Segment 16 : Après la tempête

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Nous voilà désormais dans la chambre de Jun après avoir monté nos affaire avec nous.

La chambre était aux murs bleu et au parquet usé. Il y avait des posters de partout de groupes de musique, et des photos accrochés juste au dessus su bureau de bois.

Le lit, heureusement double, était à gauche de la porte d'entrée de la pièce, juste à coté d'un placard fait en paravent qui était proche de la porte, et à gauche de la fenêtre qui donnait vue à l'extérieur.

La chambre était bien rangé, et possédait une odeur agréable.

Bref, je posais ma valise contre le mur entre le placard et le lit, avant de me lever pour regarder la chambre plus détaillant.

Jun lui, posa ses affaires aux pieds du lit avant de s'y asseoir en râlant :

"'Fallait s'y attendre... Bizarrement je savais que Peng allait devenir comme ça en grandissant ! J'te jure, avant de quitter la maison il avait... 13 ans ? Ouais, et c'était déjà un petit con de première !"

Honnêtement je laissais Jun râler dans son coin, n'écoutant qu'à moitié ses paroles. J'étais plus concentrée sur les photos sur le mur, dont je m'étais approchée et que j'avais posé mes mains sur le bureau.

C'était pleins de photos de Jun ado et ce qui semblait être ses amis de lycée. Un groupe d'adolescents rebelles, avec leurs sourires bête et leurs airs assez prétentieux.

Mais même si je ne réagissais pas de façon facial, je fus légèrement amusée de voir Jun à ses 16 ou 17 ans. Sans tatouages, sans piercings, avec un uniforme aux manches déchirés et les cheveux plus court... Il fallait reconnaitre qu'il était plutôt mignon sur les photos.

Mais en parcourant les images, je finis par m'attarder sur la dernière. Une photo de Jun avec une fille aux long cheveux noirs et aux yeux noisettes, où ils semblaient assez proche. Je compris qu'il s'agissait sûrement de son premier amour, dont il m'avait déjà parlé.

Voir la photo ne me dérangeait pas vraiment. Après tout, c'est normal que Jun a eu des petites copines avant moi. Et les années ont passés. C'est pas comme si Pékin était une petite ville et qu'on allait tomber sur elle pendant notre séjour.

Je finis par me retourner et d'aller m'asseoir sur le coté droit du lit, entendant toujours Jun râler, s'étant allongé sur le coté gauche du lit et à fixer le plafond.

Une fois assise, je posais mes mains sur l'élastique qui soutenait ma queue de cheval afin de me détacher les cheveux. Je voulais me changer, ce que je fis en écoutant mon copain soupirer et commençant la conversation :

"Non, sérieux j'ai peur que cet abruti me provoque d'avantage..."

-Que veux-tu dire par là ? Lui demandais-je en restant de dos.

-Bah il me connait. Il sait que j'ai le sang chaud ! J'ai pas envie qu'il me provoque, ce qui me pousserait à le frapper en plein enterrement par exemple !

-La violence n'est pas la solution.

-Me dit ma copine en qui ses contrats sont d'éliminer des personnes qui ne payent pas leurs dettes auprès de la mafia Japonaise...

-Je suis sérieuse, répondis-je en passant mes mains dans mes cheveux lâches, Jun. Je te l'ai dit. Ignore-le ou recadre-le sans être grossier ou violent. C'est ce qu'il cherche.

-Je sais, soupira-t-il, mais...

Je l'entendais à nouveau soupirer alors que je me baissais pour attraper ma valise. Je sortis de quoi pour me changer, donc un short et un vieux sweet bleu nuit, ce qui attira l'attention de Jun :

Quand une KUUDERE est une Yakuza [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant