59~Retour (pdv Ken)

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-Vous croyez elle est morte? Demande Mo.
-Vas-y ta gueule, elle respire gros con. Dit Adèle.
-Maïs tu lui as fait quoi? Dit Mekra.
-Je sais pas on était dans les escaliers je voyais qu'elle était pas bien, je pensais juste qu'elle était stressée. Quand Adèle a ouvert bah elle est tombée.
- C'est Adèle qui lui a fait peur avec sa vieille tête. Hurle Doums.
-Arrête de crier putain. Dit Framal à Doums.
-Bon aller tout le monde sort, je vais m'occuper d'elle. Dit Adèle.

Tout le monde commence à sortir et je reste avec elles:
-T'es sure? Parce que t'avais quand même l'air vénère au téléphone alors je peux m'occuper d'elle tu sais.
-Ça va je vais pas la buter ta meuf.
-Sure?
-En plus toi t'es pas délicat tu vas lui faire du mal a notre petite Ju'.
-T'es vraiment bipolaire toi. Dis-je en soufflant.
-Elle m'a manqué ma petite soeur. Une fois de plus elle m'a laissé seule avec une bande de tarée comme vous.

Je ferme la porte et souffle profondément. Je rejoins les autres et aperçoit une fille, sa tête me dit quelques chose. Elle se lève et me fait la bise:
-Salut euh...
-Molly, je suis l'amie de Juliette.
-Ah oui.
-C'est Mekra qui m'a invité.
-Ça m'étonnes pas de lui.
-Oh... je peux partir si je dérange.
-Non reste t'inquiète.

Je cherche dans mes poches un paquet de clope. Je voulais aller fumer seul pour réfléchir un peu, mais elle est seule, Ju' est HS, Adèle s'occupe d'elle et Mekra joue à FIFA quel con celui-là:
-Tu fumes?
-Ouais.

Elle me suit sur le balcon, je lui tend une cigarette. Elle la porte à ses lèvres et expire doucement:
-Tu la connais comment Ju'?
-On était coloc.
-Pourquoi au passé?
-Bah on s'est embrouillé et elle est partit revivre seule.
-Ah, pourquoi un mec comme toi a besoin d'une coloc? Je veux dire tu peux gérer niveau financier.
-Pas tout le temps.

-Ah d'accord. Et vous êtes amis de nouveau?
-Tu poses beaucoup de questions pour une nouvelle.
-Je suis curieuse désolé.
-Non t'inquiète. Tu viens d'où?
-Parisienne pure souche. J'ai toujours vécue ici et je ne me voie pas partir.

-Moi je ne rêve que de ça.
-Lassé de la célébrité?

-T'as pas idée. Depuis quand tu la connais?

-On à toujours était amies, dans les même classes tout au long de notre scolarité, on s'est perdu de vue quand son gars à commencer à la faire tourner en bourrique. Il a voulue quelle coupe contact avec tout le monde alors c'est ce qu'elle a fait. Un jour il a dépassé les bornes, elle s'en est rendu compte alors elle est partie chez sa mère aux États-Unis. La pauvre elle n'a pas eu beaucoup de chance, mais elle se bat.

Je la regarde dubitative:

-C'est quoi cette histoire de mec?

-Elle t'a pas parlé d'Arthur?

-Ah si bien sûr, je pensais pas à lui.

Pas du tout, je n'ai jamais entendu parler de ce mec.

-Tu m'excuses?

-Bien sûr.

Je sors du balcon, j'ai la tête en bordel, retourné et sans dessus dessous. Qui est Arthur? Je monte dans la chambre sans répondre aux gars qui m'appel du salon. J'ouvre doucement la porte et vois Adèle et Juliette dans les bras l'une de l'autre:

-Qu'est-ce que tu fous là toi? Dit Adèle en essuyant une larme au coin de son œil.
-Je veux lui parler.

Adèle me sourit se lève avant de partir. Elle ferme la porte doucement pendant que je m'approche de Juliette allongée dans le lit.
Je m'allonge avec elle, elle reste de marbre:
-C'est qui Arthur?

Elle déglutit, son regard reste fixe pendant que ses lèvres cherchent des mots à articuler:
-Qui t'as dit?
-Ça n'a aucune importance.
-Si.
-Qui est Arthur?
-Un ex c'est tout.
-Il y'a fait du mal arrête de me dire que c'est tout.
-Et alors? Toi aussi tu m'as fait du mal et sûrement bien plus que lui.
-Arrête de me faire passer constamment pour le méchant. Oui tu as vécu des choses comme tout le monde sur cette putain de terre alors arrête de croire que tu es la seule à souffrir. On souffre tous!
-Je n'ai jamais voulue que tu crois ça de moi.
-C'est pourtant ce que tu m'as laissé croire.

Je continue de cracher toute ma rage sur elle, je veux savoir ce qu'il lui a fait, qui il est je veux lui casser la gueule le fourre dans un fauteuil roulant avant de le balancer dans la Seine. Alors que je continue mon monologue à son attention elle s'approche de moi et m'en brasse, pas un long baiser, non juste un baiser chaste, doux sucré et rapide trop rapide. Elle se lève profitant de son effet de surprise et s'en va. J'essaie de la suivre tant bien que mal mais en bas de l'immeuble j'ai déjà perdu sa trace:
-Juliette à quoi tu joues....

Colocation pleine d'action (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant