La musique résonne dans mes oreilles jusqu'à me les bousiller, il y a des tas de filles et de gars qui dansent sur la piste comme-ci c'était le dernier jour de leur vie, la fête bat son pleins, mais je me sens seul, vide et je ressens ce creux dans mon ventre. J'enchaîne les verres d'alcool pour oublier tout ça. Mais plus je bois plus j'ai l'impression que le liquide creuse ce trou en moi comme de l'acide qui coulerait dans mon ventre consument tout sur son passage. Je regarde autour de moi, mais rien ne me donne envie. Une jeune fille vient s'asseoir à côté de moi:
-Salut.
-Salut.
-Je te connais c'est bien ce que tu fais.
-Merci.
-Morgane.
-Ken.
-Tu fais quoi ici?
-Je m'amuse.
-Ça se voit pas.
-Je sais.
-Elle est où ta copine?
-Quelle copine?
-La fille qui est partout dans les médias.Je dessoûle presque instantanément:
-Oh putain encore des rumeurs. Bon je dois te laisser à plus Morgane.
-Attends.Elle me tend un bout de papier qui provient d'une édition déchirée avec son numéro:
-Si tu te sens seul un jour appelle-moi, je suis comme toi.
-Euh ouais je verrais.Je me déplace dans la masse à la recherche de Mekra:
-Il faut que tu m'emmènes chez Carole.
-Pourquoi? Elle dort à cette heure-là.
-C'est urgent et j'ai trop bu.
-Ok.Il peste et nous montons dans sa voiture. Il roule clé un fou, à toute allure. Je perçois à peine ce qui m'entoure, nous roulons jusque chez Carole notre manageuse. Dans les escaliers je manque de me casser la gueule je ne sais combien de fois, mais je ne faiblit pas et continue mon ascension. Je toque à la porte en bois vernis noir comme un taré, peu importe l'heure, je m'en fou de réveiller les voisins ou même le concierge, je veux lui parler maintenant et personne ne m'en empêchera:
-Ken? Qu'est-ce que tu fous là? Dit-elle ensommeillée.
-Regarde ton portable, regarde internet, regarde partout autour de toi! C'EST LA MERDE PUTAIN!Elle jette un coup d'œil rapide:
-Je croyais que j'avais un accord avec ton pote journaliste, on ne publie rien sur ma vie privée surtout que c'est de la merde.
-Je sais, je croyais aussi. Tu pourrais tout nier en bloc.
-Putain ce sera pire. Je n'ai pas envie je les gens sachent tout de moi. Je m'affale sur le canapé. J'ai encore tout foiré. Marmonnais-Je.
-C'est pas ta faute. Je vais régler le problème.
-On ne peut plus rien faire. Je veux juste vivre une vie normal bordel j'en peux plus.
-Je sais Ken, je vais trouver une solution.Je sors de chez elle en courant, il faut que je lui parle:
-Tu peux me ramener chez moi frère?
-Oui si tu veux.Je ne peux rien dire à Mekra bien évidemment, mais il ne tarderont pas à le savoir. Après je pourrais prétendre que c'est une autre fille, un coup d'un soir. Mais ils savent que je ne prendrais pas autant de risque dans ce cas là:
-Merci Mek.Je monte les escaliers aussi vite que je le peux et rentre en fury dans l'appartement, j'oublie même que ses parents sont là. Je pénètre dans le salon, personne. Ils doivent déjà être partis. J'entends l'eau qui coule sans arrêt dans la douche. J'ouvre doucement la porte, elle est assise, les genoux contre sa poitrine sous l'eau qui coule:
-T'es déjà là?
-Ouais j'ai eu un problème.
-Quoi?
-Pas important je t'explique plus tard. Qu'est-ce que tu as?
-Ils ne sont pas venus, mon père ne veut plus me voir.
-Mais tu m'as dit ce matin qu'il avait accepté.
-J'ai menti.
-Pourquoi?
-J'en sais rien. J'ai pas envie de te faire chier, je te parle tout le temps de mes problèmes. C'est quoi ton problème?
-Rien t'inquiète.Je commence à me déshabiller et rentre dans la douche avec elle. Elle se relève et je la prends dans mes bras. Je dois avouer que l'alcool qui coule dans mes veines me rend complètement fou.
Nous nous embrassons délicatement pendant je pose une main dans le bas de son dos et à la naissance de ses fesses. Je l'embrasse dans le cou avant d'aspirer doucement sa peau ce qui lui fit lâcher un petit gémissement involontaire, ce sons tellement beau qui émane de sa bouche... Je donnerais tout pour l'entendre à nouveau. Je m'éloigne doucement de son cou et sourit avant d'admire la marque que j'y ai laissé, rouge sang et d'une forme circulaire presque parfaite:
-Je reconnais ce regard.
-Quel regard? Demandais-Je d'un air innocent.
-Celui qui te rend tellement sexy, mais celui qui veut tout dire.
-J'ai envie de toi.
-C'est pas une bonne idée.
-Tu ne veux pas?
-Bien sûr que oui, mais c'est pas une bonne idée du tout.Je fais de petit cercle contre son ventre avec mon pouce ce qui la fait frissonner, je sens que je perd le contrôle du mini-Moi. Je regarde son corps, ses poignées d'amour qui me font craquer, son ventre avec de légers abdos dessinés, ses magnifiques seins et ses petits bras qui essayent désespérément de me maintenir loin d'elle pour ne pas craquer:
-Tu me rend fou.Ses joues sont toute rouges soit de honte ou alors peut-être sont-elles imprégnées du plaisir qu'elle tente désespérément de refouler:
-J'aime pas quand tu me regardes comme ça. Dit-elle avec une petite moue sur son visage.
-Désolé.
-Arrête de t'excuser. Dit-elle d'une voix posée et sensuelle.Elle passe sa main derrière ma nuque et pose ses lèvres sur les miennes et sort de la douche en me laissant seul, dans un sale état. Je rigole plus ou moins amusé par la situation. Et termine de me doucher pour calmer p'tit Ken qui n'en fait qu'à sa tête. En sortant, je met une serviette autour de ma taille et me dirige vers la chambre pour m'habiller. Il toujours nuit dehors, le soleil se lève dans une heure à peu près. J'ouvre mon armoire et attrape un jogging et un t-shirt. Je coiffe mes cheveux et décide me raser ma petit barbe. Comme au bon vieux temps. Dans le salon Juliette prépare à boire, elle ne porte qu'un simple t-shirt noir, beaucoup trop grand pour elle:
-C'est mon t-shirt préféré.
-Dommage parce que je ne le retirerais pas.
-Il te va mieux qu'à moi de toute façons.J'embrasse doucement sa joue:
-He mais tu piques pas.
-Me suis rasé.
-T'es beau comme ça.Je sourit et nous passons la soirée tranquillement que tous les deux à l'appart.
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Colocation pleine d'action (Tome 1)
FanficJuliette et Ken, deux âmes en peines et deux colocataires. Hantés tous deux par leur démons, elle par son passé et lui ses pensées. Ils vont se rendre compte qu'ils ont besoin l'un de l'autre pour s'en sortir.