Quand une KUUDERE est une Yakuza [FR]

Segment 28 : Au seuil de l'inconscience

...

L'inconscience.

J'étais... Inconsciente.

Tout a été si vite, que je n'ai pu riposter.

Ni même apercevoir la source de l'attaque, en fait.

Mais en tout cas, quand je me réveillais de cet inconscience...

C'était bien douloureux.

La seule chose que j'entendais était ma respiration, brouillée et forte. Mes yeux finissent par s'ouvrir doucement, alors qu'une douleur sur ma tête persistait. C'était comme si j'avais reçu un coup. Et la preuve : Non seulement je n'arrivais pas à me rappeler ce qui s'était passé, mais aussi je sentis un liquide couler sur mon front, longeant le coté gauche de mon visage.

"Bordel, pensais-je en clignant plusieurs fois des yeux pour retirer l'effet de flou, où est-ce que je suis...?"

Mes cinq sens se réveillaient doucement, et petit à petit.

D'abord la vue. Au fil des clignements de mes paupières, mes yeux retrouvaient une vue normale au travers de mes lunettes, corrigeant ma myopie. Heureusement, ma paire était toujours sur mon nez. Mais même si je voyais de nouveau, l'obscurité m'empêchait d'analyser les lieux où j'étais.

Mais l'odorat me fit confirmer que j'étais dans un lieu plutôt confiné. Comme si j'étais dans une pièce sombre.

Et d'ailleurs coté le sens du touché, je sentis immédiatement que mes poignets étaient immobilisés. Mes fesses semblaient être posé sur une chaise, et mes mains étaient derrière mon dos, mes bras touchant les barres de la chaise. Encore sonnée, j'essayais de bouger mes poignets, mais ce qui semblait me les retenir était bien serrés que j'en soupir d'un ronchonnement.

Et en ce qui concerne le son... Je n'entendais qu'une machine au loin en marche, faisant résonner dans la pièce entière. Le son n'était pas vraiment agréable.

Petit à petit je réalisais ce qui m'arrivait, au point de baisser mes yeux vers mes jambes. Mes vêtements sombre étaient à peine visible dans le noir.

Étais-je ligotée, et enfermée ?

...