Suite à la parole du docteur Freddie se lève et regarde en
ma direction.Freddie: oui mais laissez mon mari venir avec moi
La première fois qu'il demande au docteur que je l'accompagne.
Docteur: c'est confidentiel mr Mercury
Freddie: mais c'est mon mari et j'exige qu'il soit présent avec moi, si vous ne voulez pas qu'il vienne. Je me tire d'ici
Docteur: c'est bon il n'a qu'à venir
Freddie me tend la main et me sourit fièrement. Un exemple concret du caractère bien trempé de Freddie. Nous suivons le docteur jusqu'à son bureau. Le bureau n'est pas grand, son bureau occupe quasiment tout l'espace. Il y'a également des diplômes accrochés un peu partout sur les murs. Je sais que c'est un bon docteur, un des plus chers de Londres. Honnêtement pour ce genre de choses je suis content que Freddie aille les moyens.
Docteur: ok prenez place je vous en prie !
Le docteur s'approche de Freddie avec son matériel, il ordonne à Freddie de se déshabiller. Freddie enlève son haut et fait un tour sur lui même. Le docteur examine avec attention les marques que la maladie lui ont causé. Ensuite, il passe un bâtonnet dans la bouche de Freddie. Une fois l'examination terminée il fait signe à Freddie de se rhabiller.
Docteur: bon alors Mr Mercury dites moi comment vous sentez ?
Freddie en rigolant nerveusement: comme quelqu'un qui a le sida, je suis entrain de mourir pas vrai ?
À la fin de cette parole je prends la main de mon partenaire et je la sert fort.
Docteur: hum et bien..... les médicaments qui vous viennent des États Unis ne sont-ils pas efficaces ?
Freddie: non ! Ils sont inutile, c'est pourquoi je refuse de continuer de les prendre
Docteur: vous devriez continuer à les prendre tant qu'on a aucune preuve sur leurs efficacités !
Freddie: écoute moi bien monsieur j'ai fais je sais pas combien d'années d'études... tes médicaments ne servent à rien !!
Max: hmmm Freddie tu devrais peut-être te détendre et laisser le docteur parler
Freddie: non je me calmerais pas, ça se voit sur moi que c'est pas efficace putain !
Freddie se lève brusquement de sa chaise et sort du bureau en claquant la porte. Le docteur ébahi me fixe, je me contente de lui sourire bêtement.
Max: je euh.... excusez-le
Le docteur tousse de gêne.
Max: dites moi docteur je je je ..... j'aimerais savoir si il reste beaucoup de temps ou pas à Freddie, soyez honnête je vous en supplie
il inspire et tripote les feuilles du dossier de Freddie.
docteur: pour être honnête avec vous le virus est à un stade bien trop avancé, ces anticorps sont médiocres... il suffit que votre compagnon attrape un rhume pour que ça suffise à le faire mourir
Et comment il peut éviter de tomber malade en pleine hiver, c'est quasiment mission impossible. L'inquiétude monte en moi dès que le mot mort est prononcé.
Max: et vous êtes sur qu'il n'y a pas à autre médicament qui pourrait peut-être....
Le docteur: hélas non, les seuls médicaments sont déjà transmis à monsieur Mercury
Max: si vous avez un autre médicament vous devez me le dire, j'ai encore quelques économies.... je peux le payer
Le docteur: arrêtez d'insister monsieur Davis je vous dit que nous en avons pas
Max: je pensais que la médecine avait fait des progrès tous ça n'est rien que des paroles bidons ! Au revoir
Je quitte à mon tour le bureau. Je le quitte avec colère mais pas la même colère que Fredd a pu ressentir. Je longe le couloir pour me rendre à la salle d'attente, j'y retrouve Freddie assis qui pleure. Je passe ma main dans son dos et je lui chuchote à l'oreille des mots doux.
Freddie (en sanglots): je suis désolé, tellement désolé
Max: ça va aller Freddie, ça va aller
Ces mots que je ne cessent de me répéter dans ma tête.
Une fois à la maison Freddie se précipite sur le canapé et s'allonge. Je mets une couverture sur lui pour pas qu'il aille froid. Je dépose un doux bisou sur son front et je monte à l'étage. Je m'étends dans notre grand lit froid et je ne cesse de penser à ce que ma vie va être sans Freddie. Ma mère est morte il y'a très longtemps, mon père quelque années en arrière et Freddie ? Non il peut pas m'abandonner !! Je me fais interrompre par la sonnerie du téléphone, je me précipite sur celui-ci. Au bout du fil c'est Veronica, la femme de John.
Max: salut veronica ça va ?
Veronica: je suis désolée de te déranger aussi tard, mais est-ce que John est chez vous ?
Pauvre Veronica! elle semble vraiment inquiète.
Max: je regrette mais il n'est pas chez nous ..
Je l'entends à travers le téléphone soupirer.
Veronica: merci quand même !
Max: hmmm désolé, essaye d'appeler Brian ou Roger
Celle-ci décroche toute suite après. Ça ne ressemble pas à John de déserter son foyer aussi tard et sans prévenir. J'espère qu'il ne tardera pas à rentrer car, Véro s'inquiète vraiment beaucoup et c'est normal.
Lorsque je redescend au salon j'entends de léger ronflements, c'est ceux de Freddie. Il s'est endormi comme un bébé. Je l'observe, il est si beau j'aime le regarder dormir. Je me glisse délicatement à côté de lui dans cet étroit canapé. Mon bras entoure sa taille et je recouvre sa joue d'un bisou humide. Le fait de l'avoir dans mes bras m'apaise complètement, je m'endors gentiment dans les bras de Freddie.Quelques heures plus tard
Je me réveille et je remarque assez vite que Freddie n'est plus sur le canapé. Je regarde autour de moi et je comprends assez vite qu'il n'est pas dans le salon. Sur l'horloge il est indiqué 00:05. Je me dirige alors vers les escaliers et à ma grande surprise je vois de la lumière sur la terrasse du jardin. J'enfile mes bottines et je mets le premier veston qui me vient. À l'extérieur j'y retrouve Freddie et John. Freddie n'a ni veste et porte des chaussons.
Max: Freddie ! John ?
Freddie: mon ange tu devrais rentrer, je t'expliquerai plus tard
Freddie regarde en direction de John.
Max: non tu rentres avec moi aussi ! Tu n'as même pas pris le temps de t'habiller....
Freddie: j'ai trouvé John assis à moitié endormi devant notre porte, j'allais pas le laisser seul dehors quand même
Max: John qu'est-ce que tu faisais chez nous ?
John: je je sais pas
L'haleine de John sent l'alcool.
Max: Freddie on rentre et je vais préparer le canapé pour que John puisse y dormir...
Une fois à l'intérieur Freddie pose délicatement John sur le canapé et monte à l'étage.
Freddie: Max, mon ange j'ai l'impression que tu es fâché avec moi ?
Max: on est en plein hiver et toi tout ce que tu trouves à faire c'est de sortir sans chaussures ni veste ! Merde Freddie tu es malade.... !
Freddie: combien de fois je vais devoir l'entendre que je suis malade ? Cette phrase va finir par remplacer tes mots d'amour ?
Max: ne fait pas celui qui ne comprend pas Freddie
Je quitte notre chambre à coucher et je me rends dans la chambre d'amis.