Saga Alliance: Tome 1 -Le Duc et le Général (Terminée)

Chapitre 18

Un sage avait prédit une guerre sans merci dont la Pologne ne devrait pas s’en remettre et pourtant, le Duc de ce pays avait cette soif en lui,Jacek ne voulait pas vaincre Otton 1er afin de faire prospérer son nom de famille, pour lui c’était plus comme un devoir , car il pensait à l’avenir de sa femme mais également du fils qu’ils avaient adopté tous les deux.

Mon Duc nous avons appris par notre espion que le roi Otton soupçonne  que notre roi s'est réfugié chez l'un des sept barons de notre pays .

Très bien mettez en place des groupes de soldats qui partiront au domaine de chaque baron concerné afin de pouvoir protéger notre roi. Je souhaite en revanche faire appel à  une troupe spécial , les night fighter afin de veiller très discrètement sur l'hôte du baron d’Annopol.

Oui votre seigneurie! veuillez m’excuser du dérangement !

Le messager salua le Duc représentant l’autorité de la Pologne en l'absence du roi puis prit congé afin de pouvoir faire exécuter les ordres. 
Jacek soupira comme si dans ce souffle il pouvait extirper tout le poids qui reposait sur ses épaules. Il devait faire figure d’autorité dû à l'absence de leur roi, figure d’espoir car l’avenir de la Pologne ainsi que de la population reposait sur lui et ses décisions. Par la suite, le duc de Województwo lubuskie se mit à gratter sa barbe tout en regardant la toile fine qui séparait son bureau de fortune de sa couche. 
Dans celle ci se trouvait la seule et unique personne qui pouvait le détendre sa femme ainsi que leur fils allongé  dans leur lit. Janne était depuis peu devenue très tactile, elle prenait plaisir à l'accompagner se balader près de leur tente tout en gardant les mains accroché  au bras de son époux. Le Duc profitait bien des agissements de son épouse afin de la courtiser. Jacek aimait mettre ses mains autour des hanches de Janne tout en lui caressant le ventre.  Cette dernière ne lui disait rien mais il avait remarqué son état physique lorsqu'il agissait ainsi. En effet ses oreilles étaient rouge tandis que son visage restait neutre.
..
Janne sentit le lit s'affaisser, elle n'avait pas besoin d'ouvrir  l'oeil pour savoir qui exactement s'allongeait auprès d elle. La jeune femme ainsi que leur fils  pouvait sentir l'odeur de Jacek, de plus il était le seul à entrer dans cette partie de la tente .

Un baiser,  un souffle chaud , la jeune polonaise se mit à mordre sa lèvre inférieur puis murmurer à son époux qu ils ne pouvaient se caresser en présence de leur fils.

-pourquoi je devrais m'interdire de combler ma femme ?Tu es mon épouse et notre petit dort en ce moment !

-Et si il se réveil ?

-Janne murmure t il près de son oreille arrête de trouver des arguments car je peux répliquer.  Tu sais très bien que notre fils dort assez longtemps pour qu'on puisse se rhabiller ni vu ni connu , il n'en  sauras rien, à moins que tu veuilles le laisser dormir dans la tente de sa nourrice. 

Janne porta le regard sur le bébé puis sur son époux . 

-On pourrait se détendre dans notre bain que dans ce lit !

-Madame la Duchesse  que me proposer vous,? 

- Il me semble que …

Sa voix serait comme suspendu,  Jurek commençait à sortir de son sommeil .  En effet le bébé commençait à bouger de plus en plus avant d'ouvrir un oeil puis l'autre. Janne esquisse un sourire narquois à son époux puis porta toute son attention sur leur fils. 
Ce bébé méritait de vivre dans une Pologne sans danger  d’invasion Allemande et de changement . Car si Otton 1 gagnait cette guerre le Duc ne se faisait aucune illusion face au sort qui lui était réservé à lui ainsi qu’ à sa famille.

Jacek prit dans ses bras Jurek , il le regardait avec tendresse tout en s’imaginant une vie entouré de beaucoup d’autres enfants. Cette avenir incertain lui faisait plus peur qu’il ne le pensait . Avant , il n’avait pas d’épouse ni d’enfant donc la mort ne lui faisait pas peur au contraire mais depuis son union avec sa  duchesse, le duc de Pologne ne pouvait s’imaginer une vie sans eux. Mourir ne faisait aucunement partis de ses projets au contraire .
……..

-Janne , si la guerre ne se finit pas comme prévu, je souhaite que tu partes sans te retourner avec notre fils en France !

La douce polonaise se mit à regarder son époux, ce dernier avait les yeux hagards , il n’avait pas observé que Jurek s’amusait à faire des bulles avec sa salives à force qu'il était plongé dans ses pensées .

-Jacek, si il t’arrive quelque chose, j’ai pris la décision de faire sécuriser notre fils mais il est hors de question que je t’abandonne, je tuerais si on te tues!

Le duc la regarda enfin puis relâcha son souffle car il savait que quoi qu’il dise, sa femme ne retournerait jamais sur sa décision,elle était aussi butée , entêtée et têtue que lui.C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il était tombé amoureux d’elle.Sa femme n’avait qu’une parole , forte , belle et intelligente il savait qu’elle était capable de le venger dans le cas où il décédait au combat. 

………
Palais d’Annopol

Aneta avait les mains placées de part et autres du corps robuste de son amant.
Il faisait nuit, dans cette pièce situé dans l’aile isolée du palais du baron d’Annopol on ne pouvait entendre que les gémissements de la soeur d’Antoni, le grincement du lit mais surtout la forte  respiration du convive. Ça faisait une semaine jour pour jour que la jeune femme avait réussi à séduire cet homme, sept jours qu’elle partageait ses nuits dans les couches de son amant .

Ce dernier ne voulait absolument pas qu’elle découvre son identité mais elle savait que derrière tant de mystère se cachait le roi de Pologne. En effet, Aneta  connaissait le traits du visage de cette figure de pouvoir, richesse et autorité que représentait son roi mais aussi d’autres caractéristiques lié à l’enfance de ce dernier. A chaque fois qu’elle caressait son amant, elle pouvait sentir les muscles saillants qui embrassait son corps,ces poils épais sur son torse, cette cicatrice sur la hanche droit, son nez un peu courbé , ses oreilles petite, ses yeux un peu petit , mais aussi cette bouche pulpeuse. Les anciennes  amantes du roi qu’elle avait eu l’occasion de côtoyer lors des festivités de la noblesse de la cours royale, la jeune femme avait eu vent de ces descriptifs de ces femmes qui gloussaient , et ne faisaient que se faire remarquer face à leur ancien statut à la cour royale.
La jeune femme avait hâte de tomber enceinte afin que le roi une fois cette guerre finit la prenne pour épouse. Elle imaginait déjà la tête de Florentina, cette garce allait lui payer son attitude mesquine envers elle .