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Léandre :

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Léandre :

Je la regardai, sans émotions, avant de lui témoigner une certaine douceur pour ne pas l’effrayer plus encore.

— Es-tu sûre, mia dulce ?

Elle baissa à nouveau la tête et joua avec ses doigts avec plus de fébrilité.

— O… oui, murmura-t-elle si bas que je faillis ne pas l’entendre.

Je m’approchai d’elle tout en gardant une distance convenable entre nous, sachant parfaitement à quel point elle détestait quand nous étions proches physiquement.

— Ne dis pas ça pour mon plaisir, Carmen, si tu ne veux pas...

Elle secoua vivement la tête à la négative et je laissai ma phrase en suspens.

— Non… je le veux, souffla-t-elle faiblement. Je veux que vous m’aidiez… Je… je vous fais confiance, monsieur Cast… Castavovitch.

Difficilement convaincu par ses balbutiements, je plissai les yeux et reculai d’un pas.

— Si tu me fais réellement confiance, tu vas devoir me laisser te guider.

— Que… que voulez-vous dire ?

— Tu feras ce que je te dirai de faire, mais rassure-toi, je ne te demanderai jamais l’impossible. Nous allons commencer par te laver. Et tout d’abord, j’aimerais instaurer quelques petites choses entre nous.

— Lesquelles ?

— Tutoie-moi, Carmen, je veux établir un terrain d’égalité. Appelle-moi par mon prénom, Léandre, et non par mon nom.

— D'accord...

— Maintenant, je vais te prendre dans mes bras, Carmen, l’avertis-je doucement.

Le jeune femme écarquilla les yeux et se crispa aussitôt.

— OK, chuchota-t-elle.

J’avançai d’un pas lent et lui offris ma main. Après l’avoir longuement fixée avec un mélange de peur et de suspicion, elle finit par me donner la sienne. Je la tirai délicatement vers moi puis la soulevai dans mes bras.

Carmen gémit nerveusement mais n’essaya pas de fuir. Je sentais son corps trembler contre le mien, toutefois, je n’y prêtai pas attention et l’amenai à la salle de bains.

Carmen :

Mon corps tremblait comme une feuille, mon souffle se raréfiait de seconde en seconde.

Courage, Carmen...

Après tout, Léandre Castavovitch m’avait tirée d’un avenir certainement sinistre. Cet homme avait commis l’exploit de réussir à m’approcher et de calmer ma crise de panique qui me venait auparavant.

𝕊𝕒𝕦𝕧é𝕖 𝕡𝕒𝕣 𝕦𝕟 𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ²/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾Où les histoires vivent. Découvrez maintenant