Colocation pleine d'action (Tome 1)

1~Visite (pdv Juliette)

-Et là tu as la salle de bains.

Je lui sourit bêtement ne sachant pas trop quoi dire. Il me ramène dans le salon, je signe quelques papiers et il ajoute:
-Voilà, tu as des questions?
-Quand est-ce que j'emménage?

Il rigole doucement:
-Quand tu veux, tu es ici chez toi maintenant.

Il me tend des clés que je range dans mon sac:
-Merci Ken.
-Je t'en pris. Envoie un message, je t'aiderais pour les cartons.
-Tu n'es pas obligé.
- Ça me fait toujours plaisir d'aider une demoiselle en détresse... dit-il avec son sourire charmeur.

Je rigole. Il me fait la bise et je quitte l'appartement. En descendant les escaliers je me rends compte à quel point cet appart est génial. Et il faut avouer que mon futur coloc est pas mal non plus d'ailleurs, gentil, beau gosse et a en juger les livres de se bibliothèque, plutôt cultivé. Que rêver de mieux?
Je retourne chez mon père, un appartement dans le 8ème arrondissement de Paris. En rentrant, je me dirige dans le salon:
-Alors Juliette? Tu as signé? Me demande Madeleine.
-Oui, il est parfait cet appartement. J'ai ma propre chambre, on a accès au toit, le proprio ne l'a pas aménagé donc il a dit que si je voulais je pourrais le faire moi-même.
-Ah super, il faut dire que Marcus trouve toujours de bons appartements.Dit mon père concentré d'avantage sur son journal que sur ce que je raconte.

Marcus est un ami proche de mon père, il cherche des appartements pour une clientèle aisée de Paris ce qui est le cas de mon père. Il est un peu plus âgé que moi. C'est un peu un  Stéphane Plaza mais plus jeune et plus sexy.

Pour moi être en colocation c'est plus simple, ça me laisse plus de temps pour écrire, les tâches  sont partagées et puis c'est plus agréable. J'ai fait mes études de lettres un peu partout en France, alors je ne connais presque personne sur Paris. Donc être en coloc c'est plutôt bénéfique pour moi:
-Oui c'est vrai que cet appartement est plutôt bien.

Je vais dans ma chambre où les cartons s'empilent depuis quelques jours déjà. J'en termine quelques uns avant de filer sous la douche. La chaleur arasante de ce mois de juillet ne facilite pas du tout mon déménagement et la fraîcheur de cette douche m'a faite rêver toute la journée.
J'en sors et m'habille simplement, d'un jean et d'un t-shirt blanc. Je récupère mon ordinateur dans le salon et retourne dans ma chambre où je m'assoie à mon bureau. Lorsque j'étais chez Ken j'ai remarqué plusieurs récompenses de musique par-ci par-là. Elle revenais à un certain « Nekfeu ». J'en ai souvent entendu parler mais je n'ai jamais écouté. Ma curiosité prends le dessus, je commence à regarder sur Wikipedia, c'est bien lui. Ouah, mon colocataire est un rappeur célèbre!
Je ferme mon ordinateur et retrouve mes parents dans la salle à manger pour le repas. Ils me posent de multiples questions sur mon nouveau colocataire, son métier, si il est gentil... Surtout Madeleine qui s'intéresse beaucoup à lui.
Madeleine est ma belle-mère. Je la considère comme ma mère. C'est pratiquement elle qui m'a élevé, nous sommes très complice:
-Alors il est comment ce garçon? demande-t-elle avec un regard plein de sous-entendus.
-Voyons Madeleine, peu importe comment il est, je veux savoir si il est une bonne ou mauvaise influence pour ma fille.
-Bah oui voyons Madeleine. Renchéris-Je ce qui la  fit rire.
-Rigole, rigole Juliette. Mais si ce jeune homme est un Roméo tu restes chez les Capulet. Dit mon père en rigolant.
-Ahah très drôle Papa, un jour tu devrais arrêter de faire cette blague.
-C'est ta génitrice qui a commencé en t'appelant comme ça.
-Elle a un prénom.
-Elle avait un prénom, pour moi elle est morte! Dit mon père hors de lui.

Il se lève claque son poing sur la table et disparaît. Je vois le regard confus de ma belle-mère:
-Ça va?
-Oui, c'est lui qui ne va pas bien. Dis-je séchèrent.

Je me lève aussi révoltée que lui et retourne dans ma chambre. Je m'allonge dans mon lit et regarde le plafond d'un blanc envoûtant. Le sommeil vient peu à peu mais la sonnerie de mon téléphone qui me signale un SMS me fait retomber sur terre. Je m'assoie sur mon lit et regarde mon téléphone, c'est un message de Ken:
~...~