ai jamais oublié, je n'ai jamais réussi.
Aidan me lança un regard interrogateur m'invitant à continuer.

Flashback:

Aujourd'hui c'est le jour des adoption à l'orphelinat, je suis ici depuis 12 ans, mais j'ai toujours cet espoir et cette excitation avant chaque jour d'adoption. Hier j'ai entendu Mme Green dire à une des surveillante qu'un couple serait intéressé pour m'adopter, je m'y imaginais déjà, dans une grande maison au bord de la mer, avec ma nouvelle mère à préparer des crêpes en écoutant ma chanson préférée, peut même qu'on pourrait avoir un chien! J'ai toujours rêvé d'avoir un chien! Je descend dans la salle du petit déjeuner en trépignant d'impatience. Je m'installe seule à une table comme à mon habitude, j'aperçois au loin Emily et les autres rirent en me voyant entrer. Je soupire mais ne m'y attarde pas plus, malheureusement j'ai l'habitude. Depuis 2 ans, Emily me mène la vie dure à l'orphelinat, elle a tourné tout le monde contre moi quand elle a découvert mes pouvoirs, me disant que je ferrais mieux de me trouver une place comme bête de foire dans un zoo ou un cirque. Après ça, les autres on commencé à m'insulter, à me voler mon uniforme alors que je me doucher ou encore à écrire des insultes sur la porte de ma chambre.
Tout ça à cause d'une stupide petite peste. Emily, la parfaite petite blonde au yeux verts émeraude et au visage angélique elle ne pourrait jamais êtres aussi cruelle! C'est ce que tout les adultes disaient quand je leur demandais de l'aide. Mais aujourd'hui, rien ne pouvait chasser ma bonne humeur, j'allais peut être enfin quitter cet endroit, et il ne me manquerais pas le moins du monde. Je m'avance jusqu'à ma chambre, je quitte mon vieux pyjama pour enfiler ma plus belle robe, un robe rouge cintré, en faite, sans mentir c'est ma seule robe, je ne suis pas très "féminine". Je m'observe quelques secondes dans le miroir en souriant, je me tourne vers mon lit pour y attraper mon collier porte bonheur, jettant par la même occasion un rapide coup d'oeil sur mon poster de la Umbrella Academy, je les ai toujours admiré, j'aurais tellement aimé que M.Hagreeves m'adopte ce jour là... Je soupire et sort de ma chambre pour m'engoufffer dans le couloir.
J'avance entre les longs murs miteux de l'orphelinat, honnêtement ma mère biologique n'a pas choisi l'endroit le plus luxueux pour m'abandonner elle aurait au moins pu faire cet effort. Je m'apprête à tourner quand je croise Emily et toute sa bande, j'essaye de les dépasser, mais ils me bloquent le passage en riant. Sans que je ne puisse dirent quoi que ce soit, deux garçons m'attraperent par les bras alors que deux filles m'attrapaient les jambes. Ils me soulèverent et commencèrent à avancer.
- Lâchez moi! Hurlais je en me débattant alors qu'une brune ouvrait la porte d'un placard. Ils me jetèrent à l'intérieur et je pus entendre le bruit de la clef dans la serrure.
- Laissez moi sortir! Je vous en prie! Criais je en frappant mes poing contre la porte alors qu'ils riaient de l'autre côté.
- C'est ce qu'on fait au animaux Eïleen, on les enfermes! Rit la voix d'Emily avant d'entendre ses pas s'éloigner. Je me laisse glisser le long de la porte, les larmes aux yeux en regardant autour de moi, le placard et minuscule, et plus je le regarde, plus j'ai l'impression que les murs se rapprochent de moi. Je commence à avoir des bouffés de chaleur et la transpiration perle sur mon front. J'éclate en sanglots, mes larmes me brûlent les yeux, et mon coeur se mets à tambouriner dans ma pointrine, mon souffle se coupe et j'ai du mal à respirer, j'ai l'impression de mourir à petit feu...
Je repense au couple qui souhaitait m'adopter, la maison sur la plage, le chien... Mes sanglots cessent, ils laissent place à la colère, un rage montre comme je n'en n'avais jamais ressenti.
Je ne sais combien de temps je suis resté enfermé dans ce placard à balais, ce que je sais c'est que ça m'a paru interminable, comme des heures et des heures de peur que les murs ne s'approchent de moi pour m'en faire prisonnière pour toujours. Au bout d'un certains temps, j'entends de nouveau la clef dans la serrure, Emily ouvre la porte et apparaît dans l'encadrement avec un grand sourire.
- Les adoptions sont terminées, mais ne t'inquiète pas, t'as rien loupé. Personne ne veut adopter un monstre! Déclare t-elle d'un ira supérieur. Elle me tourne le dos et s'avance vers les escaliers. Je la regarde s'en aller plus remonté que jamais, je lui en veux, je lui en veux à mort. Elle me gâche la vie depuis bien trop longtemps. Sans même réfléchir,  je la pousse alors qu'elle se trouve au commencement des vieux escaliers de bois. La seconde d'après, Emily était morte.

Les lecteurs fantômes n'hésitez pas à vous manifester avec une petite étoile ça fait toujours plaisir! ❤

𝑺𝑼𝑷𝑬𝑹 𝑰𝑳𝑳𝑼𝑺𝑶𝑹𝒀 //𝑵𝒖𝒎𝒃𝒆𝒓 𝑭𝒊𝒗𝒆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant