ꚰ CHAPITRE 9: Corpius Seven

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La première chose qu'Adar remarquait malgré l'obscurité de la pièce étant donné que les stores de la classe vide étaient fermés, c'était que l'inconnu avait une terrible odeur de livre ancien s'entremêlant langoureusement avec celle de thé glacé à...

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La première chose qu'Adar remarquait malgré l'obscurité de la pièce étant donné que les stores de la classe vide étaient fermés, c'était que l'inconnu avait une terrible odeur de livre ancien s'entremêlant langoureusement avec celle de thé glacé à la menthe. En voyant la taille énorme de ses mains comparé à celles de Tom, Adar en avait conclu qu'il était probablement aussi grand que son véritable propre corps d'origine. Si ce n'était plus. La seconde, après s'être violemment retourné, c'était que le garçon —à présent en face de lui— avait une magnifique chevelure argentée, lui attestant une allure unique. La forme du visage prononcée, volontaire, semblable à celui d'un être surnaturel paraissait être royal. Ses yeux, aussi bleus et clairs qu'un ciel hivernal étaient implacables. Une monstrueuse autorité émanait de ceux-ci.

Adar aurait presque parié que le bel inconnu était entre un mannequin et un dieu, flamboyant, si ce dernier n'était pas vêtu de l'uniforme scolaire blanc d'Angelaria. Les tissus nuageux ne faisant pourtant qu'accentuer cette aura lumineuse entourant langoureusement l'inconnu qui, malgré cela, Adar pouvait y desceller un mauvais paradoxe de par le sourire assombri collé aux lèvres de l'élève en face de lui. Il le sentait. Il paraissait s'amuser de la situation autant qu'il pouvait en être agacé et lassé. Ce détail angoissant alerta Adar, développant immédiatement une méfiance particulière beaucoup plus renforcée que d'habitude. Il ne savait pas vraiment ce que pensait à cet instant celui-ci, mais honnêtement, en ce moment même pour une raison qui lui échappait Adar ne voulait pas être prêt de lui.

Tout en sa personne paraissait être dégagé de l'ordinaire. Le motard ne serait dire si c'était un sentiment négatif ou positif. Pourtant, intérieurement, il sentait qu'il penchait davantage pour la première option...

Il n'avait seulement pas à se permettre de l'approcher comme ça, sans qu'il ne le lui autorise. Cela l'agaçait au plus haut point. Que ce soit lui ou n'importe qui d'autre : Personne ne l'approchait ou ne le touchait sans qu'il ne l'accepte. Cette raison bien ancrée dans son esprit ne faisait que souligner son regard noir que lançait le brun au plus grand. Ce dernier avait la main toujours plaquée à la porte créant une certaine imposition sur le plus petit. Bloqué entre son large torse et la fameuse porte par laquelle il était entré et dont il voulait à présent en ressortir.

Du côté de l'inconnu, il était étonné de la nouvelle manière dont le noiraud le contemplait.

- Ouw, quel regard. Faisait-il remarquer en un léger ricanement. Une voix des plus graves et lentes caressant le visage d'Adar.

Le motard conservait son expression, aggravant même ses traits de mécontentement déjà bien marqués. Toutefois, quand l'inconnu aux cheveux métalliques paraissait s'être encore approché, jusqu'à placer l'une de ses jambes entre les siennes, le corps de Tom s'était mis à trembler. L'agréable odeur émanant de l'étranger n'arrangeant d'ailleurs pas plus que cela le phénomène. En soit, Adar n'avait pas peur, mais un fort traumatisme complexe semblait avoir marqué le corps de Tom. Il devait contrôler ça. « Le mental était toujours plus fort que le corps ». Se confirmait-il. Néanmoins, si ce garçon en face de lui ne s'écartait pas très vite, la langue tranchante d'Adar allait bientôt très prochainement partager ses premières insultes.

ĐYNAMITE  [𝐁𝐱𝐁]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant