Segment 29 : Garde à vue ou prise d'otage ?

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La lumière était aveuglante. J'ai eu des picotements aux yeux dès que ma rétine a percé la lumière de cette ampoule.

De là, j'ai pu apercevoir les murs en brique avec de la tuyauterie au plafond, et un carrelage des plus sales.

Et bien sur mes partenaires à mes cotés, ligotés de la même façon que moi sur une chaise peu confortable.

Et en face de nous quatre, il y avait celui qui était à l'origine de mon saignement à la tête. Je le connaissais de nom car il est...

Le commissaire de Nagoya, Seishin Keisatsu. Accompagné d'un officier qui devait avoir l'âge de Jun.


Commissaire Seishin Keisatsu et l'officier Wakai Taishi sur Kisekae

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Commissaire Seishin Keisatsu et l'officier Wakai Taishi sur Kisekae


"Tu vois ça, Taishi ? Je t'avais dit qu'il ne fallait pas avoir peur de ces quatre gamins." affirme le commissaire, souriant de façon narquoise.

Ce dernier pouffait ensuite de rire, tandis que son partenaire n'était pas très sûr de lui. Il n'avait pas l'air à l'aise... Même contre les propos de son supérieur.

Mais bien sur mes trois partenaires réagissaient moins silencieusement que moi, de manière impulsif :

"Je rêve où ces poulets nous ont capturés ?!" demanda Zero-kun.

-Dis donc, ajouta Ayamaki en soupirant, c'est une nouvelle technique d'assommer des suspects pour les mettre en garde à vue ?

-En garde à vue ? Rapplique Masani. Est-ce qu'en garde à vue les personnes sont attachés ?!

Même dans le silence, je me posais ces questions. Le commissariat de Nagoya n'était pas corrompu par les yakuzas de la ville. Je sais que mon patron avait fait de multiples tentatives, en vain... Fort heureusement le maire, lui corrompu, fermait les yeux sur notre organisation et demandait aux policiers d'ignorer nos faits.

Donc vous comprenez que les flics doivent nous laisser tranquille, nous et nos affaires.

Enfin... Jusqu'à maintenant. C'est pour ça qu'on ne comprenait pas. Les gars et moi savions que nous avons la protection contre la police.

Alors la question qui me trottait en tête et sûrement aussi dans la tête de Ayamaki, Masani et Tahaki est :

Pourquoi on est là ?

Pendant que le commissaire semblait se moquer de nous en ricanant, je restais visuellement concentré sur ses yeux... Ils étaient rouges.

Non, je ne parle pas de la couleur de l'iris de ses yeux, qui sont en plus marrons. Mais je parle du blanc des yeux... Comme si il s'était frotté les yeux, ou comme si il avait consommé de la drogue.

Quand une KUUDERE est une Yakuza [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant