ĐYNAMITE [𝐁𝐱𝐁]

ꚰ CHAPITRE 33: Numéro Deux

Adar ne savait pas comment les mots avaient-il pu lui échapper d'entre ses lèvres, bien que ce n'était pas son intention.

- Je veux dire... Je ne le connais pas réellement, eh ni d'avant... rectifia Adar maladroitement en se reculant d'un pas en rigolant, surpris. Réellement gêné de la proximité qu'avait provoqué Corpius en mentionnant au même moment son rival. J'ai juste eu une discussion rapide et ça s'est mal passé, c'est tout. Il doit être du genre à s'énerver pour rien.

Corpius Seven était beaucoup de choses. Adar le savait. Mais il n'était pas stupide. Et ça, Adar n'était pas prêt à sous-estimer ce point.

C'était même l'une de ses principales qualités.

Après tout, il ne connaissait pas les raisons du harcèlement qu'avait subi Tom Lior par sa faute. Pourquoi avait-il même pensé que baisser sa garde le protégerait ? Il ne valait pas mieux que le réel Tom Lior. Pourquoi méritait-il alors un traitement différent ? Pourquoi Corpius se comportait-il avec lui d'une autre manière, à un point de lui avoir confessé de regretter de s'être comporté ainsi envers le réel Tom Lior par le passé ?

- Tu ne réponds pas à mes questions. Déclara plus froidement qu'il ne l'aurait voulu Corpius, mais qu'il ne regretta pas afin de mettre davantage en avant le fait que le brun ne lui dise pas la vérité.

Car à présent, il pouvait réellement affirmer que Tom Lior cachait quelque chose.

Quelque chose dont il avait toujours senti était anormale depuis son retour à l'académie.

- Corpius. Poursuivit Adar, le regard plongé dans celui du plus grand.

En entendant son nom, Corpius sentit ses lèvres s'entrouvrir d'étonnement de la façon dont il l'avait prononcé.

Pareil à un supplice.

Adjacent à un gémissement.

- Ça ne regarde qu'uniquement et seulement moi. Et personne d'autre. Encore. Avait poursuivi Adar sèchement.

Le blond platine s'était mordu la lèvre inférieure, observant Adar de haut en bas avant de nouveau croiser les iris du motard dans le but de le surplomber, et le pousser à admettre.

- En temps voulu. Décida Corpius. Et, en ce qui concerne cette femme ?

Car le blond platine savait qu'il avait été prêt à le lui révéler ; et qu'il s'était retenu.

- En temps voulu... S'obstina Adar.

Cette hésitation d'avoir été sur le point de lui avouer plus tôt avait été la preuve même aux yeux de Corpius qu'il était parvenu à provoquer une brèche dans la confiance du brun. Qu'il avait pénétré quelque chose dans son intimité, une profondeur encore limitée. Mais naissante.