ĐYNAMITE [𝐁𝐱𝐁]

ꚰ CHAPITRE 5: Confrontation fraternelle

Adar descendait paresseusement les escaliers. Toujours habillé en tenue Adidas qu'il avait plus tôt dégoté, il s'arrêta à la dernière marche qui fit remarquer sa présence face au couple Lior. Isabelle et Travis s'étonnèrent de la tenue à laquelle leur fils était vêtu, celle-ci n'étant pas dans ses habitudes passés, mais ils ne firent aucun commentaire. Ils étaient beaucoup trop heureux de le voir enfin debout. Tous les deux laissaient place à la vision d'un jeune adolescent aux cheveux bruns et aux yeux clairs. Il ressemblait légèrement en effet à Tom... Adar se doutait que c'était lui le fameux frère aîné.

Eliott Lior. S'était-il souvenu.

- Tom !

Ce dernier, à première vue fou de joie se dirigeait vers Adar dans le but dans le prendre dans ses bras.

Néanmoins, avant qu'Eliott n'ait pu faire quoi que ce soit, Adar recula d'un pas en lui intimement qu'il ne voulait pas accepter ce geste d'affection. Eliott s'arrêta, et s'était simplement permis de poser sa main sur l'épaule de son frère. Là non plus, Adar n'appréciait pas du tout ce geste, mais il n'avait pas le choix. Isabelle et Travis les regardaient.

- Content que tu sois de retour.

- Ouais. Répondit partiellement Adar.

Le motard soutenau le regard d'Eliott, l'observant sous tous les angles. Celui-ci l'étudiait par pure méfiance. Et quelque part, ce dernier n'avait pas tout à fait tort.

- Votre mère et moi-même allons faire les courses. Il vaut mieux que vous discutiez un peu, tous les deux. Je suis persuadée que vous avez beaucoup de choses à vous dire !

- À plus tard, mes trésors.

Travis et Isabelle quittaient la villa, montant à l'intérieur de la voiture avant d'officiellement quitter la maison.

Les deux fils Lior étaient à présent en face à face, et seuls.

- Je me demande si tu as vraiment perdu la mémoire, ou si tu le fais exprès. Commença Eliott, changeant son sourire bienveillant en un regard hypocrite à partir du moment où les parents quittaient le lieu.

Toutefois, Adar ne répondit rien. Patient de découvrir la relation qu'entretenait Tom et Eliott.

L'aîné prît son aise, s'asseyant sur le canapé blanc du grand salon.

- J'ai même carrément du mal à croire qu'un minable comme toi ait pu survivre à sa propre mort. Même te suicider correctement, tu ne sais pas le faire. Je ne vois même pas comment t'arrives à être encore debout, alors que tu as été tant de fois à quatre pattes en pleurnichant de toute ta race devant moi.

Il alluma une cigarette avant de lâcher la fumer d'entre ses lèvres, pendant qu'Adar était debout, le contemplant. Ce dernier poursuivit :

- Je me demande vraiment pourquoi tu n'es pas mort pendant que tu étais encore dans le coma.

Puis, le silence se mit en place.

Adar se retenait d'exploser de rire.

La situation était ridicule et sans intérêt. Ce fameux frère aîné rabaissait un membre de sa famille, sans même connaître la vraie définition de la mort. Il parlait de cela avec légèreté, ce qui signifiait que Tom supportait ce genre de remarques à chaque fois quand il était seul avec Eliott.

« Je me demande comment ce Tom a eu la patience de se coltiner un tel boulet dans son quotidien ». S'avouait à songer Adar. « Parce que ce mec semble vraiment insupportable ».

Adar s'approcha derrière le canapé au quel était assis Eliott. Il lui prit sa cigarette, et lui tira les cheveux violemment en arrière. Il plaça dangereusement le bout de la clope fumante au-dessus de l'œil du frère aîné, avant de le regarder bien dans ses prunelles, la tête à l'envers.

- Écoutes moi bien. Je ne savais pas qui t'étais jusqu'à l'instant, donc maintenant que je suis au courant de ta putain de grosse gueule de chiotte je ne veux plus jamais que tu oses me déranger. Et vu qu'apparemment quand je vois la confiance à laquelle tu oses me parler te semble normale, tu vas très vite fermer ta bouche et ne plus jamais m'approcher à part pour me lécher les pneus si je le décide. C'est clair, bâtard ?

Pour seule réponse, Eliott hocha plusieurs fois de la tête, évitant que le bout de la cigarette sombre fumante ne touche son œil.

- Bien. Conclut en toute beauté le motard. Adar relâcha finalement les cheveux bruns de sa victime, avant de lui redonner la cigarette. Oh et, fumes autre part. Je ne veux pas que la villa des parents sente la puanteur de ta grosse merde. J'aime l'odeur de la vanille, ici.

De ses doigts tremblants, Eliott récupéra sa cigarette avant de l'éteindre, puis relever son regard en direction de ceux Adar, la terreur aux yeux :

- Mais qui es-tu, putain !?

Adar haussa négligemment des épaules, sans répondre.

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À suivre...