ĐYNAMITE [𝐁𝐱𝐁]

ꚰ CHAPITRE 18: Captivant mystère

☣

- Dégages. Pourquoi tu restes encore planté là ? Grondait violemment la voix d'Adar à l'intention d'Eliott.

Madame Slovéna, Théodore et les autres élèves étaient finalement partis. Uniquement Eliott était resté silencieux au beau milieu du parking, juste en face d'Adar, un sentiment honteux et agacé dominant le fond de sa poitrine. L'ainé Lior avait su parfaitement ce qui allait se produire si Théodore et les autres essayaient de battre Tom. Il avait aussi deviné que par la suite celui-ci le détesterait encore plus encore s'il voyait ses propres congénères partir le frapper par vengeance. De plus, comme prévu, Tom avait bien trop changé pour que ce soit de nouveau possible comme à l'époque. Eliott ne l'avait d'ailleurs que trop bien compris. C'était l'une des raisons qui expliquait pourquoi il avait essayé de dissuader ses amis de ne pas le provoquer, sachant exactement quelle tournure tout cela allait prendre, et qu'à la fin ils allaient tous finir par le regretter.

Du point de vue d'Adar, il pensait que cet imbécile commençait à se faire de plus en plus ridicule à rester planter là toujours en plein milieu du terrain bétonné, désormais vide.

Au bout d'un moment, Eliott avait finalement commencé à bouger, écoutant ce qu'Adar lui avait ordonné : de dégager.

- Désolé... Murmurait-il doucement en se détournant du motard puis partir.

Pour seule réaction, Adar était plutôt surpris.

- Il essaye de faire quoi encore, putain ?

Jusqu'à maintenant, Eliott n'avait jamais prouvé de la bonté ou de la gentillesse de la part de qui que ce soit. Mis à part une hypocrisie néfaste organisée devant les parents Lior, il ne l'avait tout simplement jamais vu plus authentique que ça. Et, en toute honnêteté, Adar ne croyait pas en ses excuses. Il venait d'essayer d'empêcher ses congénères de s'en prendre à lui uniquement parce qu'il savait qu'il allait tous les vaincre.

- Eliott et toi semblaient réellement différents. Soulignait Vasco avec un paquet de Chips à la main. Enfin, mentalement je veux dire.

Adar souriait, faisant disparaître la colère qui gravait son visage maintenant que tout le monde était parti. Les élèves des classes aux fenêtres du bâtiment s'étaient de nouveau rassis à leurs places par sans doute les remarques des professeurs, ainsi que ceux du club de mécanique qui s'étaient plus tôt arrêtés de faire leurs activités afin de regarder la scène qui s'était produite sous leurs yeux, à présent tous ayant repris leurs occupations.