Jeu de séduction

Chapitre 32

J'ignore le SMs de Mélissa et continue de regarder ma série.

PDV RAPHAËL

Je réfléchis longuement à ce que je vais faire. Après quelques minutes, je décide de rester pour retrouver Mélissa. Je le fais que pour elle et non Sarah.

Le lendemain...

Je descends prendre mon petit déjeuner, je croise Sarah. Je me pose à une table, elle me rejoint.

- Je suis désolée si j'ai pu te blesser, je suis paniquée à l'idée qu'il arrive quelque chose à Mélissa. Malgré son caractère plutôt spécial, je l'aime bien.

- Ok.

- S'il te plaît Raph..

- Si je reste c'est uniquement pour Mélissa et non pour toi, sache le !

- Tu me déteste à ce point.

- Ce n'est même pas le bon mot, je dirais plus écœurer.

- Tu vas m'envoyer des piques tout le temps ou ça se passe comment ?! s'exprime-t-elle énervé.

- Y a une chose qui a changer entre nous. À l'époque, tu vois, je me demandais qui tu étais. Une jeune fille avec un gros caractère et qui met une raclée a des types, ça intrigue. Mais maintenant, je te connais et au fond t'es juste une fille classique. Y a pas de quoi être fou de toi franchement.

- Tu veux me blesser en disant ça ?!

- Je sais que rien ne te blessera sauf s'il s'agit de Dimitri. Je sais ça. En y réfléchissant, ton frère était exactement comme toi, c'est ça qui m'a fasciné en te connaissant.

- Pourquoi tu me parles de lui ?!

- Parce que je sais que tu l'aimes plus que tout. Et tu n'aimeras jamais personne d'autres aussi fort que lui. Je sais aussi que ta seule famille c'est lui.

Elle ne réplique pas, elle se lève et part. Je la rattrape par le bras, elle me regarde.

- Tu vois ce que ça fait d'être blesser. Je te laisserai une chance, pense à ne pas la détruire.

- Merci.

Elle me lance un petit sourire et monte dans sa chambre. Je l'accompagne.

- Tu comptes faire quoi pour Mélissa ? lui demandais-je.

- Je veux organiser un rendez-vous avec le type qui m'a suivi l'autre jour. Et j'aimerais que tu mettes ça sur sa sacoche.

Elle me montre un petit objet noir.

- Qu'est ce que c'est ?

- Un objet qui localise en temps réel où tu es.

- Et t'es sur qu'il emmène une sacoche à chaque fois ?

- Oui. C'est un type qui se vexe rapidement. Donc soit il va vouloir se battre, soit il va évanouir sa victime avec ses produits qui se trouve dans sa sacoche.

- Hmm d'accord je vois, c'est ce qu'il a dû faire à Mélissa..

- Je pense oui, je l'appelle.

Je compose son numéro. Il décroche après plusieurs sonneries.

"- Oui ?

- Je veux te voir.

- Me voir ? En quel honneur ?

- Je dois vous parler.

- J'arrive alors. Au même endroit que lundi."

Il raccroche.

- C'est bon, il est ok.

On se met en marche pour y aller. On arrive pas longtemps après.

- Planque toi, dans un coin.

Il s'exécute.

- Salut poupée, je te manquais déjà ?

- C'est toi qui a kidnappé mon amie ?!

- Ton amie ? Quelle amie ?

- Mélissa ! Je sais que c'est toi, un type de l'hôtel t'as vu.

- Elle voulait bien venir avec moi. Elle est consentante.

- Je ne pense pas non. Pourquoi elle au lieu de moi ?!

- Elle était facile à attrapé.

- Alors prenez moi à la place mais laissez là. Elle n'a rien à voir avec nos différents.

- Ce n'est pas mon problème ça. Je fais ce que je veux.

- Tu veux fais ce que tu veux mais pas avec mon amie.

- Je vois pas pourquoi tu brailles, elle est en très bonne compagnie.

- Je ne me laisserais pas faire, sache le !

- J'aime bien ta persécution, princesse.

Je me tourne et m'en vais. Il fait de même. Après de bonnes minutes, je m'arrête et Raphaël me rejoint.

- J'ai réussi ! J'ai lancé le truc noir au pif et j'ai eu un putain de coup de bol ! Il est rester accroché.

- Je vais connecter mon ordi et le localiser. Après ça, ce sera facile de retrouver Mélissa.

On retourne à l'hôtel et on monte dans ma chambre. J'allume mon ordi et planifie tout. Après quelques bidouillages, je mets la main sur le boitier.

- Il est là ! Il se trouve à Taverner Pi.

- On ne peut pas y aller comme ça. On ne s'est même pas combien ils sont ou s'ils sont armés.

- Qui t'as dit que je n'étais pas armé ?

Je sors un sac. Il l'ouvre.

- Y en a combien dedans ?! Tu les as amené en avion ?!

- Non, je les ai achetés ici. Quand j'ai su qu'ils m'avaient retrouvé, je devais bien me protéger.

- On doit y aller maintenant !

- Non !! Un de nous deux doit y aller en repérage. Au moins, pour être sur qu'ils nous baladent pas.

- Ok, j'y vais.

Je descends et prends un taxi. Il me dépose à 200m et je marche jusqu'à leur planque.

PDV MÉLISSA

Je cours autant que je peux. Il n'y avait personne et j'ai réussi à m'échapper, je dois m'enfuir le plus loin possible jusqu'à temps de trouver de la civilisation. Je prends ensuite un taxi et je rentre en France. Mes jambes me font un mal de chien. J'ai été frappé aux jambes et aux côtes à un moment. Mais je m'en fiche si cette douleur actuelle peut me sauver la vie, alors je courrai autant qu'il le faudra. Je cours encore plus vite en pensant à la liberté. Soudain, je vois quelqu'un au loin. Je ralentis épuisé, j'arrive à sa hauteur. Je me stoppe et regarde l'individu. La personne me fait un câlin et je commence à pleurer. Je ne pleure pas de tristesse mais de joie. Je suis heureuse de revoir une personne que je connais.

- Le calvaire est fini, je suis là maintenant.

À SUIVRE