Les secours sont vite arrivés. Enfin, quand je dis "secours", c'est bien les secours des yakuza's.
Notre patron et les autres nous ont vite trouvés, grâce au portable de Masani. Il ordonna aux autres d'emmener tout le monde à l'hôpital, pendant qu'il disait qu'il allait s'occuper "personnellement" des flics. Nous insistions pas...
De mon coté, je restais auprès de Jun. Pendant le trajet en camion, je restais dans le silence total en essayant de stopper le sang qui coule de mon copain inconscient.
Et ainsi, nous arrivions à l'hôpital. L'hôpital local avait un deal avec les yakuza's : Ils devaient accepter nos blessés comme des patients lambda à condition que les yakuza's doivent leur vendre une grande partie de nos marchandises d'organes en priorité. Enfin, comme ce n'est pas mon domaine, je ne connaissais pas les détails...
Mais bref. Jun fut le premier emmené aux urgences. Je ne pu le suivre car, étant aussi blessée, je fus traîné dans un autre étage avec les autres. Techniquement, j'étais la seule à avoir une blessure, mais les infirmiers voulaient vérifier les états mentaux des plus "vulnérables", à savoir Chansuno et Magira.
Nous étions dans une salle d'examen, avec de multiples lits. Les yakuza's se sont arrangés pour qu'il y ai que nous, afin que nous ne sommes pas obligé de cacher nos tatouages lors des examens.
Deux heures plus tard, les examens complets ont été fait. Mon coup sur la tête n'était pas méchant, et je m'en sortais avec un bandage et un traitement contre la douleur. Les autres allaient bien, sans séquelles.
A la suite, notre patron nous a rejoint. Il entrait seul dans la grande pièce tandis que nous étions tous encore entrain de parler des événements.
"Content que vous ayez réussi à vous en sortir. Cela ne m'étonne pas de mes quatre petits protégés." dit-il après avoir fermé la porte.
-Mouais, marmonna Takahi en ayant le dos contre le mur en croisant des bras, enfin heureusement.... Le commissaire n'a pas un GROS problèmes ?!
-Ça fait un moment que je me pose la question, répondit notre Boss, et visiblement, son obsession de nous traqué a fini par le faire péter un plomb.
-Dites, demanda timidement Magira, qu'est-ce qui va se passer pour ces deux policiers...?
-J'ai personnellement contacté les grands supérieurs pour alerter la folie du commissaire Keisatsu, il sera vite remplacé. Quant-au petit officier, je lui ai... "demandé" de ne pas parler des événements.
La conversation s'éternisait, notre patron continuait de nous expliquer que tout s'est arrangé par ses moyens.
Je n'écoutais cependant que d'une oreille. Dans le silence, j'avais les yeux dans le vide, entrain de me demander comment allait Jun.
Après un moment, les familles de mes camarades venaient les chercher. Masani partit la première, suivit d'Ayamaki.
Pour moi, pas question de quitter l'hôpital sans savoir comment allait Jun. Je sortis de la pièce après avoir rebaissé mes manches pour cacher mes tatouages, pour chercher les zones d'urgence.
Il était tard, mon téléphone portable montrait qu'il était presque 1 heure du matin. J'étais fatiguée, et j'avais même faim...
Je marchais dans les couloirs, essayant de trouver ne serait-ce qu'un indice pour savoir où il était. J'étais morte d'inquiétude...
Au bout de plusieurs minutes, je finis pas m'asseoir sur un banc présent dans le couloir, complètement crevée. Mes coudes contre mes genoux, dos penché en avant, je mis ma tête entre mes mains afin de me remettre de bonnes idées en tête. Mon regard fixait le sol, entendant l'ambiance du couloir de l'étage.
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Quand une KUUDERE est une Yakuza [FR]
Teen Fiction"Quand je passe à cotés des personnes, ils disent et pensent pleins de choses. Tout ça car je ne montre aucune émotion. Ce n'est pas parce que je ne les montre pas que j'en ai pas. Après tout, je suis un être humain. Je suis une étudiante sérieuse...