One Love | A.G / Z.M [TERMINÉ]

CHAPITRE : 7

▪︎Ariana▪︎

Ces vêtements.. Ce visage..Cette voix.. C'était nul autre que Zayn. Je me rendis alors compte que j'étais planté là à regarder mon agresseur et mon ex-meilleur ami discuté entre eux. C'est une blague. Sans même que je ne m'en rende compte des larmes dévalaient mes joues mais fort heureusement ils ne pouvaient pas le remarquer vu notre distance qui se résumé à une simple route nous séparant. La vue de Zayn m'avait totalement sortie de ma paralysie et je décida alors de m'en aller en marchant de plus en plus vite par peur qu'un des deux ne me rattrape, si il traine avec ce genre de mec c'est que je ne peux plus avoir confiance en lui. Ça explique pourquoi il était rentré en piteux état. Et cet autre mec.. Une main enroulant mon poignet me coupa dans mes pensées me faisant sursauter, ce contact me refit passer des souvenirs éclair de l'autre nuit.. Prise de peur je me mit à crier à plein poumons implorant la personne qui me tenait le bras de me lâcher, les larmes devalèrent alors de plus bel mes joues mais bien plus rapidement de par ma frayeur. Je me laissa tombé toujours sous l'emprise de cette personne qui essayait, de me calmer ? Mes yeux se fermèrent alors sous la peur et je sentis quelqu'un s'accroupir en face de moi relâchant délicatement mon poignet. Je détourna la tête sur le côté quand je sentis une main se poser sur mon menton, me tournant la tête tout aussi délicatement vers lui. Face à ce geste qui se prouvait doux j'ouvris doucement les yeux appréhendant le pire. Zayn. À cette vue mon rythme cardiaque ralentissait de plus en plus.

- Putain Ariana qu'est-ce qu'il y a ? Dit Zayn.

Sa question me fit d'autant plus pleuré. Je pu voir dans ses yeux une once d'inquiétude, c'est la première fois que je le voit si inquiet. Les mots ne me vinrent pas en bouche et puis de toute façon vu mon état il aurait suffit que j'ouvre la bouche pour que le quarantième round de larme fasse son apparition. Je vis alors Zayn froncer les sourcils, il attendait une réponse et le fait que je ne réponde pas devait l'énerver. Tout a coup je sentis une autre présence, je tourna mon regard et l'autre homme se trouvait là. À côté de lui.. Mon rythme n'eus aucun temps de répit et s'accéléra une nouvelle fois, ma respiration, elle, devenait de plus en plus rapide et audible.

- Bon j'ai d'autres histoires à régler et j'ai pas le temps pour tes histoires à toi Malik, t'as mon fric ? Dit-il.

Sa voix.. j'enlanca mes jambes et me blottit contre eux. Tellement d'insultes me venait à l'esprit.. L'insulter ? Oui c'est ça, je voulais l'insulter, lui gueuler dessus, lui montrer à quel point il a pût me gâcher la vie mais malheureusement je n'en étais pas capable.. Je sentais encore son corps au dessus du mien et la pression qu'il faisait sur mes poignets malgré mes débats et mes cris, ses baisers baveux et répugnant sur mon cou, ses morsures..

- Tiens. Dit Zayn à l'autre homme.

Je l'entendit fouiller dans ses poches et en sortir des billets je présume, vu le bruit que ça faisait. Ils se saluent et c'est alors que j'entendis des pas de plus en plus lointain, j'en déduis que l'homme dont je ne connait même pas le prénom a dû s'en aller mais je ne voulais pas pour autant relever ma tête. Je sentis toujours la présence de Zayn et son regard insistant. Je décida alors finalement de sortir ma tête d'entre mes jambes et d'essuyer mes larmes avec le dos de ma main, je remarqua alors que mon maquillage avait coulé mais actuellement c'était pas le plus important je m'en foutais tout ce que je voulais c'était rentrer et être le plus loin possible de cet homme qui qu'il soit. Je me releva alors aussi tôt rattrapa mon sac et m'en alla sans même adresser la parole à Zayn. À vrai dire je lui en voulait. Pour tout. Il n'a jamais était là et j'ai été conne de le revouloir tout ce temps dans ma vie espérant que tout serait comme avant. Je sentis alors sa main sur mon épaule cherchant à m'interpeller. Je le repoussa et marcha plus vite. Je l'entendais grogner de mécontentement derrière moi et cette fois ci ce fût mon poignet qu'il enfourcha de sa main me forçant à me retourner. Ce fût le geste de trop et je le frappa alors avec mon sac de toutes mes forces ce qui me fit m'échapper de son emprise.